Pornographie
La pornographie, porno, p0rn, pr0n, ou n0rp est le genre cinématographique le plus regardé. Mouvement artistique de va-et-vient, il sert pour les mous de la chique, les puceaux boutonneux, les couples libérés et les fabricants de Kleenex, à assouvir certains besoins hormonaux impérieux réprouvés par la morale et ta grand-mère. Du point de vue des acteurs, c'est une activité mixte mêlant plaisir et sport dans laquelle on peut sans aucun doute afficher ses plus grands atouts (du moins pour certains, et c’est mon cas). Les deux conditions pour participer à la pornographie sont d'avoir plus de 18 ans et d'avoir des capotes Durex. C'est sûrement l'une des meilleurs inventions de l'Homme bien qu'aucun prix Nobel ne soit venu couronner ce vibrant hommage aux lubrifiants de toutes sortes dans ce domaine où il faut autant de qualités extérieurs que de quavités intérieurs.
Sur le plan juridique, est considéré comme pornographique tout ce qui donne une érection au juge ou une tendinite aiguë des poignets. Alors que l'étroitesse des budgets de ces œuvres tendrait à les faire classer dans la catégorie des films d'auteur, leur véritable répertoire est celui du film de largeur. C'est un mystère insondable qui ne cesse d'ébranler les exégètes forcenés de la nomenclature audiovisuelle.
La pornographie constitue, par ailleurs, le plus probant manifeste en faveur de l'instrumentalisation des mâles qui ici ne sont réduits qu'à leurs capacités érectiles et pilonnatoires et ça, c'est scandaleux.
Principe
« Ah oui, ah oui, c'est bon, encore », est peut-être la phrase qui, même hors de son contexte, résume bien la richesse de la pornographie. Des décors somptueux, allant de la cave au couvent, en passant par un studio vierge (quoique ce point soit sujet à caution), la même vue extérieure de la bâtisse toutes les cinq minutes en transition entre deux positions des protagonistes, des dialogues riches et construits, avec un maniement expert de la langue, et une musique envoûtante digne des plus grands compositeurs (« Booom boom boom boom, bip bip bip »). Bref, la pornographie peut d'emblée prétendre au caractère grandiose qu'on lui attribue souvent mais sans justification.
À l'exception de quelques films de cul gay, les acteurs se doivent de ressembler au beauf qui de toute façon ne les regarde pas. Raides et droits sur l'étiquette comme ailleurs, le jeu veut qu'ils se conforment aux caprices de ces dames. Quant aux actrices, leur principal atout réside dans leur endurance à la sucrerie (puisqu'on les gâte), et, puisqu'il s'agit de films de cul, elles doivent en avoir un, solide de préférence.
Origines
Dans le cinéma, les acteurs couchaient pour figurer dans des films. Brigitte Bardot a même couché 13 fois pour compenser son jeu d'actrice. À partir du film Le sex-à-pile, c'est fantastique, les acteurs devaient figurer dans le film pour coucher. S'en est suivi les classiques comme Kirikou et Les Bites Sauvages, Une rondelle a fait le printemps, Ça t'ennuie si on baise ? et Wazabite.
Exemples concrets
Mise en situation n°1
Vous êtes un plombier et vous venez réparer la tuyauterie chez Mme Tatiana (oui les dames qui participent au p0rn portent forcément un nom russe ou exotique) :
Mise en situation n°2
Vous avez 83 ans et vous prenez des cours particuliers de mathématiques appliquées avec une prof’, Mme Ulla, pour le moins autoritaire :
Quelques minutes plus tard...
Bon, j’espère que ces exemples vous seront parlant. Mais ce n’est pas tout. Je n’ai pas encore parlé du stade expert p0rn. Admettons que vous possédiez un chiwawa... Ah vous me voyez venir ! Eh bien me direz-vous : « Pourquoi ne pas lui défoncer la rondelle ? » Avec le p0rn c’est possible ;)
Pour ceux qui voudraient aller plus loin... Je conseille de passer directement au chapitre Nécrophilie / Scatophilie qui suit. Mais qu’est-ce que c’est... Eh bien le p0rn a également sa place chez les morts.
Mise en situation n°3
Vous vous ennuyez et vous décidez d’aller déterrer un mort. Jusque là rien d’anormal me direz-vous. Quand tout à coup esprit pervers que vous êtes, vous décidez de passer à l’action car Mme Cynthia 142 ans vous plaît beaucoup :
Divers
Bon pour ce qui est de la scatophilie... J’ai bien peur que les mises en situation ne soient pas d’un très bon goût (ahahah) donc je vais me contenter de donner la définition de Wikipédia : la scatophilie est l’attirance pour les excréments, et désigne parfois par extension la scatologie, pratique sexuelle consistant à avoir une forte excitation érotique en mangeant (ou faisant manger), ou en se recouvrant le corps des excréments de son (ou de sa) partenaire. Sympathique non ?
Enfin j’aimerais finir sur quelque chose d’enjoueur, je veux bien sûr parler du gangbang qui se produit cette fois-ci avec plein de Mme Tatiana, Ulla et Cynthia. Le principe est des plus simples : on se jette dans une foule de personnes et on pratique le p0rn tous ensemble dans la joie et la bonne humeur avec du sperme qui vole à tout-va[1].
J’espère avoir fait un p’tit tour dans le monde enjoliveur de p0rn et si un jour on vous demande ce qu’il y a de plus beau que le sourire d’un enfant, vous pourrez répondre sans aucune hésitation : “mbdtc”.
Film de Boole
Le film de Boole est le fruit du cerveau malade de George Boole, un savant austro-hongrois du XIVe siècle dont la perversité et l'obsession pour les écolières à moustache ne connurent pas d'égales jusqu'à la naissance de Georges Pompidou.
Le XVIIIe siècle est considéré par tous les spécialistes de ce siècle comme l'âge d'or du film de Boole dans tous ses sous-genres, avec de grands classiques tels que Vache en rut + Vicaire en maraude = Nuit de folie, Prends-moi par tous les true ou Une montagne de false seins.
Le genre s'essouffla après la Révolution française car la bourgeoisie qui avait pris le pouvoir ne captait rien au raffinement du film de Boole et préférait les combats de chiens, tant et si bien que le film de Boole ne doit sa survie actuelle qu'au dévouement fanatique des profs de maths et de quelques déviants ayant "touché à tout" et qui las des perversions communes ont trouvé dans le film de Boole quelque chose d'exotique et d'original qui les change de vidéos insipides de Paris Hilton chevauchant une effigie de Saddam Hussein tout en s'arrosant d'essence et en utilisant un ananas à des fins non alimentaires.
Extrait d'un classique du genre : (Le dîner de cul)=true
Une jeune fille inexpérimentée mais terriblement sexy demande de l'aide pour ses devoirs à un vieil homme vivant seul dans une cabane au fond des bois. Après deux minutes de cours particulier, ils enlèvent leurs vêtements et se mettent dans toutes les positions. Un dialogue s'ensuit :
Voir aussi
- Actrice porno
- Comment écrire un scénario de film porno
- Pom-pom girl
- La vidéo du film Gros-Dard au gland d'argent
Notes
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