Ræspublikk Wladòzia

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Ræspublikk Wladòzia / Респюбликк Владосъ
Wladblas.jpg
Wladflag.jpg
Hymne : "Levan's Polka"
Devise : "Na Kovok å Na Gazok"
Ci-dessus : Drapeau wladòz pris dans le Grand Duché de Szölska.
Capitale Bråjtinÿakk dol’Ö
Plus grande ville Talanÿakk
Langues officielles Wladòz chtchÿrnois, wladòz szolskois
Langues régionales Wladòz méridional, Wladòz septentrional, Wladòz occidental, Wladòz austral, Wladòz quinquennal, Wladòz anal
Monnaie Yabùn, symbolisé par un V rayé de deux barres horizontales. Monnaie officieuse : la queue de rutabaga.
Roi actuel Wlad MDCCXVIII.VI
Fête nationale Le 14 mai, jour de la Saint Aproncule de Clermont, évêque et patron des Rutabagas.
Fuseau horaire RW ± ∞
Population Évidemment proportionnelle à la Convergence de Pļanÿok
Armoiries wladòz De sinople à la croix de gueule, aux Clefs d'Or de Talanÿakk en ses flanc dextre & flanc senestre, & en son centre le Saint Rutabaga.


La Ræspublikk Wladòzia (« Royaume Wladòz »), ou Wladòzyja, ou Wladòzÿa, ou Wladòzia, ou Pö, ou Wladòszija, ou Респюбликк Владосъ, plus connue sous le surnom imagé de République de la Scolopendre, est un territoire divisé en deux provinces, exactement situé entre l’Alaska et la Birmanie. La langue parlée, le Wladòz, bien que divergeant dans les deux provinces, est unique dans la mesure où elle donne à ses mots la signification qu’on leur accorde. Le symbole du pays demeure à tout jamais le rutabaga, compte tenu de son poids multifactoriel dans l’histoire, l’économie et la politique wladòz.

Histoire

Les wladòz dans l’Antiquité : précis sur la mythologie wladòz

La mythologie wladòz est l’exacte même que la mythologie borovoise, peuple à l’époque frontalier. De la naissance du peuple wladòz jusqu’au VIIe siècle environ (période qu’on nomme non sans ironie l’Ôrnoskaïa), elle domine les traditions et influe sur les modes de vie des autochtones. Polythéistes, les Wladòz devaient accomplir un rituel pour chaque dieu (pour un total d’environ 1, 603,224 dieux d’après les derniers recensements). En voici une liste des plus significatifs :

  • Xox-Aha : Dieu suprême, dieu de l’éternité, de l’éphémère, du début, de la fin, et des rutabagas. Tous les dimanches, les wladòz se frappaient à coup de marteau pendant deux heures.
  • Qåtorbnyx : Dieu de la musique, de la poésie, de l’enchanté et du pugilat. Pour lui, tous les mardis, les wladòz chantaient faux, afin de l’amuser.
  • Folkoxys : Dieu du jour et de la nuit, de la lumière et de l’ombre, des chambres noires et des néons. Tous les lundis 30 févriers, les wladòz fermaient les yeux les heures paires, et les ouvraient les heures impaires.
  • Vier : Né en sortant de son propre pied, dieu de la stupidité, de l’ignorance, de la débilité, et du jeu à prendre ou à laisser. Pour ce dieu, tous les jours, les wladòz fabriquaient un Vier en papier et le brûlaient. Vier aimait cela.
  • Ai : Dieu de la Mer, des eaux profondes, de l’écume et des vagues. Chaque samedi, les wladòz se remplissaient la bouche avec de l’eau et du Cif pour faire de l’écume.
  • Zxbwsxï : Dieu du soleil, de la lueur, de l’aurore et de la lumière du frigo. Chaque année, les wladòz regardaient le soleil pendant 12 heures consécutives.
  • Mimfol : dieu du vol, des oiseaux, des vents et des éoliennes. Une fois par mois, les wladòz se jetaient du haut de la Tour de Båbbëlh en criant « Kŭy- Kŭy », formule qui d’après des études récentes, servait à invoquer Mimfol afin que celui-ci se satisfisse. Fasse. Fesse. Soit satisfait.

L’Empire koläkien et la dynastie des Koläk.

