La République est un best-seller écrit en - 430 et des brouettes par Platon. Il s'agit des aventures de Socrate qui rencontre des mecs.
Livre I
C'est moi Socrate, objectivement je me mets une note de 10/10 niveau physique, mais chacun ses goûts bien sûr.
Alors que je me promenais avec mes compagnons Brotozoaire et Grumwald aux confins de la magnifique cité athénienne arriva un jeune esclave en pagne qui nous tînt à peu près ce langage. "Holà Socrate, daigne donc accepter l'invitation de mon maître qui souhaite connaître ton érudition en toutes choses et s'il-te-plaît enlève ta main de là". Je lui demandai alors qui était son maître, et c'était Priapus de la dynastie des Capucins, une grande famille de riches aussi je lui dis "Holà esclave va dire à ton maître que je l'encule." "Il sera ravi, mais prendrez-vous un apéritif ?". "Holà esclave sers donc à Brotozoaire et Grumwald une Jupiler, je me contenterai de ma science infuse".
Nous arrivâmes chez Priapus qui était un noble vieillard argenté et qui nous dit bonjour.
— Salut !
— Ouais.
— Fais pas chaud.
— Mets un pull.
Il y avait là toute la famille de Priapus, Klodix, Pafpu, Bill Carson, Modigliani, Jacques Balutin et tant d'autres et soudain j'aperçus ce sophiste de mes couilles de Thrasymiaque et je bus trois verres de sangria direct cul sec pour me donner de l'aplomb et surtout pour aller le basher de chez bash.com quand soudain Priapus, car c'était lui, m'agrippa par le bras.
— Holà Socrate !
— Ouais.
— Ne dis-tu pas que la richesse est la chose la plus importante du monde ?
— Ah pour sûr.
— Mais tu seras également d'accord pour dire que la vieillesse ne fait pas bon ménage avec les jolies femmes ni les cuissots de nos marmots ?
— Eh non ! Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait ! Et oui gros, c'est la loi de la vie.
— Holà Socrate tu as bien parlé ! Ugh !
Alors que je pensais dans ma tête "mais ferme ta gueule le vieux de toutes façons tu es mort et archi-mort", l'un des fils de Priapus me cassa les couilles. C'était Claudio. Il avait son grand chapeau.
— Holà Socrate !
— Ouais.
— Selon toi mieux vaut-il avoir une femme chaude de la fesse ou des petits pédés dodus ?
— Va pour les pédés dodus.
— Oui mais tu as en plus une femme chaude de la fesse et que tu ne la satisfais point, alors diras-tu que son sort est juste et enviable ?
— Certes non.
— Oui mais si son sort n'est pas juste, alors tu reconnaîtras qu'il est injuste.
— Certes oui puisque l’injustice est le contraire de la justice.
— Oui mais si cette femme chaude de la fesse te trompe avec un cuisinier pakistanais bien membré, alors il y aura là injustice puisque cette femme chaude de la fesse t'aura trompé mais aussi au début toi tu voulais pas baiser donc te voilà bien puni donc deux injustices valent bien une justice.
— Bon mon gars, tu vas arrêter de commencer tes phrases par "Oui mais". Je vais te retourner ton raisonnement dans ta face avec un triple salto. Si la femme te trompe avec un paki, est-elle coupable ?
— Oui mais-
— TTTT-TTTT pas de "Oui mais".
— Bon alors elle est coupable de fornication mais tu l'as bien cherché.
— Et bah non ! Et bah non ! Elle est coupable de : coucher avec les étrangers ! Et oui. Cette femme-là, on lui fait la boule à zède.
Alors un grand silence se fit et l'assemblée se tut devant ma grande et profonde sagesse, et ensuite on entendait des petits "oh" de ravissement comme quand une chose belle et bonne et bien pensée est exprimée à haute voix, et pour la peine on rasa la gueule d'une cul-terreuse qui passait par-là pour rigoler et j'avoue que je rigolai moi aussi quand hélas je vis Thrasymiaque rigoler avec sa gueule de merde avec son rire méchant d'enfoiré de connard de sophiste à la mords-moi-le-paf. Petit con.
Alors Brotozoaire me dit : « Socrate, Socrate, toi qui es si intelligent, peux-tu nous expliquer la différence entre justice et injustice ? ». Brave Brotozoaire, con à bouffer de la chiasse mais gentil comme un âne à qui on aurait caressé la nouille.
— Bon. Supposons deux choses. Une est juste, l'autre injuste.
— Oui.
— Est-ce que vous m'échangeriez DEUX BARILS d'injustice contre UN BARIL de justice ?
— Ah non ah non, je garde ma justice !
— Et TROIS BARILS d'injustice ?
— Ah non ça dame !
