TTC
TTC, une suite de trois lettres : Un T, puis un T, et enfin, un C. Oui, vous l'aurez compris, on est bien dans un article sur "TTC", vous ne vous êtes donc pas trompé.
Non, car c'est courant que les gens se trompent ici[1], parfois ils se croient sur un articles alors qu'ils sont sur un autre, bon voilà, comme c'est pas des futés ceux qui viennent ici, faut leur expliquer, c'est fastidieux comme travail. Et puis bon, je suis pas là pour ça moi !
Donc comme ça vous voulez que je parle de TTC ? Mais dites, je paris que vous n'êtes même pas capable d'écrire un article là-dessus. Et vous voudriez en plus que je le fasse à votre place ? Non mais franchement, Vous me prenez pour qui ?
De quoi on parle en fait ?
Je ne sais plus. On Je voulait que je fasse un article sur TTC, mais bon voilà, c'est fastidieux comme travail. Et puis, je suis pas là pour ça moi ! Il faut me comprendre, il faut comprendre.
Cependant, On Je a voulu que je fasse quand même cet article sur TTC, donc je vais parler de TTC, tout en ne parlant pas vraiment de C, en fait je resterais dans le sujet tout en étant en dehors, je vais inventer le Hors Hors Sujet ! Vous comprenez ?
Quoi non ? Vous voulez vraiment que je vous fasse un article classique bourré de clichés pas drôle déjà vus cent trentre fois et des références stupides à "Toutes Taxes Comprise" et "Triphényl 2.3.5 tétrazolium chlorure" ?
Quoi oui ? Mais vous allez pas commencer à m'emmerder dans la première section de mon article, je ferais ce que je veux, et je mettrais n'importe quoi, si je veux mettre un pudding et bien je mettrais un pudding !
Et si vous êtes pas content vous n'avez qu'à sortir, allez ! Oust ! Du balai !
Ah ! Vous me harcelez en plus. Vous voulez vraiment pas me lâcher la ligne un peu ?
Vous êtes toujours là donc ?
Mais comprenez qu'il existe plein d'autres choses bien plus merveilleux qu'un article écrit en une demi-heure par un auteur payé par les services communistes qui complotent contre vous en ce moment même. Oui, sortez dehors et balladez-vous dans l'herbe verte, sentez ces jolies fleur, regardez ce magnifique faucon crécerelle qui fait du surplace dans le formidable ciel bleu plaquée de merveilleuses traces d'avions. À part si vous habitez en pleine ville, alors vous sentirez le pot d'échappement des voitures, mais cela vaudra bien mieux que la suite de cet article croyez-moi.
Mais dans ma volée, j'ai toujours pas répondu à cette question qui est la problématique de la section : De quoi je vais parler ? Je ne sait toujours pas d'ailleurs, mais pas de TTC.
Un groupe de musique, une molécule de chimie, un sigle, parler de tout ça en même temps et en essayant de faire un truc drôle, mais je suis vraiment pas équipée pour ça moi !
Oui mais maintenant je suis obligé de faire n'importe quoi.
N'importe quoi !
Parler de tout et de rien, sans aucun sens.
Insensé !
Ecrire des mots qui n'ont de rapport entre eux, mais qui riment, c'est déjà ça.
Encensé !
Et de faire des hors-sujet.
Réduis à parler avec soi-même !
Mais de quoi on parle ?
Je ne sais plus
Toi non plus ?
Oui
Moi j'ai quand même une idée.
Ah ?
Mais je suis assez divisé.
Je ne peux pas dire le contraire
En attendant, de quoi on peut parler ?
De tout ?
De rien ?
Surtout de rien.
Rien du tout.
Tu ne deviendrais pas fou ?
Non, j'ai seulement l'impression qu'on me lit.
Qui ?
Les lecteurs...
Ah ?
Oui !
J'y aurais jamais pensé.
Ah ?
Oui !
A part ça, de quoi on devait parler ?
Je ne sais plus.