Fils d’un paysan szölskois, le jeune Odoslav Wùn Koläk Apopectoromolskìhn décida à l’âge de 9 ans et demi de devenir empereur, afin d’imposer par la tyrannie et la répression une certaine justice dans ses terres natales où vivaient de pauvres citoyens agglutinés sous une immondice systémique leur forçant à induire une dépendance entre chacun d’eux et l’avenir de la nation toute entière, système politique calqué sur de ridicules modèles archaïques d’outre-wladòzya, qu’on appelait Dêmockråtszia. Derrière cela, il voulait entre autres réunir le peuple de Chtchÿrna et le peuple de Szölka dans une seule et même nation. Fort de ses ambitions carriéristes, le jeune Odoslav Wùn Koläk Apopectoromolskìhn se rendit à la capitale, dans l’établissement politique qu’il avait appelé dans ses Manuscrits & constats pré-révolutionnaires sur le désastre socio-politique de la nation chtchÿrnoise, à l’âge de 5 ans, la « burlesque cage des hémicycles de l’éhontée ignominie du vote et de l’illusoire progrès des débats superfétatoires», autrement dit le Parlement. Habile orateur et brillant avocat du malin, le jeune Odoslav Wùn Wlad Apopectoromolskìhn sut se servir des absurdes mécanismes de la Dêmockråtszia et prononça un discours en faveur de la dictature, du sang, de l’Inquisition, des castes et de la Peste noire. L’Assemblée fut émue par les mots du jeune Odoslav Wùn Koläk Apopectoromolskìhn, et vota à l’unanimité pour l’instauration d’une tyrannie despotique, le 3 août 514, à la tête de laquelle siégea en conséquence le jeune Odoslav Wùn Koläk Apopectoromolskìhn, qui ne se fit plus appeler « le jeune Odoslav Wùn Koläk Apopectoromolskìhn », parce que, convenant que « le jeune Odoslav Wùn Koläk Apopectoromolskìhn » était non pas trop long mais trop humble, le jeune Odoslav Wùn Koläk Apopectoromolskìhn changea son nom pour Koläk Ier.

Koläk Ier fit ériger sur l’exploitation de son père un gigantesque palais, le Palais Impérial de Bråjtinÿakk, dont

Sanguine représentant le Palais de Koläk

il ne nous reste aujourd’hui qu’une malheureuse sanguine griffonnée sur le permis de construire impérial.

Koläk Ier réalisa alors ce qu’il avait toujours voulu, c'est-à-dire la réunification de Chtchÿrna et Szölska, et une dictature tyrannique sans pitié ni merci. La devise de Koläk était « Na Bovok å na Zovok », ce qui signifiait « De Sang & de Terreur ». Profitant de son statut (rappelons qu’il accéda au trône à l’âge de 10 ans), Koläk surnommé « le Bienfaisant » décida de réaliser un vieux rêve, et fit brûler toutes les écoles pour en aboutir à la suppression du système éducatif. L’ensemble du peuple wladòz ne devait plus que répondre à deux mots d’ordre : « Balle au Prisonnier » et « Balançoire ». Subordonné par un comité exécutif, Koläk instaura les 12 heures quotidiennes obligatoires de ces jeux, sans quoi tout individu s’en écartant était immédiatement envoyé au Tribunal Récréatif et Révolutionnaire qui, souvent impartial, sanctionnait la victime de la peine capitale. Le système anéducatif kolakien fut mis en pratique de 514 à 1745, et ses conséquences sur le peuple wladòz furent désastreuses :

  • Suite à l’absence d’enseignement, la langue wladòz perdit peu à peu son sens : les nouveaux-nés devaient calquer leur langue sur celle de leurs parents, et plus les générations avançaient, plus le sens des mots se perdait. Au fil du temps, le wladòz adopta sa forme actuelle, c’est-à-dire une
    Maison traditionnelle koläkienne.
    langue riche de plus de 3,5 milliards de mots, mais dont seulement 340 ont un sens. Mais cela n’empêcha pas la communication, car les wladòz accordaient aux mots le sens qu’ils souhaitaient. Par exemple, le décret du 23 bförk 623 sur l’interdiction de jouer aux billes en période de guerre (« De Auströmacht Zÿzl ») fut interprété comme une autorisation de la pratique dominicale de la corde à sauter. C’est depuis lors que l’on voit cet étrange rituel dans les églises wladòz, généralement avant l’ostie. Mais cela n’empêche que la politique kolakienne engendra une gigantesque perte du patrimoine linguistique.
  • Si le patrimoine linguistique s’est détérioré, la question du patrimoine artistique se pose aussi. Ce n’est pas un art naïf qui s’est développé en Wladòzya, mais un art surtout architectural que les wladòz se plaisaient à appeler « De Szögoniek Kyza », ce qui est hautement compréhensible. Mais l’Occident décida d’adopter la notion beaucoup plus plate de « déstructuralisme », ce qui est peu cohérent compte tenu de l’extrême harmonie que l’on rencontre dans les demeures wladòz.

