Lao Zi
Lao Zi, qu'on a souvent comparé à un grand moine tibétain
capable de léviter en divulguant de la sagesse,
s'avère être le gourou d'un temple où règne la drogue et la débauche.
Quelques ouvrages nous sont parvenus,
certains étant remplis de citations plus intriguantes les unes que les autres.
La Légende du Bout Céleste
Au sommet d'une montagne dont tout le monde a oublié le nom, se dresse le temple de Lao Zi. Il est d'architecture grecque, ce qui en soit est un fait étrange, mais l'important est qu'une vieille légende parlerait d'un bout si immense que Bouttha l'aurait créé lui-même pour sa consommation personnelle, mais qu'il l'avait fait tomber sur Terre. Ainsi les moines le vénèrent chaque jour, en plantant des petites bougies qui font s'échapper une vapeur divine. Ce monaquastère, comme Lao Zi se complait à l'appeller quand il a abusé de la vodka caramel dont il raffole, ne rassemble qu'une petite minorité de moines dépravés qui ont essayés toutes les autres religions sans succès.
Devenir Moine Boutthiste
Lao Zi fait passer un test à chaque réapprovisionnement de manzana africaine.
Plusieurs épreuves sont à l'honneur, comme la course vers les WC avec du vomi plein la bouche ou la résistance aux vapeurs divines dans une pièce réduite.
On a même réussi à interroger un jeune moine de Lao Zi, qui nous déclara :
La Vie Boutthiste
Être moine boutthiste n'est pas de tout coma éthylique. Comme chaque soir est une orgie qu'on qualifierait chez nous de mémorable (OCM®), le lever aux cris traditionnels de Lao Zi à 15h du matin est souvent dur. Ces cris précisons-le, se rapprochent des cris de l'indien fou dans un concert de Nightwish. Larme de rire encore.
La journée se poursuit avec la rasade de whisky-coca pour se réveiller, auquel suit le quotidien brossage de dents avec des poils en tabac, pour une haleine des plus chacalesques. Après quoi, le jeune moine part à la cueillette de chanvre et de pavot, pendant que le moine plus ancien moud des feuilles de coca.
Certains travaillent à la distillerie, plus bas dans la montagne, d'où sortent des centaines de bouteilles par jour, qui disparaissent avant le lendemain dans la trachée des pauvres moines pour leur exploration régulière de l'inconscient.
Les Cultes Boutthistes
Si on oublie le bout céleste, certaines processions où l'alcool coule toujours à torrent, réunissent des prostituées hollandaises (le boutthisme est la seule religion à ne pas faire chier sur la polygamie), et après avoir gouté les délices de... la bière artisanale, tous les moines vont à la distillerie pour prier le distillateur qui leur donne tant de joie de vivre.
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