Pour vous, la Désencyclopédie a passé 24h à Hénin-Beaumont
De notre envoyé spécial
χλςmith ΤrismégistΞ ⇒
- le 11 avril 2014
Une population immigrée maltraitée, un maire sortant dévasté par une lutte dite antifasciste (nous pensons que c’est très grave de dire des choses comme ça) de plusieurs semaines, des rues grisonnantes et une qualité de vie rarement égalée dans les bas-fonds de Rio de Janeiro ? Les manifestants qui barraient encore rageusement la route d’accès à ce village merveilleux n’ont pourtant pas réussi à nous dissuader de nous y rendre. Une fois sur place, il fut par ailleurs très facile de constater leurs exagérations honteuses : non, Hénin-Beaumont n’a rien de toutes ces choses affreuses. Elles ont été déplacées dans le grand terrain vague de la tolérance derrière le cimetière, en début de semaine dernière par les services milicipaux, et maintenant tout va mieux. Depuis, ce berceau idyllique s’achemine doucement mais sûrement vers le prix du village le plus fleuri de France (métropolitaine).
Ce qui cloche à Hénin-Beaumont ? C’est seulement l’église. Les pains au chocolat à Hénin-Beaumont ? Ils y sont toujours chauds, sortant à toute heure du four de la boulangerie située sur la place du village. Et les vols de scooter à Hénin-Beaumont ? il n'y en a pas un seul. Pas un seul scooter. Tout juste un vol de perdrix surgit parfois pour rappeler qu’à Hénin, la nature a encore le droit de voler un peu.
Pourtant certains abjects objectent que la nouvelle mairie Front National est en train de tout détruire de ce paradis terrestre… Or il n’en est rien. Le parti le plus familial de France a bien l’intention d’en convaincre tout le monde. De là à envisager Hénin-Beaumont comme le nouvel écrin du bijou de famille Le Pen ? Il n’y a qu’un pas du tout que nous opposons de bon cœur. Car non, si Marine Le Pen voit grand, elle ne voit pas d'Hénin partout.
La rédaction est désormais logée gratuitement (car nous ne sommes pas une organisation politique, même si nous avons pu, de temps à autre, apporter notre soutien à des combattants de la Liberté tels que Franco, Staline ou Tito) dans l’ancien local squatté auparavant par la très discutable Ligue des Droits de l’Homme, que le nouveau maire sortant a expulsé comme il se devait. Il faut le dire, en l’espace d’un week-end notre rédaction a enfin rencontré ce calme que poursuivent inlassablement les hommes justes, qui ont donné leur nom au sommeil éponyme.
Pour vous, la Désencyclopédie a passé 24h à Hénin-Beaumont. Elle n’en repartira jamais.
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