Koläk Ier s’éteint après 86,7 printemps de règnes. Succèdent alors dans l’ordre Koläk II, puis Koläk IV, Koläk XVII, Koläk VI, Koläk -∞, Koläk XII, Koläk III, Koläk CIC, Jean-Paul, Koläk VIIIII, et Koläk IIX. (La particularité de leur numérotation s’explique aisément par la perte du système scolaire, qui sur le long terme entraîna un abêtissement au point de ne plus savoir compter jusqu’à XI).

La Guerre de 113,52 ans.

Elle dura de 1745 à 1802, c'est-à-dire une durée totale de 57 ans. Tout commença lorsque, le 23 septembre 1745, éclata dans le camp de prisonniers de Zÿlech-No-Zdobavaärd la célèbre Révolte des Calculs, où les prisonniers, au lieu de participer aux Jeux Forcés Quotidiens, institution carcérale d’Etat (Billes et Colin-maillard), firent des divisions euclidiennes, devant tous les gardiens de prison ébahis. Après une répression terrible (confiscation étatique de plus de 35 000 billes, 250 ballons et surtout autodafé de plus de 200 ouvrages de mathématiques et de grammaire importés d’Europe par le fameux réseau clandestin « De KlänndesKalküllh », abrégé en « KK », puis en K², pour rompre avec la désolante puérilité de la tradition anti-scolaire kolakienne), la nouvelle se répandit dans toutes les cours de récréations du comté, puis de la province, puis du Grand-Duché de Chtchÿrna tout entier. En conséquence, des mouvements de masses se formèrent en quelques semaines seulement : cours d’orthographe clandestins pratiqués sur les places publiques, lectures de poèmes et d’écrits de philosophes de l’Occident (sans trop comprendre, mais l’acte était symbolique), abolition populaire de la pratique dominicale de la Corde à Sauter, renversements de nombreuses statues de Sänkta Mårell, patronne des Jeux Enfantins. Wlad IIX qui était alors au pouvoir, était un vieillard cacochyme à l’état presque liquide, et n’avait presqu’aucun pouvoir, sauf celui de contempler la destruction du peuple wladòz. Car si la guerre dura autant, c’est surtout du fait que les wladòz étaient divisés dans leurs volontés abolitionnistes :

  • Les Heyss étaient pour l’institution d’un régime démocratique centré sur l’éducation mathématique et scientifique
  • Les Œheyss prônaient quant à eux une éducation centrée sur l’économie et le comportement de la société wladòz,
  • Les Heyll voulaient une régime basé sur les écrits antiques et la pensée wladòz,
  • Les Båckpr’Ö, enfin, exigeaient le retour à l’artisanat.

On tenta d’imposer des débats et négociations, mais l’absence de signification des mots paralysa toute entente. La Révolution se transforma alors en guerre civile, qui dura jusqu’en 1802, lorsqu’un matin de mai, un Œheyss trouva la solution suprême pour l’instauration d’un régime stable. Il réunit l’ensemble du peuple wladòz dans le petit Square de Rötchenberg, dans la ville de Talanÿakk, et prononça le fameux discours du 17 Mai, dont nous restaurons ici l’intégralité (en accord avec le Code de la Propriété Intellectuelle Wladòz) :

« Wlad. »

C’était la sainte solution. Le peuple, des Heyss aux Heyll, en passant par les Heystégé, Heystéhÿ, les Heystété, les Teknÿkdœlÿnformassiòn-Ëdœlakomùnikaçÿon et tous les autres partis, acclama le discours de l’ Œheyss, et le nomma comme Roi, sous le nom de Wlad Ier. Le lendemain, de nombreuses réformes ébranlèrent les bases du pays, qui fut unifié, et dont le peuple fut nommé officiellement pour la première fois Wladòz, c'est-à-dire, « celui qui wlad ». Création d’un Comité Suprême du Wlad, instauration d’un régime wladiste, fondation d’un système éducatif basé sur le principe de Wlad.

