Paysagiste

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« Y a de la gélatine de porc dans les bonbons ! Ça veut dire que j’ai mangé de la viande ! Heureusement, je ne suis pas musulman, ou pire, juif ! »
~ un paysagiste végétarien à propos de son alimentation
« Le soja fait pousser les seins à cause de dérèglements hormonaux ? Mais non c’est une blague ! Sinon j’aurais vraiment l’air con à en bouffer toute la journée !  »
~ un paysagiste végétarien à propos de son alimentation


Le paysagiste est un être humain parasite qui essaie tant bien que mal de se conformer aux conventions sociales en se faisant passer pour un expert des plantes. Il appartient à la famille des marginalibus plantate manducare. Il se différencie par contre difficilement des végétariens.

Histoire

De tous temps, l’humanité a été peuplée de marginaux. Ces individus ont décidé, par amour de la paresse, de vivre en retrait de la société, et notamment du monde du travail. Ils vivent par conséquent chichement et comptent sur la solidarité d’autrui pour subvenir à leurs maigres besoins. Amis bienveillants de l’Homme, le marginal a traversé les âges sans connaître de bouleversements majeurs.

C’est au début des années 1960 qu’a lieu une évolution importante dans la lignée des marginaux. Certains d’entre eux ont acquis la science de l’élevage. Les autres ont percé les mystères de la cueillette et de l’agriculture. Les premiers ont évolué vers le stade des punks à chiens.

Les seconds se sont divisés selon deux conceptions du monde :

  • les hippies ont souhaité convertir l’ensemble de l’humanité à la marginalité afin de créer un monde à leur image. A grands renforts de coïts et de drogues, les hippies ont connu un certain succès à la fin des années 60 avant de retomber dans la marginalité.
  • les paysagistes ont souhaité aménager le monde afin d’améliorer leurs conditions de vie.

Les paysagistes sont donc des marginaux à qui la société a donné un travail dans lequel ils pouvaient exprimer leurs arts grâce à la montée en puissance de l’écologie.

Domaines d'intervention

Un célèbre végétarien paysagiste italien
Un végétarien paysagiste en plein travail
Grand sorcier blanc en train de parler de paysagisme et de végétalisme

Le métier des paysagistes consiste essentiellement à décider de l’emplacement résiduel des arbres en ville. Ils se distinguent des jardiniers essentiellement par le prestige induit par leurs six années d’études post-bac.

Ils peuvent aussi faire le métier d’urbaniste, même si c’est pas non plus très glorieux car tout le monde peut afficher cette compétence sur un CV.

Le projet de paysage

Lorsqu’il intervient dans un projet, le paysagiste tente de créer l’environnement le plus accueillant possible. Il veille à l’ombre et à l’ensoleillement, à la présence d’arbres fruitiers et de potagers, il s’assure que la ville soit parcourue de noues et que le sol ne soit pas trop artificialisé.

Il fait ça car il sait qu’une fois la mode de l’écologie passée, il perdra son travail et retournera au stade de marginal. Il devra alors s’alimenter avec les ressources disponibles dans l’environnement (manger les fruits des arbres, dormir à l’ombre sur la pelouse, se laver dans un bassin d’eau).

Dans leur vie personnelle, ils profitent également de leurs revenus pour parfaire leur vie d’ascète et anticiper le retour à la marginalité et à la raréfaction de leurs ressources. L’espace urbain étant très pauvre en animaux, ils s’obligent à devenir végétaliens (ils tentent ces dernières années d’intégrer des moutons dans les parcs afin de diversifier leur futur régime alimentaire).

Cette expertise écologique du paysagiste s’explique en grande partie par sa science du compostage. Il fait même des stages et des formations pour parfaire ce savoir. Il apprend par exemple comment mélanger les végétaux usés (herbe, feuilles, pelures, etc.) avec des résidus corporels, tels que poils, caca (notamment provenant de couches recyclables), crotte de nez, miel d’oreilles, cérumen de nombrils, résidu de fausses couches, etc. Le compost est en effet plus riche lorsqu’il contient de nombreuses sources d’azote.

La sorcellerie

Les paysagistes peuvent être considérés comme des sorciers puisqu’ils décident, à la place de Dieu, de la forme de la nature. Ils ont certains rituels pour appeler les esprits de la nature :

  • les échanges de graines
  • les danses pieds-nus autour du djembé (aujourd’hui remplacé par le jazz)
  • les habits voyants et colorés pour attirer les insectes polinisateurs.

Statut de la profession

Les paysagistes suivent la même formation que les architectes-artistes, mais n’y croient pas trop non plus. Selon certains scientifiques, ce sont des architectes ratés, mais qui présentent l’avantage de prendre en compte l’existence de la nature.

Ils persistent à croire qu’ils font partie de l’élite de la société, alors que ce seront juste des jardiniers qui n’auront pas cotisé durant leur années d’études. Contrairement à ces derniers, ils aimeraient bien avoir l’air sérieux, mais ils sont pour la quasi-totalité végétariens, ou pire, végétaliens.

Comme beaucoup d’artistes, ils savent qu’ils ne seront jamais reconnus de leur vivant. Malheureusement, ils ne seront pas reconnus non plus après leur mort.

Théories de l’évolution et paysagistes

Les paysagistes de Néandertal

Depuis quelques années, une nouvelle espèce de paysagistes est apparue. Ce sont des étudiants en architecture qui se sont pris de passion pour la nature. A la différence des vrais paysagistes, ces architectes-paysagistes ne viennent pas du monde des marginaux, ce sont des gens qui ont des parents plein d’argent et qui mangent bio.

Le dernier stade de l’évolution des paysagistes

A travers leur alimentation, ils anticipent le fait que l’humanité, comme les dinosaures, puisse disparaître. Ils ont donc décidé de faire comme les oiseaux : manger des graines. Ils habituent ainsi leur corps à leur future vie d’ascète. Ils pensent aussi que l’évolution va leur permettre un jour, eux aussi, de s’envoler.


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