— La preuve est faite que la justice vaut bien son pesant de cacahuètes, dis-je tandis que Brotozoaire passait le chapeau.
Thrasymiaque se tînt alors devant moi, tout empli de son mépris et de sa morgue habituelles.
Thrasymiaque, je lui mets personnellement la note de 2/10, principalement parce qu'il regarde à droite de l'écran au lieu de regarder le texte. Manque de concentration : malus de -3.
— Ah ben Thrasymiaque si t'as quelque chose à dire, ben pourquoi tu le dis pas ?
Je voyais bien qu'il se retenait de me contredire.
— C'est facile pour toi de me moquer Socrate mais tes raisonnements sont foireux comme les pets de ton disciple. Je reconnais bien là ta maïeutique qui consiste en fait à mettre les rieurs de ton côté et faire passer pour vraies des choses qui sont fausses en séduisant le public avec des blagues de beaufs.
— Loin de moi l'idée de vouloir t'interrompre si tu souhaites m'opposer un raisonnement, mon cher Trisomique, oups pardon désolé j'ai écorché ton nom
Et tout le monde éclata de rire.
— Socrate une fois encore tu te comportes comme un pourceau ! Je vais te dire la différence entre une chose juste et une chose injuste : la chose juste, c'est respecter les lois et la chose injuste c'est les transgresser, faut quand même pas être sorti de Saint Cyr pour inventer des conneries à base de barils de justice et de salope qui a le feu au cul.
— Hélas hélas Thrasymiaque, une fois de plus tu as recours aux attaques ad hominem et à la lâcheté pour te défendre !
— + 1, dit Brotozoaire
— Cependant je vais aller dans ton jugement pour mieux le démonter : si la justice est le fait des rois, alors il faut considérer que les rois savent ce qui est juste et injuste ?
— Bah oui hein.
— Et genre quand ils font les lois, il se trompent jamais ? Allez fais-moi rire, dis-moi en gros, pour toi en pourcentage, ça ferait combien de pourcents que les rois ils disent des bonnes lois ? Allez avec une fourchette de 15 %. Vas-y je t'écoute.
— Putain mais il est tout pourri ton argument !
— En pourcents ? Ça fait combien de pourcents ? Tu sais ou tu sais pas ?
— Bah je sais pas moi je dir-
— TU SAIS PAS !!! Tu l'as dit toi-même : tu sais pas. Alors TG.
— Mais
— TG. EPIC FAIL
Alors Thrasymiaque rentra chez lui et c'était toujours ça de pris, quel gâcheur d'ambiance celui-là. Après je m'ennuyai un peu quand même.
Livre II
Clodion le chevelu, 0/10, lol.
Alors que Thrasymiaque était rentré chez lui sous les huées et les jets de pierre des petits enfants, mon ami Clodion le chevelu me tint à peu près ce langage.
— Dis-moi Socrate, sans vouloir te gonfler les bajoues, n'y vois là aucune curiosité déplacée de ma part, mais bon la discussion a tourné un peu court avec Thrasymiaque, quand même, un peu ?
— Dis-voir des fois Clodion, tu aurais pas une amoureuse ? Ton amoureuse ce serait pas Thrasymiaque ?
— Non mais sans déconner ça m'intéressait quand même un peu le truc de justice / injustice. Y'aurait pas moyen de continuer un peu la discussion, histoire d'en sortir un peu de positif ?
— Ah ouais OK je comprends ta démarche. Tu veux qu'on trouve des bonnes idées.
— C'est ça.
— Et ensuite me les piquer.
— Bah Platon il s'en chargera pour moi.
— Bon alors supposons une cité juste : c'est une cité équilibrée. Si il y a de la justice, les gens sont contents. Mais si il y a de l'injustice, c'est le bordel : les gens se tapent dessus etc. Donc la justice c'est bien parce que ça crée des cités justes etc, tu as compris ?
— Oui enfin c'est rapide.
— Regarde le menuisier. De quoi a-t-il besoin ?
— De bois ?
— Mais non pauvre connard il s'en fout du bois ! Il a besoin d'une chose : de la caillasse. Du gent-ar. Pour s'acheter à manger, ducon.
— Ah oui c'est bien vu il va pas manger son bois.
— Eh oui par Zeus, il utilisera le bois pour fabriquer des étagères. Et il vendra les étagères pour acheter du pain au boulanger. Mais avant ça il aura acheté du bois au bûcheron. Moralité : la justice, c'est l'argent.
— Quelle sagesse Socrate, j'en suis tout ébaubi. D'où vient l'argent ?
— Hum... L'argent il vient... des dieux oui c'est cela, des dieux. L'argent il vient des dieux.
— Alors cela signifie que la justice est de nature divine ?
— Hum... Oui bravo tu as trouvé, c'est exactement là où je voulais t'emmener ! Par ma barbe, quel sacré bon disciple tu fais Clodion, bien joué, bravo. 5 étoiles pour ta réponse.