L’âge d’or et la décadence

Le peuple wladòz connut une émancipation intellectuelle, économique et politique jusqu’en 1867. C’est pendant cette période

La décadence, vue par le peintre Ernst Von Erbuïck de Falÿnn

que l’Art Wladòz s’affirma, que l’on vit l’apparition de figures intellectuelles comme Wolech Kartòl, que les sciences wladòz s’affirmèrent dans tout le pays. (Voir « Sciences wladòz », une brouette de titres plus loin). C’est aussi l’âge de la révolution industrielle, où l’industrie du Rutabaga connaît une véritable expansion, jusqu’à l’obtention de la première place mondiale. Partout dans le monde, on parle du « Brillant Peuple Wladòz, figure de proue de la Raison, la technique et les rutabagas » (Tocqueville, Du Wladisme en Wladòzya).

Mais c’est vraisemblablement à partir de 1867 que s’ouvrit une période de décadence. Le peuple, fort de son intellectualisme wladien prédominant, s’est enorgueilli, et l’on vit se forger une stratification sociale importante, où la classe aisée, la Pettëdtùnn, vit sans même remarquer la pauvreté de la Pröletyerrh, qui, malgré ses moyens d’expressions puissants (graffitis dans les banlieues huppées, monopole de la presse, soulèvements ouvriers dans les plantations de rutabagas et rutabagurgies).

La Dictature de Popæsch, ou Dæsch.

En 1929, la Crise éclate aux USA. Elle se répand progressivement dans les pays occidentaux. Les wladòz sont aussi touchés, bien qu’ils n’aient tissé aucun lien économique avec les Etats-Unis. D’après les études de Kartòl, les wladòz, dont rien n’assurait une dépression économique, ont provoqué eux même la crise en Wladòzya en ayant peur. Ils décidèrent d’arrêter toute la production et de fermer la bourse de Talanÿakk, ce qui plongea le pays dans une crise sans précédent.

Searchtool.jpg Keynes, dans sa Théorie Générale, illustre le phénomène de « prédiction créatrice » par l’exemple de la wladòzya, en rajoutant que c’est un «peuple finalement imbécile». Et Kartòl de répliquer, dans sa Théorie Encore Plus que Générale, « Tu t’es vu, sale british, économiste de carnaval, sale péquenaud, espèce de Brätche ». (Kartòl souffrait d’avoir vécu sous l’ombre de Keynes). Schumpeter ajouta, dans sa Théorie de l’Evolution Economique, «bien dit». (Schumpeter aussi).

Un jour, un homme entra dans le Palais de Wlad, et tua le souverain à coups de hareng. Cet homme, Salech Papæsch, était envoyé par l’ennemi de la Wladòzya, la Carvostie, dirigée par le Sérénissime Tournevis Krüssifôrmm III. Il prit le pouvoir et instaura une dictature totalitaire fondée sur le modèle carvostien, principal diffuseur du modèle soviétique après l’URSS elle-même. La dictature popæschiste dura jusqu’en 1990.

Le Culte de la personnalité

Comme tout bon dictateur qui se respecte, Papæsch avait des traits physiques particuliers qu’il fallait mettre en valeur. Il fit dresser dans chaque commune une statue équestre éponyme, ordonna que toutes les villes aient une Avenue Popæsch, fit de l’hymne national un cantique à sa gloire. De nombreuses affiches véhiculent l’image d’un Papæsch bienveillant, aimable et souriant, généreux, à tel point que le Père Noël, anciennement maigre et imberbe vit rapidement ses traits physiques devenir les même que Papæsch, c'est-à-dire qu’il devint corpulent, vêtu de rouge – couleur de la Révolution – et porteur d’une grosse barbe blanche. (voir affiche ci-dessous). Papæsch se faisait appeler l’Illustre et Sérénissime Bienveillant Père de Tous les Wladòz Papæsch Le Merveilleux Grandiose et Fantasmagorique.

Affiche de propagande Papæschiste. Traduction du wladòz : "Papæsch véhicule bonheur aux familles". C'est suite à des affiches comme celles-ci, placardées par tous les Partis Communistes, que s'est diffusée cette image faussée du Père Noël, ici représenté sous les traits du dictateur alors que le véritable Santa Claus est maigre et imberbe, à laquelle chacun s'est fait prendre, y compris dans le Bloc Occidental comme le montre l'exemple de Coca-Cola.

L’architecture papæschiste

Tout comme bon tyran qui se mérite, Papæsch avait de très mauvais goûts artistiques, qui se répercutèrent dans l’ensemble de l’architecture wladòz. L’ancien palais de Koläk fut transformé en Utopique Palais du Peuple (voir image ci-dessous), et il édifia un second palais à Konÿakk, nommé la Grande Cabane (voir image ci-encore plus dessous).

