Nicolae Ceausescu
Ceaușescu, comme son nom l'indique, fut la première volaille septuagénaire de l'histoire. Pondue en Roumanie en 1918, elle fit merveille pour les fêtes de Noël en 1989, quoiqu'un peu trop cuite.
Mais, comme tout le monde était bourré, on s'est resservi deux fois.
Jeunesse
Ceaușescu arbora très tôt le label rouge de la volaille soviétique (voir fig. 1), ce qui expliqua sa propension à bomber le jabot en société (voir fig. 2). Non content de pérorer plus fort que le dindon Delafars, il s'imposa comme le Prince de la basse-cour en faisant caca en Tchécoslovaquie. Cette initiative lui valu la considération du Roi des grands animaux Français, réfugié en Roumanie en 68, année de la terrible grippe aviaire de 68.
La connerie
Ceaușescu est bien connu pour ses conneries.
La première qu'il réalisa consista à se marier avec une pintade du nom d'Elena Petrescu, qui, comme son nom l'indique, n'est qu'apparentée à la dinde.
La seconde connerie de Ceaușescu fut de s'affubler du titre de "Génie des Carpates", alors que c'était déjà pris par Dracula, une lessive roumaine (voir fig. 3).
La troisième connerie consista à essayer de copier Kim Il-Sung, humaniste coréen bien connu pour ses talents d'imitateur.
Ceaușescu fit bien d'autres conneries en se comportant comme une volaille. Notamment, il essaya de grimper aux arbres, et il fit croire qu'il était doué de la parole, dans une émission de télévision soviétique retransmise dans une ferme du Tadjikistan.
Le réveillon de Noël de 1989
Ceaușescu n'est jamais meilleur que lors d'un réveillon. L'édition de 1989 ne dérogea pas à la règle.
Un matin, il tenta de s'envoler avec sa pintade à destination d'une ferme des alentours, afin d'y picorer la bonne herbe nécessaire au maintien de son label Père Dodu. Mais l'équipage s'écrasa lamentablement dans un fracas de plumes et de becs, et il se traîna dans une basse-cour industrielle (ou "école", en ouzbek). Là l'attendaient des paysans avinés vêtus de haillons, qui manquèrent de politesse à l'égard d'Elena, et qui traitèrent Ceaușescu de plusieurs noms d'oiseau.
Le réveillon approchant, on se décida, après avoir torché les dernières bouteilles de vodka frelatée, de préparer la dinde aux marrons.
On cloua donc les jabots de la dinde et de la pintade devant la télé, pour que le monde entier puisse assister au lancement des festivités de Noël, car il est essentiel que les réjouissances soient simultanées, un peu comme dans une partie à trois, ou à quatre, ou à plusieurs ("partouze", en ouzbek).
Au lendemain du réveillon, on prétendit que Ceaușescu avait planqué de la bidoche pour l'hiver à Timisoara, mais c'était même pas vrai.
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