Soutien de Dieudonné à Anne-Sophie Leclère : le Front National est écœuré
De notre envoyé spécial χλςmith ΤrismégistΞ ⇒ - le 27 juillet 2014
De prime abord, la nouvelle peut évidemment choquer. Ce n'est pourtant pas la première fois que le quenelliste effectue une telle récupération politique : Robert Faurisson, un professeur mort à Auschwitz en 1981, ou même Jean-Marie Le Pen, tombé en Algérie à la jardinière d'honneur en 1957, ont fait les frais de sa frénésie.
Ses pulsions pour les morts s'étendent même dans l'au-delà. En s'attaquant directement à Patrick Bruel ou à Magloire dans les vidéos qu'il poste régulièrement depuis son bunker en Ukraine, il semble également laisser sa passion déferler sur la mémoire de plusieurs vieilles célébrités qu'on croyait à jamais disparues. Toutes juives ou pas, est-il besoin de le préciser.
Ajoutons à cela cette quenelle, pour reprendre les mots du président du CRIF Roger Cukierman, « qu'il enfonce dans l'anus artificiel des rescapés de l'Holocauste et entre la symphyse pubienne et le coccyx des squelettes non poudreux des juifs morts pour la France, quenelle – le mot-même me dégoûte – que je suis bien obligé de qualifier de gros fist-fucking de malade dans le fondement de la mémoire de personnes que vous ne connaissiez pas mais qui je vous l'assure étaient toutes très gentilles », le fait qu'il défie la Mort en lui montrant son cul alors que manger des lasagnes au cheval homologuées aux normes européennes suffirait, et son célèbre goût pour la viande morte cuite vicieusement au barbecue, et nous comprenons finalement le FN, parti qui combat[réf. nécessaire] toutes les monstruosités[réf. non nécessaire].
La nécrophilie de Dieudonné, bien qu'elle ne soit pas encore interdite en Droit français par Manuel Valls, ne fait plus aucun doute quant à sa qualification juridique. L’article 225-17 du Code pénal punit d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende « la violation ou la profanation » de sépulture, ainsi que « toute atteinte à l’intégrité du cadavre, par quelque moyen que ce soit », et même que « non, je plaisante, elle ne condamne plus rien d'autre mais je voulais souligner toute sa vigueur et son exhaustivité, ce que d'ailleurs nous allons constater dans un instant. Allez je vous laisse. Ah, et je vends toujours ma 307 SW – photo ci-contre un platane, l'annonce est toujours valable, il faut juste rajouter qu'elle est toit-ouvrant maintenant. Allez, peace. ».
Difficile de nier l'évidence.
Une profanation de sépulture calculatrice et perverse
Il faut reconnaître que ce n'était pas facile, Anne-Sophie Leclère refusant depuis le début d'admettre son décès, avec une naïveté proche de la couleur blonde de sa chevelure. Ceci nous a conduit à pousser très fort notre enquête.
Il s'avérerait en fait que beaucoup d'hommes politiques grillés, mis au ban du peuple pour leur infamie, refusent ainsi de mourir. Leur corps, persuadé qu'il a encore des choses à accomplir comme par exemple son travail, errent entre les deux mondes, l'Enfer et le nôtre, et tente désespérément de revenir parmi les vivants.
Trop rapide, celle d'Anne-Sophie n'aura pas su la convaincre que c'en était fini.
C'est de cette manière qu'en pénétrant sa boîte Gmail à l'aide d'un courrier électronique, Dieudonné a, de cette perverse manière qu'est la sienne, profané la sépulture de la malheureuse aryenne. Mais ce n'est pas tout.
Une violation d'intégrité de cadavres difficilement autre chose que dégueulasse
L'intégrité d'Anne-Sophie Leclère n'est plus à prouver : profondément de droite, elle est allée jusqu'à démissionner de son parti le jour-même où ce dernier a renié ses idées en refusant d'admettre que Christiane Taubira lui faisait effectivement penser à un singe (en plus poilu), la reniant du même coup.
C'est ce que Dieudonné aura violé le plus fougueusement en annonçant qu'il irait d'arbre en arbre défendre son droit à la liberté d'expression s'il le fallait. Gorille au dos argenté de son propre aveu, il affirme haut et fort pouvoir apporter la quenelle qui apaisera toute cette histoire.
Et comme nous le disions le cadavérisme d'Anne-Sophie Leclère ne fait lui non plus aucun doute et la presse française saura comme nous quoi en déduire. Ce qui rend inexorable notre triste conclusion : 2 et 2 font toujours 5.
S'il vous a enthousiasmé, votez pour lui sur sa page de vote ! Ou pas.