Le Palais de Papæsch, construit à partir de l'ancien palais de Koläk, que l'on distingue encore ici.
la Grande Cabane de Konÿakk, prise lors du MDDCCCLXVIIIe congrès du Parti Papæschiste.

La restructuration économique de Papæsch.

Ainsi que le veut la vieille tradition du dictatoriat, Papæsch fit réaliser d'immenses Travaux de Mise en Valeur Nationale (T.M.V.N en Francais, R.S.T.P.V.N.L.L.O.F.F.T.Z.D.G.V.V.W en wladòz) dont on peut citer les exemples les plus significatifs :

  • Papæsch instaura un système productif basé sur la propriété publique, et instaura un Plan Duodécennal (12 ans) qui ne fut jamais appliqué. Afin que la productivité des paysans soit la plus efficace, Papæsch leur enleva toutes les machines agricoles, en prétextant à juste titre que les outils traditionnels sont identiques, mais les pannes en moins.
  • Papæsch restructura l'urbanisme de Talanÿakk, alors capitale : il rasa le Quartier Historique pour construire un immense boulevard débouchant sur son palais. Il eut l'idée de faire toutes les routes du Grand Duché de Szölka en béton armé, fait à partir de terre wladòz, célèbre pour son aspect solide et compact. Mais un groupe de résistants organisa une action directe qui causa l'un des plus dramatiques désastres économiques du pays : on sema sur toutes les principales voies d'accès des semences de gazon, ce qui fait qu'aujourd'hui encore 97,3% des routes wladòz sont remplies d'herbe - y compris dans les grandes villes.

Papæsch et la justice

Comme tout dictateur instruit des rudiments et bases suffisantes de la tyrannie élémentaire à l'égard des novices, Papæsch fit introduire un système judiciaire où le mot "justice" semble avoir acquis la définition qu'il aurait pu avoir dans l'univers miroir. Des décrets furent placardés dans toutes les rues de la capitale. Quiconque n'y obéissant pas était jugé par le Tribunal De l'Egalité Des Peuples, où les peines capitales variaient selont les origines sociales : un ouvrier devait payer une amende de 23 yabùn, et un bourgeois était défénestré. La Police Politique de Papæsch (de PoPo) surveillait chaque délit.

La fin de la Dæsch

Comme tout bienheureux despote, Papæsch finit sa carrière condamné à mort dans une parodie de procès. En 1996, un groupe de militants serbo-tchonques prit l'assault du Palais de Talanÿakk, et s'empara du malheureux dictateur alors qu'il était aux vespasiennes. Il fut alors arrêté par la Zÿekret Zÿerbeitt, la Résistance Serète (abrégée Zÿzÿ), qui le jugea dans une cours d'école lors du fameux Procès de Baäckasçabll du 23 Thùnndeirt 1996. Il fut condamné à mort. La dictature finie, on restitua le Trône à la dynastie des Wlad. Mais elle laisse derrière elle un pays économiquement moisi, à cause des mesures de Papæsch que nous avons énuméré.

Géographie

Aspects naturels

La Wladòzia est constituée de deux ensembles qui sont deux provinces aux disparités culturelles considérables : alors que le Grand Duché de Szölka (De SzölkRachpått) possède un alphabet de 82 lettres, la Province de Chtchÿrna (Щйрно), elle, se contente d’un alphabet d’origine cyrillique. Le pays est une vaste plaine au climat continental semi-tempéré arido-boréal, couvert aux 2/3 par des forêts de bouleau, et jouit d’une terre propice à la culture de brassicacées, d’où sa spécialisation dans le rutabaga qui en fait le premier exportateur mondial. Le point culminant de la Wladòzia est le Mont Beau (en wladòz De PöpļÿviekkWadelbežek Aupfmennartheìss Fllŏpk), haut de 120 mètres, ou 33 dödynki en unité de mesure wladòz. A l’inverse, la vallée de Chtchÿrna renferme une cuve allant au dessous du niveau de la mer, à -52 mètres d’altitude (2 854 dödynki). Enfin, le pays est alimenté par un fleuve majeur, l’Ö, et ses affluents, le Vÿnn, le Portø, le Viskÿ et le Judpömm.

Les principaux ensembles urbains.

