ÉDITO
101 numéros, ça se fête ! !
Oui, pourquoi pas ?
Sur la dÉsencyclopédie, on fait la fête autant qu'on peu, et non pas quand on veut comme ces gens qu'on voit à la télévision. D'ailleurs, à la dÉsencyclopédie nous sommes presque sûrs qu'ils n'existent pas vraiment, ces Terry Ardisson, ces Michel Krüger ou ces Lorie Reluquet. D'ailleurs, à la dÉsencyclopédie on ne regarde pas la télévision. Ça rend con.
Et ça, on aime le devenir par nous-mêmes.
Tout ça pour dire que voilà une nouvelle occasion, comme chaque semaine, d'être heureux dans la joie pour cette excellente raison que nous avons le plaisir de retrouver un dÉbdo de taille normale, pas comme le 100ième numéro qui était certes excellent, mais aussi tout bonnement génial.
Ah oui, il était aussi un peu plus long que d'habitude.
Alors reprenons-en de bonnes.
Le dÉblateur en chef du dÉbdo.
FÉDIVAIRE
Un collégien résout un des problèmes du prix millénaire de l'Institut Clay
Kevin, 13 ans, semble avoir résolu le problème le plus important des sept problèmes du millénaire, récompensés chacun par un prix de 1.000.000 de dollars octroyé à quiconque les résoudrait : le problème .
Sa résolution tient en quelques lignes, et d'ores et déjà les mathématiciens du monde entier ont entamé un fronde à l'encontre du jeune scientifique amateur. Son énoncé est pourtant simple : « Pour des valeurs de N proches de 1, par exemple 1 - qui est le plus proche, P = NP est vrai ». Et par conséquent, ce qui est la cause du mécontentement tant la nouvelle a son importance : pour des valeurs de N différentes de 1, P ≠ NP quant à lui, est donc faux.
Le problème semblait impossible à résoudre pourtant
Et la simplicité de sa solution n'est pas du goût de tout le monde, principalement des mathématiciens qui étaient persuadés que P et NP n'avaient rien en commun, et étaient donc très différents (≠, en mathématiques). La dÉsencyclopédie, qui épargnera à ses lecteurs la complexité des calculs, a par ailleurs dû mobiliser tous ces experts pour convenir du fait que c'était très étonnant, tout ça.
Néanmoins si toute cette histoire compliquée a pu faire gagner 1.000.000 de dollars à quelqu'un, elle est très contente pour lui.
X. S.
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SMALLIDARITÉ
La dÉsencyclopédie s'associe à l'ouverture du mannequinat aux personnes de petite taille, un gage de tolérance
Une fois n'est pas coutume, la dÉsencyclopédie va dans ce numéro utiliser son pouvoir pour faire le bien.
Car il est question aujourd'hui d'une chose particulièrement notable, dans cette industrie très fermée qu'est la haute couture : l'Handi-Fashion Week. Un hommage que rend la mode à un public pas très en vue, mais surtout un pied-de-nez à ceux qui pensent qu'elle ne s'adresse qu'à un public de riches anorexiques. Et autant vous dire que cette semaine, tout est « handi-fashion ! »
Certaines mauvaises langues, chez les handicapés eux-mêmes, soulèvent déjà le fait que les costumes ainsi taillés tombent certes à la perfection pour les personnes de petite taille, mais ne vont guère aux personnes en fauteuil roulant, bossues ou manchotes, ce qui en soi reste de la discrimination.
Ces mêmes médisants parlent de la commodité de choisir le nanisme, arguant que selon les proportions de son écran, on ne voit pratiquement pas la différence.
Mais un peu partout, faisant fi des cancans, les défilés se sont adaptés à cette nouvelle ferveur venue, comme toutes les avancées sociales majeures, des États-unis.
Une initiative si noble, qui va faire indéniablement enfin avancer le monde n'en déplaise aux Gandhi et autres Abbé Pierre de tous poils, se devait de prendre une place d'honneur, en grand, sur deux colonnes complètes sans atrophie, pour être saluée.
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