Préhistoire de l'article
Au commencement
Je ne sais plus vraiment quel jour exactement nous étions, c'était la fin du mois d'août, cela m'est arrivé en plein sur la tête. Quelqu'un venu de nulle part, était rentré chez moi en pleine nuit. J'étais en train de finaliser un de mes articles sur la Désencyclopédie au premier étage, la porte claqua d'un coup et il commença à monter les escaliers. Il en était déjà à la moitié, Mais je n'eu même pas le temps de frissonner que j'entendis un bruit :
Et là je compris que c'était quelqu'un d'important ! Je me précipita donc vers l'escalier pour aller le...
(Quelques heures après)
Je me réveillai, il n'y avait plus rien, seulement un petit bout de papier, sur lequel était écrit ces mots :
Visiblement, on avait écrit ce message sur une liste de course. Peu d'importance; c'était le premier signe d'une suite infinie.
Oisiveté et rappel à l'ordre
Comme tout bon sceptique, je ne pris pas en compte ce signe et continua tranquillement ma vie comme avant, le mois de septembre se passait bien, je n'avais pas de problème et en profita pour écrire tranquillement un nouvel article.
Pendant tout ce temps, les nuits étaient calme, pas de tueur en série échappé d'un asile psychiatrique dans les parage. Tout va bien. Seulement une nuit[2] de fin de Septembre où je m'était réveillé en sursaut à cause des cinq kilos de chat qui s'était écroulé sur moi.
Bon chat, bon chat, bon ch..Ouaïe ! Sale bète !
PUM
miiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaooooooouuuuuuuuu
SPLORTCH
Après ce petit interlude onomatopial, j'entendis un petit bruit dehors. je me précipitai dans le salon, ma grande fenêtre qui donnait sur la forêt à côté de chez moi[3], était complétement ouverte. Je regardai par celle-ci, il y avait beaucoup de vent dehors et il pleuvait. Et là que vois-je ? Perdu dans la brume, la pleine lune dans le ciel noir, deux yeux rouges de sang me fixaient.
C'est là que je compris tout : des administrateurs ! Avez-vous déjà vu des administrateurs en pleine nuit rôdant autour de chez vous lentement, mangeant leur dernière prise devant vous et hurlant :
J'avais beau leur lancer de la viande fraîche offerte hier par de gentils mamans qui voulait étrangement s'en débarrasser, rien n'y faisait, ils ne se calmaient pas.
Les râles ne cessèrent qu'à la fin de la nuit lorsque le soleil fit son apparition au loin à l'horizon. Après avoir remis ma table, mes chaises en place, remplacé ma vitre, et réparé mon mur, je me mis en route vers ma chambre, je poussa donc ma porte demi-déchiqueté qui y menait et cria :
Il me répondit :
Non, non, ce n'est rien. Bon chat !
Je m'allongeai sur mon lit de tout mon long, le plafond m'observait. Je relevai ma tête tout de même de temps en temps, pour essayer de comprendre où j'étais. Mais cela n'y faisait rien, pas de familiarité, comme assommé. Le matin, la porte ouverte, les rideaux retirés, pas de lumière. À quoi pouvais-je bien penser ?
Pour l'instant, même après tout ce qui venait de se passer, TTC était bien loin, loin, loin. Diverses pensée me venaient parfois. Mais aucune certitude, que des coïncidence[4]. Le hasard était si près, près, près. J'avais vaguement l'impression de dire des choses qui ne veulent rien dire...Non ! Ce n'était qu'une impression ! Esprit anarchique comme il avait l'habitude d'être. Et le chat qui me regardais. Que devait-il se dire dans sa tête ?
"De toute façon, Mon maître, c'est qu'un gros con"
"Celui là, il a vraiment une tête de con",
"J'aime pas le bleu de la pièce, ça fait bateau.",
"J'AI FAIM ! MANGER !",
"Miaaou"...
Encore une question partielle à laquelle je ne peux répondre de moi-même, peut-être que je devrais lui demander un jour. Tout ça pour en venir au fait qui m'intéresse. Cela concerne le chat justement.
Car c'est quand je le vis prendre un couteau pour se couper la patte, puis inscrire sur le mur de son sang :
Que j'ai commencé à avoir un léger doute. Le téléphone a alors sonné, cela me surpris énormément, Coïncidence ? Je voulais savoir ! je me suis donc précipité dessus comme une bête en furie.