Les ensembles urbains se délimitent clairement :

  • A Szölka, dans la région, de Vÿrtinna, dans le comté de Gŏrbeitchyn, dans le département de şaloviek, qui contient le Grand Duché de Szölka, se trouve le complexe urbain wladòz majeur, la Vÿllajopølyss, composée de 4 métropoles ouvertes sur la façade maritime, Bråjtinÿakk dol’Ö, qui est la capitale, Bøsznÿakk, Talanÿakk, et zördobonÿakk. (deux choses à noter : en wladòz, nÿakk veut dire « ville » ; et il est inutile de chercher un quelconque jeu de mot dans la dénomination de la première et de la dernière ville de la liste).
  • Dans le grand duché de Щйрно (bien prononcer le "й"), au milieu de Nulpårrh, un ensemble de métropoles régionales forment l’ensemble appelé avec humour « De Göspatt Rayensk », parmi lesquelles on peut citer Konÿakk, Harrmanÿakk Do Vÿnn, et Yrdissåļappokizölanÿakk. (A noter que si vous avez cherché sans succès ne serait-ce qu’une petite boutade dans le nom de la dernière ville, vous n’êtes vraiment pas intelligent. Puisqu’il n’y a aucun jeu de mot.)

La politique wladòz.

Le système politique national

La Ræspublikk Wladòzia est une monarchie bicamérale autogestionnaire. Les deux Chambres, appelées le Krëmfræsch, propose des lois qui sont rejetées par le Roi, détenteur des 3 pouvoirs. Mais jouissant d’une autonomie certes régulée, les deux grands duchés vivent sous un système politique différent :

  • Le Grand Duché de Szölka élit son représentant à la chambre des Kÿkÿ, par scrutin direct féminin à 48 tours, ce dernier ayant 2 pouvoirs majeurs : celui de conseiller le roi dans ses choix de vêtements, et celui de diriger le 10e des exportations en sorgho d’une exploitation de son choix (sans cependant avoir le droit de se l’approprier).
  • Les habitants du Grand Duché de Щйрно choisissent quant à eux un chef d’Etat sur lequel le roi n’a aucune autorité, sauf celle de le faire exécuter en cas de désaccord. Le vote se fait en fonction de la météo : c’est un scrutin uninominal météorologique radistaniste, étant inspiré par le système du Radistan, principal voisin de la Wladòzia.

Les relations diplomatiques wladòz

Le plus grand allié du Royaume Wladòz demeure incontestablement le Radistan, tant sur le plan politique que sur le plan euclidien. Or ce pays est le premier producteur mondial de radis, qui, avec les rutabagas, font partie de la même famille, les brassicacées (authentique), d’où le nom de l’association de libre-échange BRASSICOM (Brasvoÿe Silkaìth Comļoris) réunissant ces deux puissances. La carvostie, détenant pourtant l’avantage absolu sur la production de navets, des brassicacées de premier choix, est exclue du BRASSICOM à cause de son interminable conflit avec le Radistan, car son plat principal traditionnel est le poisson rouge aux navets, ce qui est blasphématoire vis-à-vis du Radistan, ce dernier vénérant ce type de poisson. Le Chef d’Etat de Carvostie, le sérénissime tournevis Krüssifôrmm IV, entend poursuivre le conflit radistano-carvostien jusqu’à négociations.

Les Sciences wladòz

La Wladozya n'est pas un simple pays de slavoniques attardés qui ne savent rien faire d'autre que de jouer à la guitare et manger des rutabagas, car elle a laissé au monde un patrimoine scientifique capital, héritage de l'âge d'or (XIXe siècle) et des poussées scientophiles du dictateur Papaesch (1934 - 1996). Les mathématiques, la physique ou encore les sciences humaines doivent un partie de leur contenu aux cerveaux wladòz.

Les Mathématiques wladòz

L'axiome de Bürgenschlaff, l'axiome de Loebenditz et la Convergence de Pļanÿok

  • Bürgenschlaff (Ratech) est un mathématicien wladòz, à qui on doit le célèbre axiome dit de "Rüstewberger", compte tenu de sa forme (une image apparaîtra bientôt, patience les amis !). Sur cet axiome, une droite qui, sur le plan euclidien, est parallèle à une autre, devient perpendiculaire à cette autre droite, qui est alors parallèle à la première. En conséquence logique (dont Bürgenschlaff a réalisé une démonstration simplifiée de 302 pages à l'usage des cours élémentaires), les carrés deviennent des figures à 8 côtés, tandis que les triangles en ont -5. Enfin, la somme des angles d'un cercle est égale à 90 kilojoules.
  • Axiome de Loebenditz, ou axiome "en tulipe jaune" : (image bientôt).
  • Convergence mutilatérale exorcisée de Pļanÿok Vülchtopberg : (image bientôt).


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