Les Ghettos de la Désencyclo
Bienvenue à Orléans, là où le cœur fait fleurir les lys. Mais derrière l'aspect cartes postales de la ville, ses arcades, son tramway ou encore sa cathédrale, c'est un véritable drame qui se noue à l'heure actuelle. Car depuis la création de la dÉsencyclopédie, ce sont deux communautés que tout oppose qui tentent tant bien que mal de cohabiter. Nous vous invitons donc à découvrir la face caché du Rêve 2.0, ou la catastrophe qui secoue actuellement la ville d'Orléans. Un dossier spécial présenté par Georges Abitbol.
Ségrégation raciale
C'est dans la modeste demeure de Georges Abitbol que commence notre périple. Il nous mènera jusqu'aux confins les plus malfamés que l'on puisse imaginer pour découvrir la misère et la pauvreté[1] qui y règnent. Comme tous les matins, Georges Abitbol entame le premier de ses trois paquets de Du Morier en attendant que son ordinateur termine sa phase de démarrage. Puis, entre deux gorgées de Scotch, il en profite comme à son habitude pour se rendre sur son site fétiche de la dÉsencyclopédie. Mais à chaque fois qu’il clique sur une page au hasard, c'est toujours le même constat de dÉsolation qui s'offre à lui !
Singes contre Poneys
S'il est deux communautés aux antipodes l'une de l'autre, ce sont bien les Singes et les Poneys ! Les Singes Savants séjournent le plus souvent dans les articles de qualité de la dÉsencyclopédie, bien à l'abri du besoin. A l'instar de leurs congénères, ils jouissent d'un accès privilégié aux postes à haute responsabilité tels que le Darwin préféré ou le dÉsencyclopède du mois. Leurs avis sont écoutés et respectés, leur style est à la fois adulé et sans cesse copié, leur inspiration est dÉbordante et sans limite. Mais sont-ils pour autant à l'abri ? Nous assiterons au cauchemard quotidien et à la descente aux fers à poney d'un Utilisateur qui, comme tant d'autres, n'a pas senti souffler le vent de crise de la dÉsencyclo. Nous partagerons son foin, son pré de fortune et sa peur de la chasse d'eau !
La misère équestre
Nous suivons à présent Georges Abitbol dans un cyber café d'Orléans où, comme chaque samedi matin, il retrouve d'autres habitués de la dÉ pour échanger avec eux les quelques annecdotes de la semaine. S'ensuivent alors de longs débats sur l'avenir incertain du site, le franc parler de plus en plus aggressif de ces jeunes auteurs ou encore le manque de respect envers les Utilisateurs seniors. Mais ce qui choque le plus nos amis, ce sont sûrement ces milliers d'articles insalubres qui hantent aujourd'hui encore la dÉsencyclopédie.
Et nombreux sont les amis de Georges Abitbol à partager cette vision pessimiste des choses :
D'autres Utilisateurs au contraire ne cachent pas leur amertume et n'hésitent pas une seule seconde à nous en dévoiler un peu plus encore sur l'ampleur du phénomène :
Mais alors quelles seraient pour vous les mesures à prendre pour sortir la dÉ de cette impasse ? Pourquoi personne n'est encore intervenu ? Et à qui profite la situation ?
Nous prenons quelques minutes pour remercier les Singes Darwin de leur accueil, puis nous sortons du cyber café toujours en compagnie de Georges Abitbol. Nous prenons à présent la direction du quartier Kévin, un de ces nouveaux Ghettos de la ville d'Orléans. Nous nourrissons le secret espoir d'y écouter le témoignage d'Utilisateurs qui, par un fameux soir de l'été 2005, ont tout perdu et se morfondent depuis dans la précarité et l'oubli de tous. Nous faisons la rencontre de Pat N', un afro-américain de France jouant le blues à l'harmonica sur le pallier d'une maison en ruine. Nous faisons mine de nous approcher, mais soudain, Georges Abitbol l'interpelle :
Après un bref aparté avec l'homme le plus classe du monde, nous parvenons à calmer les esprits et les vieilles rancunes. Puis nous nous adressons à ce pauvre Patrick, qui n'a pas l'air d'aller bien fort. Nous lui demandons pourquoi il s'est mis dans cet état déplorable, lui qui écrivait de si beau articles !