— Mais alors, si la justice vient des dieux, pourquoi les poètes décrivent-ils des dieux fourbes et menteurs ? Ne risquent-ils pas de compromettre l'esprit des jeunes citoyens ? Auquel cas, ne faudrait-il pas réécrire les poèmes pour rendre les dieux vertueux ?
— Eh bé ça c'est une idée ! Et dire qu'elle est de moi et que tu l'as trouvé tout seul, chapeau l'artiste !
— Oui mais si on rend les dieux vertueux, qu'en est-il du rythme des chansons des poètes ainsi que de la rime, ne faut-il pas la chang-
— OUI OUI OUI bravo mon pote ! Eh, tu sais quoi ?
— Non ?
— T'as raison mec. A 100 % raison.
— Merci mais si les jeunes citoyens écoutent les chansons des dieux et que ces chansons donnent le mauvais exemple alors ne faut-il pas chan-
— OUI OK, oui on a le même problème avec le rap français au départ c'était revendicatif et puis c'est devenu de la merde avec Sinik et Booba bon écoute gros : je vais boire un verre de sangria, tu me notes toutes tes idées par écrit et ensuite tu m'envoies tout ça et je te mets une note de 1 à 10, OK ? OK ?
— Oui grand Socrate, merci de ta confiance !
Et j'allai boire un verre de sangria.
Livre III
A l'écart des cités dans lesquelles s'épanouissaient les instincts primaires des hommes, Zarathoustra s'est retiré pour un exil de dix ans au milieu de ses animaux fétiches, sa tortue domestique et son pigeon des prairies. Contemplant l'immensité de l'univers du haut de sa montagne, il interroge alors la nature divine afin de saupoudrer le sel de la connaissance dans l'essence de son âme. Interrogeant Dieu, il comprend que Dieu était mort et que la morale avait chu par delà le bien et le mal, et que les hommes qui suivaient une existence pleine de vertu se trompaient en agissant comme des singes, des sémites ou des femmes. « Il m'est impossible d'éveiller les masses par le fait de la parole, et je désespère de quitter mes animaux pour retrouver la lie du bas-monde, mais je dois regagner la forêt et la civilisation où ma voix se fera écho de l'absence d'existence ! » C'est alors que Zarathoustra descend de la montagne à cheval.
Il descend de la montagne à cheval.
Il descend de la montagne à cheval.
Il descend de la montagne.
Il descend de la montagne.
Il descend de la montagne à cheval.
Dans la pénombre des forêts ombragées par les branchages des grands arbres, Zarathoustra ne voit ni n'entend car il amuse ses sens à ne pas s'exercer. Un vieillard chenu le croise alors : « Zarathoustra, car c'est bien toi, tu étais sur la montagne et tu descends de la montagne à cheval. Grâce en soit rendue à Dieu. » Zarathoustra pense alors : « Que ce vieillard est stupide ! S'il n'en tenait qu'à moi on en ferait du savon ! Ne sait-il pas que Dieu est mort ? » Et il alla répandre la mauvaise parole auprès des injustes, cherchant une âme pour défier son incommensurable sagesse.
Zarathoustra, -10/10. Mon avis personnel.
Au moment où je voulus partir de la fête chez Priapus, je cherchai mon manteau, quand soudain j'entendis des cris de joie et de liesse et des enfants qui criaient : "Zarathoustra ! Zarathoustra !" Le vieux Priapus lui-même ne se sentait plus de joie : "Ah ah, mes mains, ne tremblez plus, Zarathoustra est revenu !"
Il va de soi que Zarathoustra était revenu de son exil de dix ans exclusivement pour me faire chier, moi, personnellement, dans le seul et unique but de me faire rater ma sortie. Cela dit après la confrontation avec Thrasymiaque, je me sentais le cœur en joie et une partie de Yo mama ! avec Zarathoustra me branchait davantage que d'enculer Clodion pour ne pas finir la soirée les couilles pleines.
Déjà devant l'assemblée, Zarathoustra prêchait sa funeste litanie et professait ses méchancetés à qui voulait les entendre :
— On dit certains hommes savants, mais la science qu'ils professent est en réalité le triste savoir, car ils ne savent que ce qu'ils savent et ne savent pas ce que moi je sais. De fait, cela les rend idiots comme des Juifs.
— Ooooh ! fit la foule.
— Lorsque je m'enfuis en haut de la montagne avec mon lapin apprivoisé et mon écureuil volant, je quittais une société qui me méprisait parce que j'avais raison. Mais je compris que la raison obscurcissait le jugement, et que le jugement obscurcissait le savoir : le vrai savoir n'est-il pas de ne pas savoir ? Terni par les lâchetés qu'il nomme vertus, le sage se vautre dans son savoir comme le porc dans la gadoue, mais moi je le dis, le savoir n'est pas la connaissance, et la justice viendra de l'injustice. Heureux soient les méchants car ils sont bons !
