Putaing-cong

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L'expression « Putaing-cong » est la transposition phonétique d'un symbole de ponctuation fort méconnu et uniquement reconnu à sa juste valeur dans la bonne ville de Toulouse. Elle a son équivalent à l'extérieur (NDLR : chez les parisiens) sous la traduction quelque peu folklorique et approximative de « point-virgule ».

Étymologie

Il est traditionnellement admis que la locution « Putaing-cong » a été constituée à partir :

  1. du nom « putain »: personne de petite vertu pour les uns, personne ayant la vertu de soulager les tensions pour les autres. Synonyme de « mère » d'où l'expression « fils de putain » qui a été dérivée de manière quelque peu redondante voire pléonastique (si, si, ça existe !! C'est dans le dictionnaire de la bravitude) en « putain de sa mère ». Bref, tout ça pour dire qu'il n'y a rien de sale là dedans.
  2. de l'adjectif « con »: qualifie un supporter enthousiaste, voire un pratiquant non moins enthousiaste de foot - handball - rugby - planche à voile - hockey sur glace - hockey sur gazon (les mêmes que les précédents en version fauchée : ils n'ont pas eu les moyens de se payer l'entrée de la patinoire) - curling - fléchettes - pétanque (rayer les sports que vous supportez/pratiquez : ça ne vous rendra pas moins con, mais ça vous fera un petit plaisir à pas cher. Pour un petit plaisir plus cher, cf. le point 1. A ce sujet, les supporters du PSG sont fortement avantagés, le Parc des Princes se situant non loin du Bois de Boulogne. Mais trêve de digression). Se dit d'une personne qui est « brave », et par extension, bonne.

On en arrive à la conclusion toute logique que l'expression Toulousaine « Oh putaing-cong » est une descendante en droite ligne de l'expression Marseillaise « Oh Bonne-Mère ».

Règles d'emploi

Comme toute ponctuation digne de ce nom, on peut employer l'expression « Putaing-cong » à peu près n'importe où dans une phrase. On évite cependant le début, on n'est pas chez les espagnols non plus. Cependant, la proximité avec la péninsule ibérique a conduit à une des particularités les plus remarquables de l'expression « Putaing-cong », à savoir que l'on peut la scinder en deux parties se retrouvant à chaque extrémité de la phrase.

Exemple: « Putaing, il fait chaud, cong! »

Le parler « Putaing-cong »

On ne parle pas le « Putaing-cong » n'importe comment. Ça se fait généralement avec une bonne dose d'accent, un ou deux jaunes dans le cornet et le teint rouge qui va avec. Bref, ça se pratique avec un minimum de coloration, syntaxique ou autre.

Quelques citations célèbres

« Putaing-cong, mais qu'il est cong! »
~ Guy Novès à propos de l'arbitre (Trad: enculé, l'arbitre!)
« Putaing-cong, mais qu'il est cong! »
~ l'arbitre à propos de Guy Novès (Trad: je t'emmerde!)
« Putaing-cong, mais qu'il est cong! »
~ Philippe Douste-Blazy à propos du juge du Tribunal Correctionnel de Toulouse qui l'a condamné dans l'affaire des fichiers de parents d'élèves (Trad: enculé, le juge!)
« Putaing-cong, mais qu'il est cong! »
~ le juge du Tribunal Correctionnel de Toulouse à propos de Philippe Douste-Blazy (Trad: je t'emmerde!)
« Putaing-cong, mais qu'il est cong! »
~ Sacha Guitry à propos de lui même (Trad: j'en ai sorti une bien bonne!)
« Putaing-cong, mais qu'il est cong! »
~ Le mangeur de cassoulet à propos de lui même (Trad: j'en ai lâché une bien bonne!)


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