Sim
Sim de son vrai nom Simon Jacques Eugène Berryer, serait né le 21 juillet 1926 dans un petit village de France situé en un lieu toujours inconnu du public. Ce mystère du lieu de naissance de Sim a dès l'origine intrigué la communauté scientifique qui, après moultes recherches en partenariat avec d'illustres historiens, mit à jour d'étranges similitudes entre le comique troupier que nous connaissons et de sombres gravures datant du XVIIIe siècle.
Ces gravures représentent la bête du Gévaudan attaquant une villageoise mais également, en arrière plan, un ignoble personnage humanoïde accroupi sur un rocher se délectant des chairs fraîches d'un enfant dépecé. De nos jours, nous ne pouvons toujours pas affirmer le lieu de naissance ni l'âge véritable de Sim ; quasi-centenaire pour les uns, millénaire voire préhistorique pour les autres, certains encore y voient un être étrange venu d'une autre galaxie au stade foetal... Dès lors, une occulte légende vit le jour.
Des débuts tonitruants!
La carrière cinématographique de Sim a débuté de manière fort inattendue sur le nouveau monde, et c'est à New-York, et plus précisemment à Broadway que le talent de Sim a été révélé. En effet, c'est lors d'une représentation d'un célèbre spectacle sur glace (Holiday On Ice pour ne pas le citer) que Sim a fait sa première apparition en public. Suite à une bousculade dans les tribunes, Sim, simple spectateur, se trouve dépossédé de son monocle qui se met à glisser sur la glace. Il décide donc de sauter des tribunes et d'aller le récupérer. A peine a t-il franchit la barrière qu'il se met à déraper frénétiquement, ses jambes exécutant de vifs mouvements alliant la délicate stabilité de ses bras tout en restant dans le même périmètre sans avancer ni reculer. Le public ébahi par ce spectacle y voit un génie des claquettes rythmiques et sportives et a immédiatement assimilé cette prestation à un alliage entre le professionnalisme de Fred Astaire et la grâce de Josephine Baker. Sa carrière est lancée sur les chapeaux de roue. En effet, à peine est-il revenu dans les tribunes (avec l'aide de certains patineurs) qu'il est aussitôt interpellé par le producteur de Grease qui dit avoir trouvé dans Sim la « naïade » qu'il recherchait pour interpréter le rôle de l'ingénue en compagnie de John Travolta. Le film est un franc succès. John Travolta avoue plus tard dans une interview : « Grease restera pour moi mon meilleur souvenir car j'ai pris tant de plaisir à faire chavirer le corps sculptural de Sim que dès lors, j'ai préféré arrêter ma carrière de danseur plutôt que de la continuer sans lui » (New York Times, 4 janvier 1984).
Mais la carrière intersidérale de Sim ne s'arrête pas là. En 1981, le plus célèbre réalisateur du monde connu, Steven Spielberg, pense à Sim pour interpréter le rôle principal de son prochain long métrage qui n'est autre que E.T. C'est un succès international, Sim rentre dans la légende du cinéma et il est oscarisé pour la première fois. On retient la prestation émouvante de notre Sim à travers de nombreuses scènes cultes comme celle où il permet au jouvenceau de voler avec son vélo en passant devant une lune pleine (scène réalisée sans trucage). Le choix de Sim pour jouer E.T. n'est pas anodin mais plutôt visionnaire de la part de Steven Spielberg ; en effet, intrigué par le mystère de l'origine de Sim, le célèbre réalisateur a essayé d'en savoir un peu plus sur ce personnage haut en couleurs. C'est à l'occasion de ce film, et plus précisemment lors d'une des rares séances de maquillage, qu'il a été constaté non seulement que Sim ne possède que trois doigts par main, mais également sa phosphorescence, l'existence d'un organe érectile sous le coude gauche, ainsi que son goût très prononcé pour les téléphones. Le mystère de Sim s'accroît avec sa carrière.
Sim le chansonnier.
Fort de son succès cinématographique, parallèlement Sim lance sa carrière dans la chanson. L'album Grease avec son ami John Travolta est une référence du genre ; il enregistre avec Johnny Halliday le tube « Quoi ma gueule ? Qu'est-ce qu'elle a ma gueule ? » (idée que Sim suggère à son pote loubard de Johnny lors d'une des nombreuses « ricks » de Las Vegas remportées avec brio par le sieur Sim) montrant un Sim non conscient des réalités physiques qui le caractèrisent... Bien d'autres mélopées suivront encore comme le single intergalactique « Où est passé ma chemise grise ? », véritable coups de santiague de la musique avant-gardiste qui ferait référence à son passé d'ancien séminariste (là aussi, de troublantes recherches archéologiques font état d'une peinture du XIVe siècle représentant un séminariste membre de l'inquisition ressemblant une fois encore étonnament à Sim). Sim enchaîne disques d'or sur disques de platine et pulvérise toutes les ventes d'albums faisant de ce dernier tube le seul single vendu sur une année entière chez tous les disquaires du Honduras, du Mozambique et du Bangladesh au cours de l'année 1983 ; du jamais vu ! La consécration musicale de Sim atteint son apogée lors de sa tournée événement « Monster of Sim-City » (Sim City deviendra par la suite un jeu vidéo dédié entièrement à Sim ; suivront ensuite d'autres jeux tels que les Sims) qui remplit notamment 167 soirs d'affilée le Madison Square Garden de New-York contraignant par là même l'équipe NBA des New York Knicks à effectuer leur saison dans une autre salle.