Mais en tombant comme vous le faites dans la facilité, vous n'avez pas peur au final d'être un mauvais exemple pour les jeunes IP qui nous regardent ? Ne risquent-ils pas à leur tour de sombrer dans la médiocrité lorsque les affres de la puberté leur feront pousser les portes du Poney-club de Melun ? L'avenir du site doit-t-il nécessairement ressembler à ceci[2] ? Nos questions semblent soudain l'embarasser et nous sentons que notre présence dans le haras se fait plus que gênante. Nous refusons donc poliment l'assortiment d'herbes grasses et de carottes tendues par ce cher Patrick N'Gouan et nous quittons le quartier Kévin. C'est après cet épisode que nous croisons très furtivement Ulysse Henry 31, perdu au beau du milieu du quartier québéquois, réputé à Orléans comme étant le plus insalubre et le moins sûr de toute la dÉsencyclopédie. Difficile de deviner les raisons de sa présence dans cette catégorie, il semble en effet crisser son camp du Count Gillet, un article quétaine chez les bibittes pogneuses de cul, t'sais ?[3]
Le cauchemard simien
Mais les temps changent, et certains Singes, autrefois intouchables, vivent aujourd'hui la peur à l'échine. Comment des Utilisateurs, pourtant couverts par la reconnaissance sociale, se font du jour au lendemain dépouiller de toute légitimité et expulser hors de leurs propres artcicles ? Comment trouvent-ils encore la force d'éditer ? Quelles sont leurs alternatives sur le long terme ? Autant de questions auquelles les Administrateurs de la dÉ ne connaîssent que trop bien les réponses.
Devançant de quelques foulées la cohorte d'Administrateurs bien décidés à en découdre, nous frappons à la porte du malheureux élu. Nous ne pouvons nous empêcher d'esquisser un léger sourire en pensant à la cocasserie de la situation, car cet Utilisateur, pauvre de lui, ne se doute encore de rien :
Nous faisons notre entrée dans le saloon de Laurent Petitguillaume en compagnie de Georges Abitbol. C'est une bien belle page d'Utilisateur que vous avez là monsieur Petitguillaume. Vous deviez[4], pardonnez-moi, devez en être très fier ! Ce serait bien dommage qu'on dut vous en séparer par la force, qu'en pensez vous ? Vous avez des projets pour l'avenir ? Où vous voyez vous dans trois ans ?
Ce dernier se propose de nous servir un café que nous ne pouvons refuser et disparaît derrière les portes battantes de sa cuisine à l'américaine. Puis soudain, le pas sourd et muet de la cavalerie se fait entendre. Faisant preuve de tact, nous ne dirons pas le moindre mot à Laurent Petitguillaume concernant le drame qui frappe à sa porte. Les Administrateurs de la dÉsencyclopédie entrent à leur tour dans le saloon.
Nous leur faisons signe que oui d'un hochement de tête silencieux en indiquant du doigt la direction de la cuisine. C'est le moment que choisit Laurent Petitguillaume pour claquer à grand coup de santiague les porte battantes de son saloon !
Le quart d'heure de vérité
Ecoute-moi bien, Abitbol ! Je vais compter jusqu'à trois, Alors nous nous retournerons et le duel commencera ! Chacun de nous lancera trois répliques, Un seul de nous aura le dernier mot ! Le plus rapide aura la vie sauve ! Et si je te tue Abitbol, mon compte[5] est bon ! Retourne-toi Georges, et adieu l'ami ! |
Le temps des roses
Forum:Big Brother/Georges Abitbol
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- SUP Georges Abitbol était pour moi comme un Père, un Dieu ! Il m'a recueilli alors que je n'étais encore qu'un orphelin et m'a immédiatement intégré à la Famille. Il a été mon professeur, mon conseiller d'orientation, mon patron et le parrain de mes enfants ! J'aurais donné ma vie pour le sauver, et même pris celle des autres pour lui rendre service ! Sa tragique disparition laisse un grand vide dans la Famille, un vide que je m'efforcerai de combler de mon mieux si vous me choisissez ! --Utilisateur:Pierre K. Ray
- SUP Georges Abitbol m'a toujours considéré comme sa petite fille adorée. Il me protégeait toujours des dangers de son milieu professionnel. Par amour pour moi, il m'avait obtenu un rôle dans le troisième volet d'un film retraçant sa vie réalisé par son neuveux Francis. Il faut parfois de la force douce pour délier un problème diplomatique, pas seulement de la force, car une femme dirige une Famille différemment. Je serai cette femme, debout ! --Utilisateur:Sr. Irène Marie Fortin
- SUP Il est vrai que nos relations n'ont pas toujours été très étroites ! Mais, si j'ai toujours critiqué ses méthodes, et ce dès mon plus jeune âge, je ne peux qu'être admiratif de l'homme et de la classe avec laquelle il fit face à la mort ! P.S. : votez pour moi ! --Utilisateur:Williams Ken
- SUP vielle marque d'habille our les clocherds --90.26.61.92
- GARDE
La nana aux cheveux bleus dit : | |
Reviens Georges ! Je t'aimais ! |
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