Charlie Hebdo
Charlie Hebdo est le nom de l'hebdomadaire que le marchand de journaux nous file lorsqu'on lui demande Le Canard Enchaîné et qu'il s'est trompé.
Origine
En Juin 1968, la racaille communiste ayant été chassée des rues parisiennes qu'elle occupait au printemps dernier. Il était temps que les américains lancent en France une grande frénésie d'achat et permettent enfin à ces semi-bolcheviks d'acheter un des produits phare de la culture américaine : les chaussettes à l'effigie de Snoopy. Or, après quelques mois de lancement, peu de chaussettes Snoopy avaient été achetées et une étude de marché prouva par A+B que la vente de chaussettes Snoopy ne pourrait pas se faire car les français ne connaissaient absolument pas Snoopy vu qu'ils n'avaient pas lu Peanuts.
En 1969, la fabrique de chaussettes Kimba engagea donc un universitaire français nommé le Professeur Choron dans le but de créer un journal, le Charlie Mensuel, qui permettrait de publier des strips avec Charlie Brown et Snoopy dedans. Hélas, celui qu'ils pensaient être un universitaire n'était en réalité qu'un menuisier, chauve (c'est dire s'ils se sont plantés) qui profita de la notoriété du journal Charlie Mensuel pour ouvrir un hebdomadaire consacré au bricolage : Charlie Hebdo était né.
La première époque
Afin d'alimenter le journal, Choron prit les premiers chômeurs venus. Ça tombait bien : des copains à lui, qui travaillaient dans un hebdomadaire sur la danse et le combat de Samouraï, Hara Kiri avaient été virés, suite à un article au sujet d'un bal tragique à Colombey les deux Églises. En effet, le bal en question avait mis la sono tellement fort qu'une des deux églises s'écroula. Le lendemain, le village sera renommé "Colombey l'Église" et la rédaction d'Hara Kiri sera viré sous prétexte qu'il y a qu'une seule église à Colombey et qu'ils avaient encore dû être bourrés (et donc voir double) lorsqu'ils ont écrit ce papier.
C'est ainsi que des auteurs comme Cavanna, Cabu et Gébé, font les beaux jours du journal en apprenant aux gens grâce à des schémas explicatifs très détaillés comment changer une porte, clouer un tournevis, repeindre un clou ou souder un marteau.
Hélas, en 1977, l'ensemble de la rédaction se rendra compte que la plupart de leurs conseils n'ont pas été retenus pour faire l'ensemble des fiches bricolages du Professeur Choron. Déçus de ne pas pouvoir lui intenter un procès pour plagiat, ou de pouvoir dire à leurs fils « Tu vois le gag que le monsieur il fait à la télé, hé bien, c'est moi qui l'ai écrit pour de vrai. » les différents chroniqueurs décideront d'essayer de se faire virer en allant à la plage, en publiant des BD à la place des croquis explicatifs pour faire décoller une perceuse ou en écrivant des textes comiques au lieu des explications détaillées pour visser du papier peint. Dans un premier temps, les lecteurs seront plutôt amusés du changement et le titre se vendra même mieux qu'avant. Lorsque certains auteurs en viennent même à se faire publier pour leurs BD, certains pensent qu'il est temps d'arrêter la mascarade, mais la grève continuera pour de bon.
En 1982, c'est la consécration : ils réussissent enfin à tous se faire virer et le journal ferme définitivement.
Deuxième époque
En 1990, le professeur Choron, qui en a marre de poncer des enclumes tout seul dans son coin, décide de ramener tous ses anciens amis pour un grand barbecue où l'on parlerait bricolage. Lorsqu'il décuva, deux semaines plus tard, il se rendit compte qu'il venait d'accoucher de la Grande Bertha, un autre hebdomadaire de bricolage, qui enseignait aux militaires comment réparer leur Char Patton ou revisser leurs armes de poings. Il se rendit compte de deux choses :
- Le titre s'était bien vendu, du fait de la nouvelle Guerre du Golfe et de la fin de parution de la revue de référence Salut Les Bidasses.
- Il était le seul membre de la rédaction à avoir décuvé. Or, tous étant anti-militariste, et verraient l'affreux subterfuge lorsqu'ils reviendraient à eux.
