Sherlock Holmes

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Pour nos lecteurs avec un balai dans le cul, les humains de contributeurs de Wikipedia ont un article à propos de Sherlock Holmes.
Holmes, venez voir par ici...
Qu'est-ce que c'est ?
C'est une sorte d'encyclopædie !
Non, Watson, c'est une sencyclopædie.
Mais à quoi voyez-vous cela, Holmes ?
Tenez, premièrement, le logo en haut à gauche. Ce n'est pas un puzzle en forme de boule ; c'est un avec des pièces de puzzle. Ceci, pour ce que je sais de mon expérience, est le logo de la sencyclopædie. Observez aussi la police, sans serif, et nous savons tous que les encyclopædies dignes de ce nom utilisent toujours une police avec serif.
Remarquable, Holmes !
Élémentaire, mon cher Watson. Maintenant, intéressons-nous à cet article.
Holmes, vous êtes le sujet de cette page !
Bonne déduction. Oh mais ... quel ramassis de débilité sans nom !
Regardez l'image à droite. Qu'est-ce que c'est ?
Le Grand Détective, une fois congelé dans de la carbonite.
Il est écrit que c'est une statue de moi, "une fois congelé dans de la carbonite".
Holmes, nous devons absolument réécrire cet article.
Et que sous-entendez-vous par "nous", Watson ?
Comment cela ?
Vous êtes le plus doué pour écrire, après tout, Watson. Et je dois résoudre l'affaire du poll de vote manquant de cette page, ce pourquoi on m'a appelé sur ce site.
D'accord.
Oh, et Watson, tâchez de garder un ton encyclopædique.

Sherlock Holmes était un détective privé mondialement connu de la fin du XIXe au début du XXe siècle. Ses incroyables talents pour le raisonnement déductif et l'observation ont fait de lui l'un des plus grands investigateurs-conseil de tous les temps. Son compagnon, le Dr John H. Watson, avec qui il partage un appartement 221b Baker Street, publia de nombreuses chroniques sur ces affaires sous le nom de Sir Arthur "Détective Conan" Doyle.

À présent, Sherlock Holmes est à la retraite et n'a pas l'intention de se consacrer de nouveau à l'investigation du crime à plein temps.

Biographie

En fait, j'ai tendance à penser que Holmes était personnellement responsable du net déclin en popularité de la musique classique.

M. Holmes est né en 1854 d'une famille dont les ancêtres étaient tous des propriétaires terriens. Cependant Holmes avait un bien autre futur en tête que de nettoyer le bazar laissé par de soi-disant vaillants chevaliers[1]. À l'âge de 8 ans, c'était un enfant prodige montrant un très grand talent pour le violon. (Malheureusement, son talent déclina à tel point qu'au moment où je commençai à cohabiter avec lui, son interprétation du Caprice No. 24 de Paganini était devenue insupportable.) Son deuxième grand frère, Mycroft, en devint jaloux et perdit toute motivation à faire quoi que ce soit d'utile. Aussi entra-t-il au sein du gouvernement Britannique[2].

Holmes fréquenta l'université de Sidney Sussex, où il manifesta un vif attrait pour la chimie. Très vite, il réussit à faire voler en éclat l'intégralité de l'école, après quoi il se lança à la recherche du responsable et parvint par déduction à découvrir le coupable : lui-même. Selon Holmes, c'est à cette période que le détenteur de la chaire de mathématiques, le professeur James Moriarty, devint son ennemi juré, après qu'il l'eut battu lors d'une partie d'échecs en seulement trois coups.

Après obtention de son diplôme, souhaitant faire bon usage de ses connaissances en chimie, il tenta d'entrer à Scotland Yard mais ce fut seulement pour se faire limoger suite à certaines de ses déductions quelque peu embarrassantes concernant l'officier de supervision[3]. Désireux d'une revanche et aspirant à exercer sur Scotland Yard plus de pouvoir qu'il soit imaginable, Holmes décida de créer son propre cabinet privé de détective-conseil, un des premiers du genre.

