Utilisateur:Young-Man/Moi et Josette

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Une romance inachevée.


Situation de base

Ça c'est Josette et ça c'est moi.

Pas besoin de développer plus que ça la situation de base, ça risquerait de troubler ou bien encore d'embrouiller le lecteur. Passons directement à l'intrigue principale et aux rebondissements qui vont émailler la suite de notre histoire. Quand je dis "notre", je veux surtout dire "mon", etant donné que ce n'est pas vous qui l'avez imaginée, conçue ou bien écrite ! Me trompes-je ? Non ? Bon. D'ailleurs, et cela n'a pas grand chose à voir, ne trouvez vous pas cela absurde que l'on dise "mon histoire" alors que le mot histoire est féminin et que par conséquent l'on devrait dire "ma histoire" ? Mais qu'importe, passons à la suite.

Annexe n°1: Une précision

La photo présentée un peu plus haut est assez ancienne. Depuis lors, Josette et moi avons bien vieilli... Je vais tâcher de trouver une photo récente. Mais en attendant, je vous propose de continuer votre lecture (et là, l'on peut bien dire "votre" vu que c'est bien vous qui lisez) et de ne pas prendre trop en compte cette subtilité temporelle qu'est la décrépitude des corps. Imaginez Josette comme la jeune femme que vous pu apercevoir ci-dessus, et moi comme le jeune homme qui l'accompagnait.


Un triste destin

L'on peut bien l'avouer maintenant, le destin de moi et de Josette fut triste, non, pas triste, le mot "tragique" me semble en ce cas-ci bien plus adapté; tragique à bien des égards fut notre destin, le destin de moi et de Josette. Mais, par peur de détruire trop tôt le suspens qui règne tout au long de cette épopée, que dis-je, de cette épopée ? De cette simple romance à la beauté fragile. Par peur de détruire prématurément ce suspens, je passe directement au chapitre suivant de notre histoire. Non, pas la votre ! La mienne !

Moi et Josette c'est avant tout une pièce de théâtre

Christian Clavier et Didier Bourbon dans le rôle de moi et Josette. (Ben non, c'est pas une image tirée de la Cage aux folles, qu'est ce qui vous fait penser ça, à part le fait que l'on tombe dessus si l'on tape Cage aux folles clavier bourdon sur Google ?)

La pièce contant dans un style décalé les mésaventures amoureuses que nous vécûmes , moi et Josette, fut écrit au tout début de la sixième décennie du vingtième siècle par un écrivain qui nous connut bien, elle et moi: Samuel Beckett. Pas le mais un homonyme qui lui ressemblait vaguement et qui écrivait comme de la merde dans un style pseudo-absurde mais qui réussissait toujours à se faire éditer et à être jouer dans quelque grande salle de spectacle parce qu'il s'appelait comme Samuel Beckett.

Mais sinon, moi et Josette avons trouvé la pièce sympa parce que l'on s'est reconnu dedans et qu'elle racontait très précisément ce qui a fait le drame de notre vie.

Une page extraite de la pièce


-Scène 18, Acte XIII-



Moi. — Tu dis ?
Josette. — Non, je ne dis pas.
Moi. — Oh...
Josette. — Oui.
Moi. — Qu'ai je donc fait pour mériter une telle haine de ta part ?
Josette. — Tu fais l'amour comme les dieux n'ont point voulu qu'un homme ne le fit jamais.
Moi. — Oh...
Josette. — Oui.
Moi. — Fais tu référence à ce qui se passa l'autre jour dans la baignoire chez ton arrière-grande tante Clothilde qui nous avait laissé les clés de son appartement dans l'espoir que nous allions nourrir quotidiennement son fidèle clébard Kiki II, le bien nommé ?
Josette. — Oui.
Moi. — C'est une accusation grave, Josette, chère Josette.
Josette. — Oui, j'en ai confiance.
Moi. — Ne veux-tu pas plutôt dire: J'en ai conscience ?
Josette. — Oui, bien sûr. C'est évident.
Moi. — Je me disais aussi, ça peut pas exister.
Josette. — Non. Certaines choses, il est vrai, ne devraient pas exister.
Moi. — Est-ce une nouvelle référence à un évenement qui nous toucha très personnelement, toi, moi et Kiki II ?
Josette. — Je ne le prétends pas.
Moi. — Mais tu le prétends.
Josette. — Oui.
Moi. — Je dois te dire quelque chose.
Josette. — Qu'est-ce ?
Moi. — Je ne sais pas.
Josette. — C'est bien.
Moi. — Oui. (Il fume toute une barre de shit en barre tout en regardant Josette se gratter délicatement l'entrejambe à l'aide d'un couteau à pain rouillé.)


- 1798 -