Châteaubriant

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Châteaubriant est une sous-préfecture / maison de retraite (rayer la mention de votre choix) de Loire-Atlantique. Ses habitants (enfin, ceux qui ont eu le courage de rester) sont les Castelbriantais.

La ville est située à mi-chemin et à distance idéale entre Nantes et Rennes, à la fois au milieu de tout et de nulle part. D'ailleurs, en cas de réunification de la Bretagne, les désaccords entre Nantes et Rennes sur la question de savoir laquelle de ces deux villes serait la capitale, Châteaubriant serait la candidate idéale : elle est la seule ville à avoir préservé son patrimoine gastronomique, alcoolistique, chômagistique, consanguinistique et xénophobistique de la région. Le drapeau « bleu-blanc-rouge » a d'ailleurs été un temps supprimé pour y implanter un drapeau européen et un « gwenn ha du » du plus bel effet.

Contrairement au Nantais qui ne peut pas saquer le Rennais, et au Rennais qui ne peut pas saquer le Nantais, le Castelbriantais, lui, ne peut saquer personne. Le moindre étranger qui chercherait à s'y aventurer serait, s'il est découvert, immédiatement noyé dans la Chère sous des litres de rosé. Les habitants sont des êtres charmants, en dehors du fait qu'ils adorent colporter des rumeurs ou emmerder le voisin. En même temps, le Castelbriantais n'a rien d'autre à faire car il est soit en retraite, soit au chômage. Le castelbriantais se remarque par son accent rural transformant les « é » en « eu » et son vocabulaire incompréhensible tentant à se rattacher au français tant bien que mal (mais surtout mal).


Toponymie

Il est possible de faire plusieurs hypothèses sur l'origine du nom de cette ville. En effet, le nom pourrait venir de “Château-brillant” (autrement dit ils astiquent le château tous les jours parce que c'est le seul atout à peu près potable de la ville) ou de “Château-Bruyant” de par les sales rumeurs que les habitants se transmettent sur leurs voisins.


Histoire

Moyen-Age

Vers 1015, un seigneur breton, Brient Ier, se perd en plein marécage, sur les bords de la Chère. Incapable de retrouver son chemin, il décide d'y construire une forteresse, qui devient Château-Brient. En 1488 les Français, menés par Louis II de la Trémoille, décident de prendre le duché de Bretagne et entrent à Châteaubriant (quelle drôle d'ideu y s' ont eu ces Françeu). Après avoir forcé l'entrée dont la porte n'était pas « crouilleu », ils tombent sur une garnison plus que réduite et imbibée d'alcool (car bretonne) qui cède rapidement (le reste de la garnison était parti ravitailler les caves au Leclerc du coin mais se sont paumés avec le Castelbus et n'ont donc pas pu revenir à temps.) 80 % de la ville est détruite. « C'est bien peu » aurait dit La Trémoille.

Renaissance

Bon il s'est bien passé deux ou trois trucs, mais on s'en fout.

XIXe siècle

C'est à cette époque que la municipalité décide de détruire les remparts afin que les vaches puissent circuler librement entre la Place de la Motte et la Place Saint Nicolas. Toutefois, la Porte Neuve a été sauvegardée afin de pouvoir se protéger momentanément de la pluie.

XXe siècle

Plus rien.


Eul' châtiaw

Le Château se dresse au beau milieu de la place des Terrasses. Il en reste pas mal de choses, mais « la moytieu d'la gawllri s'eut effondreu » car le bois y a été posé vert. Une sentinelle en ferraille monte la garde du haut de son donjon au cas où ces salauds de Français reviendraient.

Face à cette verrue immonde qu'est le « Théâtre de Verre » (qui est en fait en béton armé, seul le cube le surplombant est en verre) le château est la fierté des habitants de cette bonne ville.