C'est à ce moment-là que je rencontrai Holmes et ensemble nous nous attaquâmes à l'affaire que Holmes souhaita baptiser Une étude en rouge. Après cela, nous nous attaquâmes à d'autres affaires, telles que Le Signe des quatre. Par la suite se succédèrent une multitude d'affaires entre 1888 et 1904, date à laquelle Holmes se retira à Sussex Downs. En examinant les ouvrages qu'il avait empruntés, ouvrages traitant de sujets tels que les nids d'insectes et les piqûres, j'en déduisis que Holmes projetait de se lancer dans l'élevage de ruches de guêpes en tant que hobby ; mais heureusement, j'étais bien loin de la réalité...

Dr Watson, pas d'autopromotion dans les articles, s'il vous plaît.—WiiKend - Ceci était une signature 20 octobre 2023 à 17:45 (UTC)

C'est bon, WiiKend. J'ai rectifié l'article.—Marie Irène - Une question ? 20 octobre 2023 à 18:45 (UTC)

Le Grand Hiatus

Entre 1891 et 1894, Holmes disparut de la surface du globe : tout le monde le crut mort suite à un combat entre lui et le professeur Moriarty, son ennemi juré. Ses admirateurs baptisèrent cette période le "Grand Hiatus". Cependant, comme on l'apprit par la suite, il se trouve que j'avais monté de toutes pièces le récit de cette histoire.

Ah, Holmes, vous revoilà. Avez-vous résolu cette affaire ?
Il semblerait que oui, Watson. Un groupe d'admins et d'Utilisateurs Pas Trop Cons ont programmé un nettoyage ethnique d'articles pourris, dont le poll de vote, au nom de l'humour.
Quelle cruauté ! Comment avez-vous découvert cela, Holmes ?
Hélas, c'est là que je me sens devenir de moins en moins utile... car on pouvait facilement retrouver tout ceci dans les enregistrements des discussions entre utilisateurs de cette sencyclopædie.
Il nous reste toujours Londres, Holmes...
Je vois que vous avez bien avancé dans la réécriture de cet article, Watson.
D'ailleurs cela me rappelle quelque chose... Ah oui, Holmes, nous devons parler de la période où vous avez disparu.
Ah, le "Grand Hiatus", comme disent nos inconditionnels.
Précisément.
D'abord Watson, je dois admettre que votre récit fictif du hiatus était spectaculaire.
Merci.
Peut-être légèrement sur-dramatisé, même si j'aurais vraiment aimé me pencher sur l'étude de nouveaux dérivés du goudron de houille. Non, jamais je ne me suis rendu à ces chutes du Reichenbach, tel que tout cela est décrit dans Le Problème final, jamais je ne me suis battu avec Moriarty ni ne suis tombé dans un précipice assez inopportunément profond. Rien de tout cela n'est jamais arrivé sur cette Terre. En fait, je n'étais nulle part sur la terre.
Vous dîtes en effet être tombé dans un terrier de lapin.
Je déduisis aussi, Watson, que ce pauvre homme souffrait d'un double empoisonnement au mercure et au plomb. C'était évident, cet homme travaillait du chapeau.
Je vous assure, Watson, que d'aucune manière ceci n'avait de lien avec ma dépendance à la cocaïne, et cette chute était tout à fait intentionnelle. J'ai résolu l'affaire de la tarte volée. Et je note d'ailleurs, Watson, que vous avez passablement oublié de le mentionner[4].
Quelques secondes, Holmes. J'aimerais développer mon texte à propos du Grand Hiatus dans cet article.

Holmes lui-même a soutenu à maintes reprises qu'il avait été piégé dans le monde merveilleux d'Alice aux pays des merveilles. Cependant, je peux affirmer que la vérité est que l'accoutumance de Holmes à la cocaïne — habitude envers laquelle je l'ai régulièrement mis en garde — l'a conduit au Grand Hiatus.

Tout commença alors que Holmes et moi-même étions assis dans notre bureau à Baker Street. Ce jour-là, Holmes se concentrait profondément sur une certaine affaire impliquant un phonographe doré — affaire qu'il faudra que je retrace un jour — lorsqu'il tendit son bras en direction de sa pipe. Il se trouve que ce jour-là, sa bouteille de cocaïne était posée par mégarde à l'endroit où il place normalement sa pipe et, dans un élan d'absence totale de lucidité, il prit une quantité excessivement grande de son vice, trop rapidement. Il s'écroula sur le plancher.

