Les Shadoks
Un peu d'histoire
Comme toute histoire, l'histoire des Shadoks est très loin d'être drôle. Peuple oublié, maltraité par les Gibis, massacré par la télévision française à toutes les époques, la civilisation shadokienne est schématisée, dégradée, appauvrie de ses fondamentaux.
Et pourtant cet élan shadokien tant décrié, qui n'est juste considéré de nos jours que comme le représentant de la débilité la plus profonde, est à la source de nos gloires les plus représentatives.
Ce n'est pas sans une profonde amertume, teintée d'une tristesse infinie, flirtant avec l'ivresse des profondeurs de la déraison, que nous tenons à signaler que Lorient et l'Occitan s'associent enfin avec le reste du monde pour dénoncer cette insanie.
Il est absolument inutile de se référer à tous les documents truqués édités dans les archives de l'INA ou sur l'Internet proposant des conneries du genre Wikipedia, ni aux encyclopédies à la mode, si ce n'est pour vérifier comment elles ont copulé les unes avec les autres pour accoucher d'un aussi gros mensonge.
Déjà, la photo ci-contre en fait foi.
Un peu de bon sens
Ils portaient un autre nom
D'abord, les Shadoks ne s'appelaient pas les Shadoks. Si leur langage ne comprenait que Ga, Bu, Zo et Meu on voit mal comment faire SH-AD-OK avec GA-BU-ZO-MEU. Par contre avec SHit, ADvice, OK on peut. On voit d'où ça vient !
En plus on ne s'appelle pas. Ce sont les autres qui t'appellent. La preuve.
Ils n'ont jamais appris à compter
Les Shadoks étaient des nuls, soi-disant. Mais alors, comment ont-ils pu inventer le zéro ? D'abord à leur époque il n'y avait pas besoin de compter.
C'est récent : depuis qu'on est trop nombreux on est obligé de compter (avec les autres).
La planète Shadok n'était pas plus plate que les autres
Jamais personne n'a parlé de « rondenète », mais de platenète, devenue planète, pour ne pas gâcher des lettres, ce qui nuirait à la couche d'ozone.
Elle n'était pas plus plate que les autres parce que c'était la planète Gibi qui était plate, enfin, soi-disant. La planète Shadok était informe et changeante. Comme la Terre. Mais ils croyaient que c'était mieux ailleurs...
Les Shadoks ne sont pas si bêtes qu'on le dit
Là, il faut modérer cette affirmation de bêtise des Shadoks, pétée et répétée dans les ouvrages qui leur ont été consacrés. Disons qu'ils sont différents des Gibis, donc pas bêtes de la même façon. Les Shadoks savaient écrire, et il ne faut accorder que peu de crédit à l'image de la pierre de Rosette située en haut de la page. C'est le résultat d'un vandalisme comme on en rencontre trop souvent sur les monuments historiques et les encyclopédies. On a découvert que bien plus tard leur écriture et ce ne sont pas quelques commentaires en sanskrit qui vont nous faire croire que c'est de l'hébreu.
C'est trompeur, il est vrai, car la barre supérieure laisse à penser :
Il est à remarquer que la barre supérieure horizontale est verte. C'est pour expliquer. Les Shadoks ne changeaient pas de couleur de stylo quand ils écrivaient une icône ! Elle représente leur planète, ronde aux bouts, et plate en haut et en bas, très proche de la forme de la Terre, dans le fond :
- quand il n'y a rien sous la barre, c'est qu'il y a zéro Shadok d'en bas dessous celui qui compte, et il dit Ga, en signe de désespoir, (Gasp ? On ne sait pas)
- quand il y a une barre...un Shadok d'en bas dessous, et il dit Bu,
- etc. Jusqu'à Meu. À partir de Meu, le Shadok ne compte plus : il y en a largement assez dessous pour entretenir et supporter son coin de planète à lui. Il est tellement épaté qu'il fait « Meuh » !
