Truite à moustache
Truite à Moustache | ||
Vocabulaire | ||
Mâle | truite à moustache | |
Femelle | espèce exclusivement mâle (voir partie « reproduction ») | |
Petit | Œuf, puis truite à duvet | |
Caractéristiques morphologiques et mode de vie | ||
Taille | 50 à 180 cm (pour les individus adultes) | |
Poids | 1 à 10 kg (pour les individus adultes) | |
Longévité | 5 à 15 ans | |
Mode de reproduction | interaction sexuée (voir partie « reproduction ») | |
Lieu de vie | Mer des caraïbes, proche de la surface. On a cependant retrouvé quelques spécimens autour des îles Baléares. | |
Mode de vie | société patriarcale dans laquelle est désigné patriarche, l’individu qui possède la plus longue moustache. Ceux qui possède une moustache hypotrophiée, sont souvent mis à l’écart. | |
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Salmo moustaqui moustaquae trutta est une espèce de poisson de la famille des Salmo moustaqui trutta, qui dérive de l’association de deux espèces vivantes totalement différentes.
Voir sa place dans la classification traditionnelle : [1]
Origine
La truite à moustache a été découvert en 1927 par un scientifique mexicain alors qu’il faisait une mission d’exploration sous-marine dans la mer des Caraïbes. Les scientifiques s’accordent à dire que c’est une espèce très récente dans l’histoire de l’évolution. Son apparition sur terre est datée aux alentours des années 1650 – 1700.
Une des théories les plus admises dans la communauté scientifique pour expliquer l’apparition tardive de cette espèce, est la théorie endosymbiotique, selon laquelle, une bactérie du domaine des « à moustache », la moustaqui bacteriae aurait développé une relation de symbiose avec une truite commune (salmo trutta) ; cette relation aurait alors été transmise à la descendance, donnant lieu à l’apparition de cette nouvelle espèce.
Ce qui étonne les scientifiques, c’est qu’en temps normal, jamais une telle rencontre entre deux espèces si différentes ne devrait être possible. En effet, si les truites communes vivent plutôt entre la surface et 15m de profondeur, la moustaqui bacteriae est une bactérie des grands fonds, vivant près de sources chaudes, vers 6000m de profondeur. Mais la encore, il existe une explication : Voir schéma ci-dessous.
==Morphologie==la truite a moustache est de la merde met bon voila
Espèces dérivées
Après, l’apparition de la première truite à moustache, le fort caractère mutagène de celle-ci a poussé l’évolution à former d’autres espèces de la famille des Salmo moustaqui trutta. Ces différentes espèces mutées sont très importantes, en effet, ces dernières vivent en interdépendance avec l’espèce d’origine, la Salmo moustaqui moustaquae trutta. Voici la liste et quelques caractéristiques des espèces dérivées les plus courantes :
Cette espèce est la plus importante des espèces dérivées puisqu’elle est constituée uniquement de femelles, et est donc indispensable pour la reproduction des truites à moustache. On trouve cette espèce uniquement dans la mer du Nord et la mer Baltique. Cette différence géographique oblige les truites à moustaches à une migration annuelle afin de se reproduire. (Voir partie « reproduction »)
La truite grecque (Salmo moustaqui homae trutta)
On trouve cette espèce uniquement autour des îles grecques Mykonos et Samos, ainsi que la presque île de Demi-Samos. Ces truites présentent un comportement très étrange : bien qu’étant uniquement composée de mâles, cette espèce ne pratique pas la migration annuelle de reproduction, elle dispose en effet d’un système de production de spores aquatique capables d’être fécondés par d’autres spores d’un autre individu. Une expérience visant à introduire des femelles truites scandinaves dans cette région de la Méditerranée a été tenté par le biologiste Américain Dan Walker Steevanson, expert en truite à moustache, en 1996. Malheureusement, ce fut un échec, sans aucune raison apparente, les truites scandinaves, n’ont pu s’intégrer et sont mortes quelques semaines plus tard.
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La truite ukrainienne (Salmo moustaqui prostituae trutta)
Tout comme les truites scandinaves, cette espèce est entièrement composée de femelles. Seulement, elles ne se reproduisent qu’avec les individus à petite moustache. (Voir partie « reproduction »). On la trouve essentiellement dans la mer Noire.
Reproduction
La reproduction des truites à moustaches est l’une des plus compliquée dans le monde vivant. En effet, n’étant composé que de mâles, cette espèce doit sa survie à l’existence d’une espèce de la même famille : les truites scandinaves. Il est donc indispensable, qu’une fois par an, les truites à moustaches entament une migration vers la mer du Nord pour se reproduire. Cette migration se fait en plusieurs étapes :
- Tout d’abord, les truites à moustaches, commencent par descendre l’océan Atlantique jusqu’au large du brésil, puis, après avoir traversé cet océan, elles entament une remontée le long des côtés d’Afrique du Nord.
- Au niveau du détroit de Gibraltar, une sorte de tri est effectué. En effet, les individus en bonne santé, de grande taille ou possédant une grande moustache continuent la remontée de l’Atlantique en longeant l’Espagne et la France. Les individus à petites moustaches ou pas assez robustes pour continuer le voyage, s’engouffrent dans la mer Méditerranée. Cependant, on trouve avec ce groupe faible à petite moustache, quelques individus parfaitement aptes à suivre le premier groupe, mais qui, par choix, suivent quand même le groupe méditerranéen.
- À partir de ce moment, le premier groupe, traverse la mer Manche et se rend dans la mer du Nord, dans laquelle, il va pouvoir s’accoupler avec les truites scandinaves. Ces dernières iront pondre leurs œufs au large de l’Islande.
Pendant ce temps, le second groupe se sépare en deux, les individus qui ont choisi cette voie, reste au niveau des îles Mykonos, Samos et de la presqu’île de Demi-Samos, alors que les individus faibles à petites moustaches, continuent leur route jusque dans la mer Noire, où ils pourront féconder les truites ukrainiennes. Celles-ci, pondront dans les fleuves et rivières d’Ukraine, notamment, à Kiev.
- Une fois la ponte terminée, les trois groupes de truites à moustache se rejoignent au milieu de l’Atlantique nord et retourne dans la mer des Caraïbes. Les œufs écloront 3 semaines plus tard. Ceux pondus par les truites ukrainiennes donneront 100% de truites ukrainiennes ; ceux pondus par les truites scandinaves donneront 50% de truites scandinaves et 50% de truites à duvet (futures truites à moustache). Les petits de chaque espèce rejoindront leur espèce respective deux mois plus tard. Chaque truite femelle peut pondre jusqu’à 7000 œufs par kilo de leur poids.
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Menaces
Même si la truite à moustache n’est pas en danger d’extinction, elle est tout de même victime de quelques prédateurs, dont le plus dangereux est bien sûr l’homme. En effet, la truite à moustache est victime de la pêche intensive, malgré les quotas imposés. De plus les œufs de truites à moustache sont réputés pour leur saveur. Certaines variétés peuvent se vendre jusqu’à 50 000 € le kilo.
Il existe toutes fois, un autre prédateur, beaucoup moins connu, mais pas moins cruel : le Requin rasoir ! Ce requin se nourrit presque exclusivement de truites à moustaches. Ces requins possèdent de 2 à 5 lames, et une bande enrichie à l'aloe vera au-dessus du museau leur permet une meilleure glisse lors de leur courses-poursuites effrénées contre leur proies !
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Baruch Spinoza À voir aussi : Insectes - Oiseaux - Mammifères - Mollusques - Reptiles |
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