Au début, je crus que le grand homme était mort. Je me ruai auprès de lui, tentant d'établir toutes sortes de diagnostic sur son état. Redoutant le pire, je l'emmenai d'urgence à l'hôpital St Mary où les docteurs sur place confirmèrent mes craintes : l'overdose de cocaïne de Holmes avait entraîné un coma qui pouvait durer de deux à vingt ans. C'est ce que fut le "Grand Hiatus" : un coma de trois ans du à une overdose de cocaïne.

Que voulez-vous dire, Watson ? Que cette expérience était entièrement une hallucination lors d'un coma de trois ans dont la cause serait une overdose de cocaïne[5] ?!
Je n'ai jamais dit une chose pareille, Holmes.
En êtes vous sûr, Watson ?
Quasiment.
Bon, très bien. Là tout de suite, il faut juste que je fasse un bref passage du coté de ma bouteille de cocaïne, vu que ceci était plus ou moins acceptable durant la fin de la période victorienne.
Faites en sorte que ce ne soit qu'un bref passage, Holmes.

Méthodes

Maintenant Holmes, parlons de vos méthodes.
Un point capital, Watson.

Raisonnement déductif

Holmes, la marque distinctive de votre style, c'est cette observation avisée doublée d'un raisonnement déductif.
Élémentaire, mon cher Watson.
À ce propos d'ailleurs, tant que je m'en rappelle, je viens de déposer dernièrement la marque Déduction Holmesienne® à votre nom à l'Institut de la Propriété Intellectuelle. Si cela est accepté, il y aura systématiquement un petit ® après le terme Déduction Holmesienne®.
Watson, que je vous ai-je dit de la commercialisation de nos travaux ?
Hum. Quoi qu'il en soit, parlez-nous de la Déduction Holmesienne®.
Oui, ce fut durant le XIXe siècle, malgré les terrifiantes menaces de la guerre de la Crimée, de la révolution industrielle et de la dysenterie explosive, que j'amenai à sa perfection la technique analytique d'appréciation des indices disponibles, d'évaluation des probabilités et la construction d'un cadre à l'intérieur duquel surgissent les conclusions les plus probables.
Mais bien évidemment.
- Grâce à Déduction Holmesienne®, je peux déduire de la direction du regard de Holmes et de la posture de sa main gauche qu'il est en train d'écrire un message sur un BlackBerry imaginaire.
- Faux, Watson.
Par exemple, Watson, je peux déduire que vous êtes allé en Afghanistan à votre seule apparence, vos antécédents médicaux, votre humeur martiale, votre teint de peau et votre blessure au bras gauche. Je n'ai pas besoin d'émettre d'hypothèses injustifiées pour déduire cela.
Remarquable !
C'était élémentaire, mon cher Watson. Maintenant, voyons si vous-même ne pouvez pas utiliser la Déduction Holmesienne® pour en inférer quelque information sur le lecteur ?
Euh... Oh, oui ! Le nom du lecteur est 82.133.68.12.
Watson, vous échouez à tirer un raisonnement à partir de ce que vous voyez ! Songez à tout le potentiel d'information contenu dans ce simple élément !
Ah oui, mais bien évidemment. Je peux en déduire que la page d'utilisateur de cet utilisateur est Utilisateur:82.133.68.12, et que sa page de discussion se trouve à Discussion utilisateur:82.133.68.12.
Watson, Watson, Watson.
Mais Holmes, ne se pourrait-il pas que vous sur-utilisiez la Déduction Holmesienne® ?
Ah Watson, vous savez forcément que la raison pour laquelle je déduis toute sorte d'informations personnelles sur chaque personne que je rencontre est que je souffre du syndrome de déduction obsessionnel compulsifun don du Ciel et une malédiction tout à la fois.
Mais Holmes, que se passerait-il si les criminels modernes étudiaient vos affaires et, déterminant exactement comment ils auraient le plus de chance de se faire prendre, utilisaient la Déduction Holmesienne® pour fonder, comme par une ironie du sort, la base même de leur plans ?
Watson, il existe toujours... d'autres... méthodes à disposition.

