Terminator 3
Terminator 3 est un film de la saga Terminator. Ses événements font suite à ceux de Terminator 1 et 2
Résumé des épisodes précédents
Alors que Sarah Connor couche avec un homme du futur, elle tombe enceinte de John Connor et crée Skynet et les terminators ; décidée à détruire Skynet, elle s'allie avec un T-800. Ce dernier, interrogé par John à propos de sa capacité à avoir des rapports sexuels, décide de faire une démonstration : il viole donc John Connor, lequel tombe dans un racisme un peu facile, et décide d'exterminer tous les terminators. C'est alors qu'il rejoint sa mère, en train de torturer une famille d'afro-américains. La mère et le fils, main dans la main, décident que le Dyson, le père de famille afro-américaine, se fera exploser par une bombe artisanale dans les locaux de Skynet : pendant ce temps, Sarah et John plongent le T-800 dans un bain de métal en fusion, y plongeant aussi le T-1000, qui rappelons-le, était lui-même en métal liquide et s'appelait Patrick.
Le point de départ de Terminator 3
A la fin de Terminator 2, il est clair que Skynet n'existera jamais : tout est grillé, broyé, déchiqueté, puis plongé dans du métal en fusion. Les bureaux qui verront la naissance de Skynet sont détruits, et il ne reste même plus de jus d'orange dans le frigo de Sarah Connor. Pourtant, le tour de force de Terminator 3 réside dans son message philosophique : certes, tout a été détruit, mais Skynet existe quand même, parce que c'est comme ça. Du coup, tout finira atomisé, parce que Skynet c'est Skynet, et qu'on y peut rien. Pour comparer, c'est un peu comme si on tentait de détruire tous les Pizza Hut, puis d'effacer toute trace de leur existence sur terre : dans les 3 mois, quelqu'un recréerait un Pizza Hut, qu'on le veuille ou non. Ce ne serait pas un Pizza Butt ou un Pizza Cut, non, ce serait un Pizza Hut. Parce qu'il était nécessaire que ça arrive. Bon, eh bien, Skynet, c'est exactement pareil.
Tout cela aurait été fort acceptable si un scientifique, dans les années 1970, n'avait pas abondamment réfléchi aux conséquences du scénario de la saga Terminator, créant ainsi la théorie connue sous le nom de théorie du chaos.
Critique de Terminator 3 du point de vue de la théorie du chaos
De toute évidence, au moment où Sarah Connor détruit les deux terminators, ainsi que Skynet, il était tout à fait impossible que Skynet existe sous le même nom, et sous la même forme. En effet, si les militaires avaient repris les travaux de cyberdyn, ils l'auraient sans doute au moins appelé différemment, du style BattleNet, KillVietkongs'Net ou HotChickNet. Le fait de détruire Skynet et les terminators aurait dû engendrer nombre de modifications dans le scénario : par exemple, Sarah Connor, en faisant descendre le T-800 dans le métal en fusion, a pu se casser un ongle, chose qui l'aura gênée : de là sera né son trébuchement sur une pierre alors qu'elle marchait sur le bord de l'autoroute ; s'agrippant à la manche de la chemise de John, Sarah le fera tomber la tête la première sur la route : un camion passera alors et écrasera le crâne de John Connor.
Vous suivez?
Juste parce qu'elle s'est pété un ongle? Alors maintenant, expliquez-moi comment l'apparition d'un T-800 dans le passé n'a rien changé de fondamental? Comment il se fait que le meurtre de Dyson, le traumatisme de sa famille et la destruction du T-1000 après l'explosion d'un camion rempli d'azote liquide, ça n'a aucun impact sur la suite des événements?
Application concrète de l'effet papillon sur les événements de la saga Terminator
Tout le monde connaît l'effet papillon : un papillon pète à Pékin, et une tempête violente se déclenche en Louisiane. C'est l'exemple par excellence du problème de la sensibilité aux conditions initiales démontrées par la théorie du chaos.
En voici donc une illustration parfaitement réaliste et scientifique :
Cette même démarche peut être complètement appliquée aux événements de Terminator, comme le montre ce schéma :
La théorie du chaos permet de montrer combien le scénario de Terminator est faussé par une méconnaissance certaine des lois de la physique. Ainsi, si l'on accepte le scénario de Terminator 1, il s'en suit, par conséquences successives, que :
- John Connor devrait normalement s'appeler Candy au début de Terminator 2, et Jean-Jacques à la fin de Terminator 3 ; il y a du moins toutes les chances pour que John Connor, même s'il continue à s'appeler John Connor, ne soit malgré tout qu'une Candy ou un Jean-Jacques s'appelant John Connor.
- En envoyant un terminator dans le passé, Skynet a toutes les chances de disparaître, ou plus vraisemblablement, de n'avoir jamais été qu'une machine à café sans marque, et qui fait du café nuit et jour dans le bureau d'une secrétaire. Il peut sinon exister en tant que Skynet si ses probabilités d'existence sont suffisamment fortes : il risque cependant d'être décoré en rose ou en fushia au lieu de gris, voire de fonctionner sous Linux ou Mac OS au lieu de Windows 98.
- Même si (admettons) Skynet parvenait à exister tel quel après avoir envoyé dans le passé une multitude de terminators, il risque de voir ses goûts complètement modifiés par la succession des événements modifiés : ainsi, il risque de créer une armée de cyborgs complètement différents, avec par exemple des terminators à roulettes, voire des robots ne s'appelant pas terminator, mais Kévin ou encore Alice_du_59. Skynet peut tout aussi bien, à la suite de l'intervention d'un papillon, devenir un ordinateur pacifique cherchant à guérir le cancer, le sida et la connerie.
Tout cela pour en arriver à une conclusion : Terminator 3 aurait dû, par suite des effets de la théorie du chaos, se nommer Prédator 3 : le retour de Yannick Noah. Et, se nommant ainsi, Terminator 3 n'aurait pas été lui-même. Son existence ontologique ayant probablement été altérée par le pet d'un papillon, nul doute qu'il nous faut, en tant que physiciens compétents, considérer que ce film a peu de probabilités d'exister en réalité. D'où la conclusion : Terminator 3 n'existe pas, ou s'il existe, autant l'ignorer, car il s'agit d'un phénomène onto-cinématographique négligeable, voire d'une absurdité quantique.
Les différents films de la saga Terminator
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