Rodez

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Rodez est une ville un peu à l'ouest mais pas trop, un peu au sud mais pas trop, peuplée de gens mais pas trop.

Histoire

Rodez est connue pour avoir accueilli le premier prototype de chantier de fabrication de montagnes. Malheureusement, le test a complètement dérapé et a laissé place à un vaste plateau connu sous le nom de Larzac. Rodez a donc démantelé le chantier et a investi dans le vent. C'est donc la seule ville de France à posséder des conditions venteuses maritimes, en pleine terre. C'est aussi pour cela que les vaches du Larzac sont penchées, et qu'on a constamment l'impression que les gens vous mènent en bateau.

Population

Les habitants de Rodez sont les Rodéziens et non pas les Ruthénois comme certaines rumeurs laissent entendre dire. La langue des rodéziens est le Vindubodiou, mélange entre onomatopées et moustachages (sortes de mots bredouillés dans une moustache). La population des moins de 30 ans dépasse rarement les 12, vu que la plupart des jeunes fuient vers Toulouse ou Albi. On compte 4 bovins par habitant. Le sport local est, comme à de nombreux endroits de France, la délation où d'ailleurs se jouent chaque année les championnats du monde dont Rodez se trouve encore détenteur du titre depuis 1985. La médisance, elle, n'est pas un sport mais un caractère typique. S'occuper de la vie des voisins ainsi que de leur comportement, contribue à l'épanouissement total des autochtones. La population Rodézienne est par ailleurs très croyante et possède au cœur de ville de nombreux édifices religieux. La pratique dominicale, voire quotidienne, est sûrement là pour expier les médisances chroniques et l'intolérance générale, à moins qu'il ne s'agisse simplement de se montrer à l’Église vis à vis des voisins. La ville est également dotée de la dernière brigade de guestapo en fonction, hébergée au commissariat de police, rebaptisée la B.A.C (Brigade anti Cabanis)celle-ci opère dans les rues, comme jadis.


Mangeage

A Rodez, l'aligot et le roquefort coule à flot. L'aligot est une sorte de purée de patates mélangée à des tas de fromage, genre tome fraîche. Pour un aligot réussi, le fil dentaire est de mise. Généralement, l'aligot s'accompagne de tripous (petits rouleaux de trucs pas clairs dont les bouchers ne savaient pas quoi faire et qu'ils ont eu l'idée de fourguer aux touristes en leur disant que c'était local). Par ailleurs, à Rodez, on est fin amateur de charcutailles à base de cochon.

Dicton : « L'aligot file, file, et c'est la fête. »


L'Estivada


L'Estivada est aussi appelée Woodst-Òc, car les fondateurs de ce grand rassemblement du sud de la France se connurent lors d'un petit festival qui eu lieu en 69 (année érot-òc), près de Nèu Yòc, dans le département voisin du Cantal.
Chaque an-née (pour la prononciation de ce mot, voir l'article consacré au patois aveyronnais, sur la page Aveyron), a lieu, à Rodez, à la fin du mois de juillet (donc au début de l'hiver), L'Estivada de Rodez, qui rassemble tout le monde artistique de l'Occitaniche. Sorte de grande (ker)messe, elle est réservée aux derniers phénomènes (ou phonèmes, pour faire court, voire faux-nems) qui ne parlent qu'en patois. C'est-à-dire les trois chanteurs occitaniches encore en vie (dont un, qui est quand même cliniquement mort depuis le coup involontaire de matraque qu'il a reçu lors de la mémorable ''Lutte du Larzac'', en 1971), douze universitaires à moustaches (dont une universitaire barbue), et environ deux centaines de jeunes étudiants — ou plutôt estudiants —, parmi lesquels la nombreuse descendance desdits universitaires, ainsi qu'une trentaine de Japonais, car ils sont partout ceux-là.
Au programme : les concerts des deux survivants (des spectacles hauts en couleurs rouge et jaune), des conférences données par les universitaires (pour expliquer pourquoi il ne faut pas débrancher le troisième chanteur, figure de la lutte éternelle contre… euh contre… enfin, on ne se souvient plus très bien), des échanges entre les jeunes étudiants, en anglais, en espagnol, en allemand, en japonais (car c'est quand même plus simple qu'en patois), et le grand final où tout le monde se lèvent (sauf le chanteur que l'on ne doit pas débrancher) pour entonner, au garde-à-vous, "Se canta" (en patois, mais on distribue des feuillets pour avoir les paroles), un hymne patriotique au souvenir de l'Atlantide, la patrie des Occitaniches. Parfois, il y a de bonnes surprises dans la programmation sur la grande (s)cène — Zebda, Massilia Sound System, Francis Cabrel, etc. —, quand les agents artistiques des artistes réussissent à faire croire aux organisateurs que leurs groupes chantaient en patois — alors, qu'en réalité, ils chantent en langue d'oïl, en anglais, en arabe et en japonais, mais comme ils fichent des drapeaux de l'Occitaniche sur le côté de la (s)cène et derrière le batteur (pour lui faire un peu d'ombre), les organisateurs n'y voient que du feu. De toute façon, entre nous, ils s'en fichent, du moment que ça consomme à la buvette.
Allez, on se retrouve à L'Estivada ; et, comme on dit là-bas : "Anem Òc !" (chauds les nems, chauds !).


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