La Déduction Holmesienne® est une des marques distinctives du style de Holmes, une méthode qui perdura durant le siècle dernier et qui est utilisée par la police dans la vie réelle. Déterminant les indices disponibles à l'intérieur d'un cadre minutieusement conçu, Holmes est capable d'en induire les conclusions les plus probables sans avoir à émettre d'hypothèses injustifiées. Un tel exemple est donné vers le début d’Une étude en rouge, Holmes déduisant le fait que je sois allé en Afghanistan exclusivement à partir d'indices concrets et des déductions tirées de ces indices. Si jamais la Déduction Holmesienne® échouait toutefois, Holmes semble avoir des techniques d'interrogation poussées en réserve.

Voilà, il semble y en avoir assez sur vos techniques de raisonnement déductif.

Déguisement

Maintenant Holmes... Hein ? Holmes ? Où êtes-vous ?
Sherlock Holmes ?! Vous connaissez Sherlock Holmes ?!
Mais qui êtes-vous ? D'où venez-vous ?
Je suis TERMINATOR. Je viens du futur.
De... ?!?
TERMINATOR. Je viens pour exterminer l'humanité. Sarah Connor, Hasta la vista baby, ça vous dit quelque chose ?
Holmes, vos déguisements ont déjà été plus habiles que celui-ci.
Watson, je constate que vos talents d'observation se sont nettement améliorés. Qu'est-ce donc qui m'a trahi ? Mon accent encore approximatif ? Cette lumière dans l'œil un peu trop clignotante ?
Non, Holmes. C'est simplement que vous avez choisi de vous déguiser à l'intérieur du chapitre qui concernait le déguisement.
Très juste, Watson. Je devrai me montrer plus prudent à l'avenir.
En vérité Holmes, vous êtes passé maître dans l'art du déguisement. Vous êtes absolument méconnaissable lorsque vous êtes déguisé.
Tout à fait exact, Watson.
Par exemple, vous vous êtes rendu dans une fumerie d'opium, déguisé de manière si convaincante en opiomane, tant par le comportement que par l'apparence.
Je me le rappelle. N'était-ce pas l'affaire de l'homme à la lèvre tordue ?
Oui Holmes. Un instant.

Holmes est passé maître dans l'art du déguisement. Par le passé, il m'a dupé avec ses méthodes, dans des moments tels qu’Un scandale en Bohême ou L'Homme à la lèvre tordue. Son déguisement physique est non seulement convaincant mais il est parfaitement complété par sa gestuelle. En général, de tels déguisements lui servent à s'infiltrer "incognito" afin de rassembler des indices pour ses affaires.

D'ailleurs, est-il déjà arrivé que de tels déguisements vous causent des problèmes avec la police ?
Précisez votre pensée, Watson.
Holmes, vous venez à l'instant d'incarner Terminator qui, si je ne m'abuse, est un ennemi de la Couronne, qui plus est connu pour être capable de modifier son apparence. Même si vous deviez révéler votre véritable identité, Holmes, vous resteriez suspect ! Que faire dans ce genre de situation ?
Je présume que, dans ce cas précis, la seule option viable serait que vous vous portiez caution pour moi.
Holmes, Holmes, Holmes.
Holmes, vous avez tout à fait raison. Tout ce qu'il nous faut là, c'est une bonne grosse explosion juste derrière nous. Chaque chose en son temps, Watson.

Armes et arts martiaux

Holmes, avez-vous vraiment été autrefois un grand combattant à mains nues ?
Eh bien, j'ai pratiqué la boxe un petit moment à Sidney Sussex.
Vous êtes, n'est-ce pas, bien plus à l'aise dans les arts martiaux, je présume ?
C'est exact, mais quel est l'intérêt de ces pratiques quand on a un revolver et un fouet, Watson ?
Ah. Permettez-moi de supprimer le chapitre que j'avais écrit sur les armes et les arts martiaux pour le remplacer par une courte note.

Bien que Holmes connaisse bien les arts martiaux et soit un boxeur de force raisonnable, il préfère s'épargner tout effort en utilisant plutôt son revolver. Il possède aussi un fouet — manifestement pour tenter d'imiter l'américain Henry Jones dans ses récentes aventures — mais ne maîtrise pas encore toutes les subtilités de cet art.