Urbanisme

La ville se caractérise par une vision particulièrement novatrice de l'urbanisme (si si!). On remarquera particulièrement les intersections de type « 4 rues, 4 stops et un cédez le passage » (donc à qui est la priorité?), les quintuples ralentisseurs devant le Conservatoire (sans 4x4 point de salut!), ou encore , la mairie-giratoire-patinoire avec priorité à droite-sauf-au-milieu. Cela permet de divertir le conducteur castelbriantais (dont la moyenne d'âge dépasse facilement les 70 ans) ou d'effrayer et de perdre le conducteur immatriculé 35 qui est un réel danger public.


Quartiers

Cité Carfort / Route de Vitré

Quartier très silencieux (quoique...) où la moyenne d'âge avoisine les 90 ans.

Launay-Prieur

Forêt pour riches

Tugny – Ville-en-Bois

Forêt pour pauvres

Béré

(Prononcer « beu-reu »): Quartier vide la plupart de l'année, mais rempli d'ivrognes tous les ans au début du mois de septembre qui viennent boire de la bière, du rosé, du muscadet à flots et s'empiffrer de galettes saucisse. Ce qui n'est pas bu est automatiquement renversé dans la Chère. Donc les gens picolent et après avoir picolé urinent… dans la Chère. Donc ça sert à rien, mais c'est le floklore, c'est la « fwaya d'beureu » (Foire de Béré comme diraient ces salauds de Français du Maine-et-Loire)

Ville-Aux-Roses

Quartier touché par la pauvreté et un taux de criminalité digne du Chicago des grandes heures (d'après la mairie). Dans ce quartier, un nombre incalculable de jeunes se livre, passé 21 heures, au trafic de chocolat cramé sous les immeubles, principale activité lucrative du quartier. Il n'est pas rare que la police municipale retrouve une Xantia de trafiquants avec le coffre rempli de Kinder Surprise (c'est pour mieux planquer la came dedans, croit-on). Dans ce quartier, la langue française est méconnue (un peu comme dans le reste de la ville d'ailleurs où cette langue est souvent massacrée « eu qu'j'allands chelcheud'liawdans la saille » littéralement « je vais chercher de l'eau au puits »).

Choisel / La Ville Marie

Quartier construit en partie sur les restes d'un camp de prisonniers de la Seconde Guerre mondiale, avec aujourd'hui de jolis étangs et une belle base de loisirs.

La Baguais

Quartier en construction, à l'extrême nord de la ville, avec une route d'accès débouchant à perpète-les-oies sur la RD 178. Au vu de la vitesse de construction, la dernière maison sera achevée en 2148.


Transports

  • Eul v'eulo d'lavieiwll eu d'beureu au coin d'son feuyeu
  • La marche à pied
  • Le Castelbus : une ligne de bus très efficace, comptant dans sa flotte un seul et unique véhicule desservant tous les quartiers de la ville, les uns après les autres, dans le sens des aiguilles d'une montre. Ceci implique donc de ne pas être pressé, et surtout d'avoir de bonnes chaussures de randonnée car le sens de circulation du Castelbus étant unique, si vous partez, vous ne pourrez pas revenir.


Education

Aucune.


Culture

Aucune.


Commerce

Au fil des ans, les petits commerces du centre-ville s'éteignent peu à peu, au profit des grandes zones commerciales à la périphérie de la ville. Notez le superbe complexe “Leclerc-Intermarché” côte-à-côte, juste séparés par un grillage. Je n'ose pas imaginer le prix de l'étude de marché qui a abouti à les implanter tous les deux au même endroit.

Le réseau de transport étant très mal fichu, et les hypermarchés étant tous au même endroit, il faut compter à peu près 3 jours en Castelbus pour se rendre de Carfort à la zonne commerciale de la Ville-en Bois, et 7 jours pour en revenir. De toute façon ça va plus vite à pied. La dernière librairie ayant fermé, les gens ne commenceront pas à lire des bouquins (oui oui vous savez, ces trucs avec des pages). Le taux d'analphabétisme n'a donc pas fini d'être supérieur à la moyenne.


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