Forcément, le Shadoks d'en bas n'écrivent ni ne comptent pas exactement de la même façon : eux, ceux d'en bas, ont une barre inférieure pour matérialiser la planète Shadok et comptent les Shadoks d'en haut :
Les Shadoks étaient perplexes : voilà ce qui arrive quand on veut faire plaisir à tout le monde !
Là où le bas blesse [1] (traduction : là où ceux d'en bas font chier le peuple d'en haut), c'est que le « meu » des Shadoks d'en bas traduit une surcharge, une oppression des Shadoks d'en haut, du style Bu, ça va, Zo, ça va encore, mais Meu, salut les dégâts ! Un Meu pleureur qui ne saurait s'accorder avec le soucis d'égalité et de fraternité des Shadoks d'en haut.
Sans compter que pour normaliser tout ça et mettre enfin tous les Shadoks d'en haut sur un pied d'égalité avec les Gibis d'en haut il fallait agir et rapidement. C'est ainsi que le grand sorcier Shadok, qui avait également pris le pouvoir de grand chef Shadok, décréta que dorénavant il serait compté et dit que comme ça :
- Chaque Shadok d'en bas est un nombre !
- Chaque Shadok d'en bas a un successeur !
- Pour éviter d'obtenir le successeur d'un nombre, l'éliminer !
Tant que personne ne sait compter, ça marche...Ce qui prouve que les Shadoks ne sont pas si bêtes qu'on le dit, ils sont encore plus bêtes !
Les Shadoks croissent et se multiplient
On croyait qu'ils avaient disparu. Faux, nous sommes nombreux !
Les voitures Citroën
Les automobiles à la marque Citroën (car rien ne prouve qu'elles soient construites par Citroën) ont deux becs de Shadoks pour décorer leur calandre. Ces becs sont laissés là suite à la dernière opération de la chaîne. Ces becs sont tout ce qui reste d'un couple de Shadoks écrasés lors du test final de collision avec des piétons. Le reste des dépouilles est soigneusement nettoyé par les concessionnaires lors de la préparation du véhicule pour la livraison. Ce qui augmente le prix du véhicule neuf.
Ceci prouve qu'il y a encore beaucoup de Shadoks, ou bien queCitroën vend peu de voitures. Mais que Citroën se méfie : la ressource n'est pas inépuisable. Toyota compte d'ailleurs un jour racheter Citroën pour mettre fin au massacre.
Les pompistes, les pompiers, les pompes funèbres
Il y a un nombre important de gens qui pompent. Mais si les pompistes et les pompiers sont en diminution, les pompes funèbres font de plus en plus d'affaires. C'est triste, mais plus il y a de vivants et plus il y a de morts. On n'y pense pas assez ! Mais ceux qui font croître le nombre de Shadoks, c'est surtout ceux qui pompent l'air aux autres. Et ceux-là sont innombrables.
La langue de Shadok
Elle présente quelques différences avec le Volapük : étant légèrement plus râpeuse, sa préparation est différente :
- Préparer un court-bouillon
- La faire mijoter deux heures
- Retirer la peau et découper en tranches
- Agrémenter d'une sauce Gibiche
Mais non, ce n'est pas douloureux : il suffit d'accompagner d'un bon vin ! Et puis ce n'est pas nuisible à la reproduction des Shadoks. Contrairement aux politiques, ils ne se reproduisent pas avec leur langue.
Références et bibliographie
- ↑ Il faut signaler à ceux qui utilisent la dÉsencyclopédie pour faire leurs devoirs que ça ne s'écrit pas comme ça !
Juste pour mémoire alors, car elles sont toutes fausses, ou l'objet d'une thèse, ce qui est louche à une époque où l'on sait tout sur tout :
- Le Shadok dans la société dÉ 1968, Cohn Bendit, 2008 [réf. nécessaire]
- Shadok et dÉcadence, Antoine, 1968 [réf. nécessaire]
- Shadok , ou dÉ l’Éducation, Jean-Jacques Rousseau, 1762 [réf. nécessaire]
Portayl de l'Histoyre |
Si vous l'avez adoré, vous pouvez encore relancer le débat.