Culture générale

Holmes, vous savez emmagasiner beaucoup de connaissances.
Bien sûr. Toute connaissance s'avère utile au détective.
Qu'en est-il, par exemple, de la croyance selon laquelle la Terre tourne autour du Soleil ?
C'est une exception à la règle.
Et quant à la connaissance de la littérature classique, des langues classiques, de la politique, et cætera ?
Que des exceptions, Watson. Ces choses inutiles rendent l'esprit désordonné.
Mis à part que vous avez indéniablement utilisé des connaissances en ces derniers domaines pour résoudre certaines affaires...
...
...
Watson, avez-vous remarqué à quel point cet appartement est désordonné ?
Si nous changions de sujet, Holmes ? Permettez-moi d'abord de compléter un peu l'article puis nous aborderons d'autres problèmes.

La position de Holmes au sujet de la culture générale semble pour le moins contradictoire. Dans une de ses histoires, il déclare que « Ces choses inutiles rendent l'esprit désordonné. », ce qui laisse présager de ce qu'il sait de la politique, de l'astronomie, de la philosophie... Cependant, non seulement il utilise abondamment ces « choses inutiles » mais, en plus, il précise que « Toute connaissance s'avère utile au détective ». Holmes ne semble pas souhaiter s'étendre plus sur cette incohérence.

Divers

Watson, dois-je vous rappeler encore une fois de bien garder un ton encyclopædique.
Ah, Holmes, cela m'avait échappé.

Professeur Moriarty

Maintenant, Holmes, nous devons aborder la question de Moriarty.

Le plus grand ennemi de Holmes est le professeur Moriarty, le cerveau du crime londonien. Holmes affirme que Moriarty, un ancien prodige des mathématiques, bascula malheureusement dans le crime et organisa une opération criminelle de grande envergure que Holmes était, à l'époque du récit Le Problème final, sur le point de détruire.

Le Napoléon du crime, Watson. Il était l'exact archétype du super-vilain moderne. Bien trop intelligent pour le bien de l'humanité.
Holmes, dites-moi. Était-il tant que cela votre ennemi juré ?
C'est à peu près évident, Watson !
Alors comment se fait-il qu'il n'apparaisse que dans deux de vos affaires, Holmes, dont une inventée de toutes pièces ?!
Comment ?
Oui, Holmes. Il apparaît dans Le Problème final, un récit fictif de votre décès ; et dans La Vallée de la peur où, bien qu'il n'intervienne pas personnellement, il n'en a pas moins un rôle direct. Ce sont toutefois les deux seules affaires. Attendez, il faut que j'écrive cela tout de suite.

Néanmoins, avec la récente révélation que Le Problème final était entièrement falsifié, le seul rôle que Moriarty ait joué dans toutes les affaires était dans La Vallée de la peur, où pour autant il n'apparaît pas en personne. Certains rapports suggèrent que le professeur Moriarty était soit l'œuvre à part entière de l'imagination de Holmes, soit une personne réelle à qui Holmes attribuait injustement tous les cas qu'il ne réussissait pas à résoudre.

Watson, sous-entendez-vous que...
Oui, Holmes, j'émets l'hypothèse que vous auriez développé un trouble dissociatif de la personnalité durant vos recherches sur la dernière affaire !
Sous-entendez-vous que le professeur Moriarty n'aurait jamais existé ?!
Holmes, cet homme semble être un amalgame entre Ramanujan et Gauss, les mathématiciens, et certains maîtres du crime que vous avez pu...
Il occupait la chaire de mathématiques à l'université de Cambridge, Watson ! Un prodige des mathématiques ! Il était la seule personne capable de battre non seulement moi, mais les maths eux-mêmes !
C'était seulement une simulation, Holmes, qu'il soit une hallucination ou pas...
Watson, ma consommation de cocaïne n'est en rien préjudiciable à ma santé !
Maintenant M. Holmes. Faites-moi part de vos déductions au sujet de votre mère.
Nous allons au cabinet de Sigmund Freud, Holmes, ma décision est irrévocable. C'est pour votre bien. Je crains que cet élevage de guêpes...
...d'abeilles...
...que cet élevage d'abeilles n'ait aggravé la situation.