J'attrapai le téléphone et répondit d'un coup sec :
On me répondit alors d'un calme étrange, alors que mon chat se pansait la patte avec un bandage trouvé dans la boite de secours,
Je ne savais que penser. je me laissa tomber sur une chaise, de fatigue, de désespoir, et de peur. Je me suis assis comme si je devais déposer toute ma douleur, toutes mes souffrances sur cette chaise en dessous de moi, je...
Remise au travail
Avec toutes ces menaces, ce que je devais faire apparaissait comme très simple : écrire ce putain d'article sur TTC. Mais j'étais vraiment en manque d'idées. Mon chat a bien voulu m'en proposer quelques unes, j'ai en effet disserté avec lui plus d'une fois sur le contenu de cet article. Il me disait que j'aurais dû tourner le groupe de musique comme des philosophes. Et me proposait la philosophie de Platon qu'il étudie intensément ces temps-ci. Mais j'ai refusé et ai demandé à mon rat qui lui, un peu plus moderne, proposait Kant alors que mon chien lui parlait de Nietzsche.
À la fin, j'ai quand même refusé toutes les propositions et me suis dit que pour avoir des idées comme ça, les animaux devaient vraiment être stupides !
J'étais ainsi obligé de penser à ça tout seul et, non-habitué à cet exercice mental, Je dus faire énormément de pause. On ne peut pas dire que ça avançait. Mon esprit distrait par quelques pensées furtives n'arrangeait rien. Je stagnais. Mais, étrangement, mon chat[6] insistait à chaque fois pour que je reprenne le travail. Mais pas avant d'avoir terminé ma pâtée et mangé toutes mes croquettes
Je continuais donc à penser ce que pouvait m'inspirer TTC.
Ah non !, si tu reste là, on va encore m'accuser de plagiat sur un autre article et me trainer en procès, comme un chien ! Je dois déjà payer les droits sur Devos, je vais pas dépenser un million de plus ! Si jamais tu veux venir ici, c'est sous un autre nom !
Oui bon si tu n'est pas content, tu n'a qu'à faire comme eux.
Qui ?
Mes lecteurs...
Ah ?
Oui !
De quoi tu devais parler déjà ?
Et toi, tu es qui en fait pour me reposer ces questions ?
Je ne sais plus.
Ah ?
Oui !
Rédaction de l'article
Conversation avec quelqu'un
Me voilà donc devant une feuille pour écrire ce fichu article. Je rejette un coup d'œil très rapide sur le mur.
Sujet : TTC
À rendre pour le : <jours inconnu> <mois inconnu> <année inconnue> à 17h00<heure erronée>
Angoisse de la feuille blanche, attendre, l'humidité, l'air étouffant de la cave, mes chaines au pied, une petite porte s'ouvre au plafond.
Je n'ai pas le temps de répondre qu'il l'avait déjà fermé d'un coup violent. Et bien ? Que me restait-il à faire maintenant ? Que me restait-il tout cours ?
Qu'est-ce donc cette voix qui me parle si délicatement en ces temps si troublés ?
ah...
Oui mais non, là ça va pas le faire.
Bon on va faire avec ce qu'on a. En quoi tu peux m'aider donc ?
Naan, mais qu'est-ce que c'est cette voix en résonance ? Il y a pas marqué Jeanne D'Arc[7] ici ! Tu me prend pour qui ? Pour un fou ?
Bien sûr !
Qui ?
Ah ?
Ça fait un peu gag de répétition ce truc "Ah ?" "Oui"...
Oui.
Nan, je comprend toujours pas pourquoi il écrit ça l'auteur.
J'aurais bien envie de répondre "Je sais plus" mais je l'ai déjà dit quelque part plus haut et j'ai pas envie de me répéter. Donc le temps que je réfléchisse à une bonne réplique, je vais te répondre "Hier, j'ai mangé une pomme[8].". Voilà, je te passe la main.
Pas plus qu'une pomme, et c'est très bon tu sais ?
Tiens attends, j'ai trouvé ! "Nous en étions au moment où tu devais m'aider".
Pas plus qu'une pomme.
