Polyvalente
Les polyvalentes sont des établissements d’enseignement secondaire du système d’éducation québecois; à l’instar des lycées du système d’éducation français, ce sont des bâtiment servant au stationnement des adolescents pendant les heures de travail des parents. Il est à noter que l’enseignement secondaire au Québec peut aussi se perpétrer dans des écoles secondaires, pubiques ou plissées.
Historique
Les polyvalentes étaient traditionnellement divisées en cinq niveaux, à savoir : secondaire I à V (oui oui, en chiffres romains, pourquoi? On ne le sait pas vraiment). On pénétrait le secondaire par le niveau I vers l’âge de douze ans, tout dépendait du temps passé à l’école primaire. Le secondaire I se trouvait à être une garderie pour les grands enfants de 12 à 16 ans. L’élève passait à la seconde année du secondaire lorsqu’il avait fumé son premier joint ou bu sa première bière, selon la préférence de l’élève en question. Il est à noter que les deux étaient très souvent concomitants. Les polyvalentes se voulant un lieu de développement de la société de l’avenir, chaque grade était obtenu en fonction des découvertes personnelles des élèves. En effet, les élèves finissaient généralement par arriver à obtenir leur diplôme d’étude secondaire (DES) lorsqu’ils avaient maîtrisé l’art de la consommation de cocaïne ou d’héroïne, ou encore la confection d’extasy.
Depuis bientôt dix ans, le Québec a procédé à une réforme de son système d’éducation. Celle-ci constitue à un nivellement par le bas de l’enseignement dispensé dans ses établissements. En effet, étant donné la piètre performance des élèves sous l’ancien régime, le gouvernement a décidé de permettre à tous les élèves d’obtenir un diplôme. Cette décision a eu pour effet de relier la valeur du DES à sa désignation traditionnelle, ainsi que de rehausser le taux de diplômation.
Structure
Les polyvalentes sont divisées non seulement en les cinq niveaux susmentionnés, mais ont aussi des cours adaptés à une clientèle diverses. Il en existe deux types : l’éducation spécialisée et l’éducation professionnelle. La première tend cependant à disparaître, sa clientèle traditionnelle, appelée "ortho", étant maintenant de plus en plus incorporée dans les classes du secondaire général.
L'éducation professionnelle fut crée sous la prémisse du corrélaire de la loi de Murphy qui stipule que : L’école : c’est comme le poil, à quinze ans, on en a plein le cul. En effet, cette voie donne accès aux divers corps de métier traditionnels : menuiserie, mécanique, police, etc. En bref, ce sont les métiers qui nécessitent un marteau, ou tout autre objet contondant, dans l’exercice de leurs fonctions.
Généralités
De manière générale, les polyvalentes peuvent généralement accueillir quelques milliers d’élèves, optimisant ainsi le rapport personnel entre les professeurs et les élèves. En effet, ces établissements tentent de garder un rapport de trois cents élèves par professeur. Ce ratio a été jugé comme étant optimal par les plus grands pédagogues, démagogues et autres experts québécois de la communauté scientifique de l’enseignement.
De par la loi, les mêmes architectes doivent être employés pour concevoir les polyvalentes et les CÉGEP, ce qui explique les merveilleux tons de brun et de gris utilisés pour décorer le béton. Il est à noter que les bâtiments plus anciens ont, en plus des superbes couleurs mentionnées, de magnifiques verts guano, oranges ou encore de très décoratifs avocados issus des années 1970. Afin de bien différencier les deux types d’établissements, il faut porter son attention sur les graffitis, beaucoup moins élaborés sur les polyvalentes, que sur les CÉGEPS. Ce fait est simplement dû au manque de temps des élèves pour les rédiger, les étudiants des CÉGEPS ayant plus de temps libre, récupéré sur les heures de cours.
Le polyvalentes sont le théâtre de la vie des adolescents, par conséquent, elles sont témoins de moult « wedgies », activité qui consiste à tirer les sous vêtements d’un nerd, aussi appelé tronche dans la francophonie, de l’arrière vers l’avant en passant par-dessus les oreilles. La réplique traditionnelle de cette caste d’élève consiste généralement à barrer toutes les issues de l’établissement et à l’incendier ; action résultant en une tache noire sur un mur, le béton étant ignifuge.
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