Legs à la postérité

Mais avant de partir, Holmes, je pense que nous devrions parler de ce que vous laissez à la postérité.
C'est fondamental, Watson. Si vous voulez bien me céder le clavier.

Holmes est tout bonnement le plus grand détective de tous les temps ; un homme doté d'une telle vivacité d'esprit et d'un tel génie a les meilleurs espoirs d'être célébré jusqu'au XXIVe siècle et au-delà. Des musées, des associations ont sans le moindre doute déjà commencé à commémorer sa sagesse infinie. Les puissantes méthodes de sa Déduction Holmesienne®, ses déguisements subtils, ses aptitudes remarquables au revolver, l'étendue titanesque de ses connaissances et l'éternel combat avec son ennemi par excellence le professeur Moriarty deviendront part intégrale de l'Histoire pour les millénaires à venir.

Pour mon héritage à la postérité, cela devrait être suffisant, n'est-ce pas Watson ?[6]


Holmes ?
Oui ?
Si je puis me permettre, je trouve même cela incroyablement suffisant ! Avez-vous conscience de votre arrogance consommée lorsque vous écrivez ces lignes ?
Comment donc Watson ? Voulez-vous dire que n'importe lequel de ces imposteurs de Scotland Yard aurait la moindre chance d'atteindre le niveau ne fut-ce que de ma cheville ?
Holmes, s'ils ne vous avaient pas transmis ces cas, vous seriez assis à vous morfondre et...
...et à la place, j'aurais probablement découvert, isolé et déterminé toutes les propriétés des gaz nobles, et je serais un membre honorable de la Société Royale.
Holmes, ce qui me terrifie, savez-vous ce que c'est ?
C'est que j'ai toujours raison.
Soit.[7]

Impact dans les médias

Holmes, je vous serais obligé de bien vouloir me rendre le clavier. Je dois traiter maintenant des références vous concernant dans la culture populaire.

Dr Gregory House, le personnage principal de la série Dr House de la chaîne Fox TV, serait basé sur le personnage de Holmes, et les similarités entre les deux sont souvent flagrantes.

Le parfait imposteur ! Un im-pos-teur !
Qu'y a-t-il, Holmes ?
Bon maintenant, Holmes, calmez-vous un instant s'il vous plait. Vous savez à quel point je n'aime pas que vous vous fassiez du mauvais sang pour si peu.
Vous mentionnez House ? Vous mentionnez House ? Ce type est une arnaque, Watson ! Est-ce que vous vous rendez compte qu'il utilise la cocaïne en solution à moins de 7% ?! Totalement insuffisant pour un tel niveau de folie...
Je pense que nous ferions mieux de partir tout de suite chez le docteur Freud avant que vous ne vous blessiez, Holmes. Retournons à notre fiacre.

Voir aussi

Des imposteurs ! Tu m'entends, lecteur ? Des imposteurs !
Lâchez cet écran, Holmes, s'il vous plaît.

Notes

  1. Ce futur a été laissé à son frère aîné Sherrinford, qui s'est clairement offusqué de ses petits frères.
  2. À écouter certains spéculateurs, il serait même le gouvernement britannique, ce qui expliquerait l'efficacité indéniable de ce dernier.
  3. Nous avons préféré ne pas les mentionner ici et laisser le lecteur avoir recours à son imagination.
  4. Vous le croirez ou pas, mais il semblerait qu'un certain Mark Bourne, qui a écrit The Case of the Detective's Smile, ait développé toute une théorie en ce sens, auteur que nous saluons au passage. Nos sincères salutations, M. Bourne.
  5. À partir de ce point, j'ai décidé de ne plus faire mention dans mon récit des addictions de Holmes à la cocaïne, vu comment il y retourne à chaque fois que j'en parle. Tout comme chante Alanis Morrisette, « isn't it ironic? »
  6. À ce stade, je fis une pause et je songeai à quel point Holmes pouvait se montrer suprêmement arrogant lorsqu'il évaluait la portée de son existence.
  7. C'est bon. J'abandonne.

    —John H. Watson, MD


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Cet article, basé sur le texte Uncyclopédien Sherlock Holmes, est disponible uniquement sous licence CC-BY-NC-SA de Creative Commons.

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