Mais qu'est-ce que t'a à me poser cette question tout le temps ? Mais arrête de me harceler bon sang ! Tu veux que je dise quoi, TTC peut-être ? Non, mais franchement, j'arrête pas de te dire que j'en sais rien !
Bah c'est pas ma faute !
Fait !
Attends oui, TTC ! j'me souviens ! Att...
Et merde !
Conversation avec personne
Bien, maintenant je n'avais plus personne pour m'aider et mon imagination était parti en vacances.
Oui, mais t'est sensé être au moins parti quelque part ailleurs qu'ici. Et tu m'avais aussi dit que tu allais aider les autres gens !
Faut dire que si tu les aides pas !
Bien, elle ne m'embêterait plus. Donc, j'étais maintenant vraiment seul. Je regardais à gauche, personne, je regardais à droite, personne. Comme il n'y avait plus que lui, je décidai de lui parler !
La chose terminée
... Je remarquai que personne m'avait pris pour un con. De plus je remarquai également très vite l'impossibilité de le dénoncer à la police.
Peu coopératif, ça finissait toujours dans une ambulance psychiatrique. Franchement, les docteurs qu'est-ce qu'ils pouvaient bien espérer ? Peut-être me faire peur avec leur miaulements ? Non ! Non ! Non ! Je ne suis pas dupe, sachez le bien ! Ou peut-être était-ce mes compagnons de cellules ? Pourtant ils étaient pas enfermé avec moi, seulement dans une cage devant ma propre cage. Je ne sais plus trop.
Mais mon chat finissait toujours par obtenir par je ne sais quel moyen, ma libération et me ramenait chez moi en cage. Et me disais de ces mots doux :
On n'avait qu'à ne pas me désigner pour cette réécriture la prochaine fois !
T'est toujours là toi !!!
Conclusion
Comme dans toute histoire, ce que je raconte dois se terminer en queue de poisson amputé de façon à ce que le membre découpé aie une forme de nœud papillon. Enfin, je verrais bien comment ça se terminera.
Déjà assez construit comme il faut, cette réécriture doit sûrement en décevoir quelques uns. Cela est vrai, je dois faire mon mea culpa, je n'ai pas expliqué une seule fois ce que TTC pouvait signifier.
Alors, que faire pour vous satisfaire, lecteur exigeant ? Peut-être essayer d'écrire une esquisse de ce qu'aurait pu donner l'article si je n'avais pas divagué comme je l'ai fait.
TTC
TTC est un ... Quoi qu'est-ce ..
Notes
- ↑ Ahah ! Vous croyez vraiment que j'allais faire une note sur ça ? Faut vraiment être un abruti ! On ne vous a jamais appris qu'il ne faut pas toucher aux petits "[1]"
- ↑ Oui, c'est toujours une nuit, parce que un jours, ce serait vraiment pas drôle
- ↑ La campagne, la campagne
- ↑ Phrase à méditer, essayer comme moi d'écrire n'importe quoi n'importe comment et vous aussi, épatez tous vos amis
- ↑ Je voudrais signifier aux lecteurs de cet article que je ne fais jamais ce bruit lorsque je me précipite sur le téléphone. Si j'ai écrit cela dans cet article et que j'ai creusé très profond dans mon imagination un onomatopée que je n'avais jamais ouïe, pour ainsi dire. C'est simplement pour vous mes lecteurs, je pense à vous, donc s'il vous plait vous aussi, exprimez votre amour pour moi et mon humour en riant, oui, gaussez-vous, je vous en supplie, et même si vous ne le faites pas pour moi, faites-le pour eux.
- ↑ Je n'arrête pas d'en parler, mérite-t-il autant d'attention ?
- ↑ Non, ça a rien à voir, je voulais juste vous dire que j'avais une petite envie de vous prendre pour un con, mais ça passera sûrement
- ↑ La pomme est le fruit du pommier et plus particulièrement du pommier domestique, arbre fruitier largement cultivé. L'étude de la culture des pommes constitue une partie de la pomologie, la pomologie englobant tous les fruits à pépins. La pomme est comestible et a un goût sucré ou acidulé selon les variétés. (Vous aussi, entrez dans la secte de la pomologie)
S'il vous a enthousiasmé, votez pour lui sur sa page de vote ! Ou pas.