Sa traversée du désert...
Mais les lampiottes de la gloire ont ébloui le malheureux Sim, et ce dernier, fort de toutes ces consécrations se laisse gangréner par les vices de « l'égérie people » qu'il est. En effet, Sim quitte la réalité du monde et se tourne vers les paradis artificiels ; alcoolisme, drogues, jeux d'argent, prostitution, Sim est décadent. Il délaisse le cinéma et la musique et fréquente le milieu mafieux, ses relations avec ses amis colombiens ne font plus l'ombre d'un doute. Sim achète une villa à Bogota ainsi qu'une maison de passe à Medellin, il restera là-bas 15 ans...
Sim 2, le retour!
Sim revient en France au cours de l'année 2000, d'ailleurs le jargon populaire a déjà érigé ce retour en référence du genre par le biais du dicton populaire bien connu « année 2000, année de Sim! » (qui annonce une année riche en rebondissements). Un retour qui force l'admiration de toutes parts. Mais c'est un Sim ruiné et rubicond qui rentre au pays, toutefois un ami à lui est là pour l'accueillir à moustache et bras ouverts, il s'agit de Victor Lanoux. Certes, le bon Victor profite quelque peu de l'alcoolisme de Sim pour le faire apparaître dans deux épisodes de Louis la Brocante mais ne lui jetons pas la pierre. Victor l'emmène par la suite dans un centre de désintoxication duquel sort en 2002 un Sim aguerri. Sim tente différentes reconversions, il fait un court passage dans la Marine ou il est surnommé "Sim-Bad" en raison de ses désagréments de voyage également appelés "Sim-Bad-Trip", et en tant que catcheur professionnel senior à la ligue de catch professionnel américaine, la WWF.
Mais la véritable passion de Sim reste le cinéma. C'est lors d'un combat à Chicago contre Hulk Hogan (victoire de Sim par K.O. en 1min 7s) qu'il rencontre Peter Jackson. Ce dernier lui propose de jouer dans sa trilogie Le Seigneur des Anneaux le rôle de Gollum, un humanoïde malsain possédé. Sim accepte sans réfléchir révélant à Peter Jackson que ce rôle lui « rapellerait des souvenirs ». Faut-il y voir là une allusion à la gravure du XVIIIe siècle? Sim seul le sait... Il sera de nouveau oscarisé en 2005.
Sim, véritable phénomène de société?
A cette question les réponses sont nombreuses mais tournent toutes dans la même direction... Oui! Sim est bien évidemment un monstre sacré (dans tout les sens du terme) de la chanson et du cinéma, à un point tel qu'il a dû garder chez lui son étoile d'Hollywood Boulevard, la première posée en 1981 mais également les 11 suivantes ont été descellées et emmenées par des fans hystériques. De plus, Sim est ancré à un tel niveau dans les mentalités qu'il est partie intégrante du langage populaire, comme par exemple l'expression « Simer » utilisée par les jeunes de banlieues qui s'identifient souvent à lui ou encore l'expression « arrête tes Sims, magret » (que l'on dit à un canard qui grimace au moment de passer à la casserole), mais aussi une intarissable source d'inspiration telle que pour les jeux vidéos vus précédemment mais également pour certaines chansons telle que « la Sim K1000 » ou encore la carte Sim dans la téléphonie mobile qui permet de communiquer directement avec lui par le biais de certaines manipulations contribuant ainsi à sa passion pour les téléphones.
Que dire également de son secret-beauté : le Sim Fast, une poudre instantanée miracle qui permettait au quidam désireux d'avoir un corps de rêve de ressembler à Sim, le Spartacus des temps modernes, en l'espace de quelques semaines. Rappellez-vous ce produit que bien des gens ne connaissent que par son innommable plagiat perpétré par une Clémentine Célarié et sa poitrine qui a donné envie de crier "maman" à bien des adolescents. N'omettons point aussi que l'auguste Sim fut également un homme de mode qui marqua le monde (et des couches pour adulte à la fin de sa vie si la mort ose le frapper un jour). Ne lui devons-nous pas le similicuir, cette matière créée par lui à partir des propriétés merveilleuses de sa surface cutanée ? Plus d'un matelot tatoué vous le dira ! Sim, l'homme qui côtoyait les cieux : ne dit-on pas la Sim des arbres? Les citoyens d'outre-Atlantique ont également voulu immortaliser le divin Sim en lui donnant le nom d'une ville, celle de Simcinnati. Les exemples sont légions.
Mais n'appréhende pas Sim qui veut, il reste un personnage énigmatique d'une complexité sans pareille et nous ne pouvons toujours rien affirmer sur qui il est réellement. Le pôle scientifique de l'Université de Harvard a ouvert en 2006 un laboratoire de recherche Simienne pour essayer de percer les mystères de Sim mais à ce jour aucun résultat probant n'est à recenser. On peut donc conclure que tout ce que l'on sait de Sim, c'est que l'on ne sait rien...
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