Ainsi, Choron fit pendant plusieurs mois l'expérience de diriger une rédaction totalement ivre. Dès qu'un de ses collaborateurs se mettait à dire une phrase comme « mais heu... qu'est ce que je fais là... » ou « la guerre c'est mal » ou « mais c'est pas logique ça, on peut pas poncer une vis de 14 avec une scie sauteuse de 5cm » Il se faisait virer. C'est ainsi que Cavanna, Cabu, et les autres se retrouvèrent au bout de quelques mois au chômage et avec un sévère mal de crâne.
Autour d'un grand bol d'aspirine, ils décidèrent de se venger de Choron qui leur avait joué un tour pendable. C'est Philippe Val qui trouva l'idée, en disant « On n'a qu'à ressusciter Charlie Hebdo, on l'engage et on fait exprès de le virer. » C'était une d'autant plus bonne idée que l'industrie Kimba avait laissé tombé le titre lorsqu'elle s'était rendu compte que les chaussettes Snoopy se vendait mieux sans qu'on mette à côté de lui ce stupide gamin chauve.
C'est ainsi qu'en 1992, reparaît un nouveau Charlie Hebdo mais sans les fiches bricolage de la grande époque. Hélas, le professeur Choron, suite à une grosse biture la veille au soir, avait relancé Hara-Kiri de son côté. L'équipe attendit que le journal fasse faillite. Hélas, entre-temps Choron repris un verre de vin de trop au bistrot d'en face et créa La Mouise (suite à une tache de vomit qu'il avait fait dans la rue.) Ensuite, Choron décuva une dernière fois, puis mourut en essayant de se poncer le crane avec une visseuse électrique.
Décidant que « si on a créé ce journal, c'est pour virer quelqu'un », Philippe Val décida de chasser à son tour un chroniqueur de temps en temps : Après Lefred-Thouron en 1996, ou Frédéric H. Fajardie en 2001 c'est au tour de Siné en 2008. Hélas, celui-ci n'avait pas terminé sa chronique sur la réparation des fours à induction de chez Darty, ce qui amena une vive polémique, qui dure encore à l'heure actuelle où c'que j'vous cause.
Il est vrai que peu de chroniqueurs eurent le courage de se faire virer, et certains démissionnèrent plutôt que de se faire virer comme Sfar, Renaud, Patrick Font ou Gébé, mais se défilant avec des prétextes idiots comme : « En fait, je trouve plus rien de drôle à écrire dans ton journal » « Je suis devenu alcoolique » « Je suis en prison pour pédophilie » et « Je suis mort ».
L'affaire des caricatures
En 2006, pour illustrer la rubrique Faites vous-même votre propre piste de bowling en 5 leçons Philippe Val dégotte une image bien poilante dans un journal Néerlandais. Il s'agit d'une image d'un Barbu qui est en train de se prendre une boule de bowling dans la tête.
Hélas, les accros du bowling se mettent rapidement en colère voyant qu'on se moque peu charitablement de leur malheur. Les plus barbus d'entre eux vont mêmes jusqu'à manifester en portant d'énormes bandages sur la tête afin de montrer que se moquer du mal de crâne des gens est vraiment cruel. S'en suivront d'immenses émeutes où les plus enragés d'entre eux n'hésitèrent pas à balancer des boules de bowling sur des drapeaux français ou à éventrer des exemplaires de Charlie Hebdo avec des quilles de bowling.
La polémique prendra heureusement fin quelques mois plus tard lorsqu'on s'apercevra qu'il ne s'agit pas d'un joueur de bowling, mais d'un bête musulman intégriste avec une bombe sur la tête.
L’affaire Siné
Pendant l’été 2008, Siné a absolument voulu que paraisse son article parlant du mariage de Patrick Font en Israël. Pas de bol, le sujet Patrick Font étant interdit à Charlie Hebdo, il fut viré sans ménagement par Kim il Val, rejoignant ainsi Delfeil de Ton et Lefred Thouron.
L'affaire des attentats
Le 7 janvier 2015, tandis que le président de la république française faisait un selfie aux Invalides, le siège de Charlie Hebdo fut prit d'assaut par deux hommes portant un masque de marmotte. Ces deux hommes auraient utilisé des AK-47 et des pommes afin de faire la fusillade avant de fuir lâchement à bord d'un vélo en direction d'une station service.
À la suite de cela eut lieu un mouvement mondial de contestation en faveur de la Désencyclopédie.
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