— Ooooh ! refit la foule.
Et alors que ce discours m'énervait vraiment parce qu'il était bien dit et ça m'énerve quand les autres disent des choses bien et moi pas, Brotozoaire dit à Zarathoustra :
— La justice c'est plutôt le rayon de Socrate, il touche sa bille là-dessus.
Et en mon cœur je remerciais Brotozoaire car je pouvais intervenir de façon cool et décontractée comme Fonzie sans avoir l'air de piquer la vedette alors que c'est exactement ce que je voulais faire.
— Oh la la Brotozoaire tu me fais bien trop d'éloges ! Il est vrai que niveau conception de la justice et de l'injustice j'ai un peu roulé ma bosse comme qui dirait, je connais le métier, ah ah. Je suis un peu "un vieux de la vieille". Un "ancien" quoi, ah ah !
— Socrate ce que tu nommes justice est injustice et ce que tu nommes injustice est justice, car la justice est le fait des injustes, tels les Juifs qui crucifièrent un gueux se prenant pour Dieu, tandis que l'injustice est le fait des justes, comme moi quand je vole des trucs par exemple.
— Oh oh mon cher Zarathoustra, je ne veux pas remettre en doute ta conception - erronée, soit dit en passant - de la justice et de l'injustice. Je veux juste dire que pour préserver un niveau de convivialité, je t'invite simplement à baisser d'un ton.
— Alors que je passais dans les champs, un petit oiseau vînt à mon oreille et me raconta ton argumentation : la justice est selon toi le ciment d'une société, et son origine est divine. Or Dieu est mort, ne le sais-tu pas ?
Je regardais à droite et à gauche de façon exagérée en faisant l'andouille.
— Dieu est mort ? dis-je en me grattant la tête, scratch scratch. Y'a Dieu qu'est mort tiens tiens ? Bizarre bizarre ! C'est bizarre, où c'est-y qu'y z'ont planqué le cadavre ?
Alors les gens éclatèrent de rire et moi aussi car ma blague était bien trouvée, et je précise qu'elle est de moi.
— Socrate Dieu est mort dans la foi, car les prêtres et les prophètes exaltent la mort et non la vie, et la justice que tu dépeins exalte le culte de la mort. Or réjouissons-nous de la mort de Dieu et glapissons au sommet des montagnes pour célébrer la fin du monde. Débarrassé de ses entraves spirituelles, l'homme s'éveillera par-delà le bien et le mal et accomplira le chemin qui le mènera vers l'état de surhomme. J'ai dit l'homme, mais en fait pas tous, les cons resteront à quai.
— Oulalala eh bien bravo la tolérance ! Moi pour une société juste, je suis pour la République : une société basée sur la justice divine où on tue tous les inadaptés : femmes, handicapés, vieillards, étrangers. Tout le monde pourra participer à cette République car je ne laisserai personne de côté. Eh oui, moi c'est ça que j'appelle la République, c'est un très beau concept et je viens de l'inventer !
Je pensais à "raie publique" en voyant le cul de Clodion, je trouvais le mot rigolo. La foule fit soudain des grands Ooooohhh, genre "ouah trop bien ce qu'il vient de dire", et Zarathoustra me fixa avec ses yeux de pouilleux remplis d'étonnement.
— Socrate, tu vantes une société où on tue les gêneurs car tu veux composer avec tes semblables, mais la société en elle-même est inutile, c'est le statut d’individu qui compte le plus. Tu t'attires le respect en semant la merde. Tu es pire que tout et après ça c'est moi qui vais servir de référence au nazisme ??? C'est du foutage de gueule ??? Tu n'as même pas écouté ce que je disais sur le surhomme...
— Oh si tu aimes tant que ça les surhommes, tu peux aller voir chez les Grecs mdr non je plaisante tu y es déjà profites-en pour te faire ramoner le conduit XD lol !
Et Zarathoustra qui était arrivé comme une vedette américaine se vit soudain devenir la risée de tout le monde, et les gens qui le considéraient comme un sage et un visionnaire le considérèrent alors comme un gogol et cela me rendit bien content.
Et tout le monde rigola, et je fis des clins d’œil en rigolant moi aussi et en lançant des apéricubes en l'air pour les gober.
Et Zarathoustra, honteux et confus, remontant sur son cheval avec son pingouin domestique et sa truie apprivoisée, jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.
Ainsi naquit :
LA RÉPUBLIQUE
Par Platon.
Épilogue
Pas mal ce bouquin, il y a des bonnes idées.
Article cradopoulo ma kif kif maousse costo
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