Désinformation:DÉbdo numéro 100 (06-10-15)

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DÉbdo numéro 100 (06-10-15)

De notre envoyé spécial  La rédaction - ‎le 06 octobre 2015

ParisMonde — Le numéro 100 ! Enfin ! Plus qu'un numéro avant le 101 !
N°100
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Le numéro 100, ça se fête !











C'est le 100ème numéro !









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Sortez le champagne !









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ÉDITO



Spéciale numéro 100



Vous pouvez être fiers de nous. Nous avons réussi le pari fou de vous divertir pendant 100 numéros, et gratuitement, qui plus est ! Cela n'a pas été facile. Nous avons eu des moments de doute, des moments de désespoir, mais nous avons gardé le cap. Pour vous, nos chers 8 lecteurs.


Vous prendrez bien une part de gâteau, pour fêter ça ?


Nous avons pris sur notre temps libre, nous avons sacrifié notre vie sociale, nous nous sommes bousillé les yeux devant nos écrans. Pour vous. Mais ces importants sacrifices en valait la peine. Nous voilà au centième numéro. Gloire à nous !! Et après, il y en a encore qui vont critiquer les chômeurs et les fonctionnaires !!!


Allez ! Venez, chers collègues ! Allons danser et faire la fête sur le bureau de Big Boob Blonde Bimbo ! Ou même carrément sur elle, tiens ! En plus j'ai des capotes !


Allez les mecs, venez ! Les mecs ! Hoho ! Vous êtes où ?


Je regarde autour de moi. La rédaction est vide. Il n'y a personne. Il n'y a que moi. Le silence qui règne dans cette pièce accroît cette impression de solitude.


Je suis seul. Terriblement seul.


— Ohoh ! Les mecs ! Où que c'est que vous êtes ?


Je commence à stresser. Ce n'est pas normal, ils sont censés être là ! Et pourtant, il n'y a personne. Je regarde la table de réunion. Elle me rappelle nos moments de déconne, de rigolade, qui duraient tellement longtemps que l'on ne commençait à écrire que 5 minutes avant la sortie du bdo. Il y a des feuilles qui traînent sur cette table. Je les prends dans mes mains. Il s'agit d'un brouillon de XySmith, surement destiné à combler le vide du prochain bdo. Je regarde les premières lignes. Ah, c'est vrai qu'il est marrant, lui. Des fois.


CELUI QUI LIT ÇA EST UN CON

Je suis bien content de l'avoir faite, celle-là. Je la mûrissais depuis longtemps. Ce sera peut-être même ma dernière vanne. Pour finir en beauté. Moi ce que je voulais, c'est être commissaire de police, de toute manière.

Mais j'ai fait la fac, puis j'ai été embauché par la sencyclopédie, un journal en ligne très indépendant. Ça a un peu flingué ma carrière, si je puis dire. Aux dernières nouvelles, ils ont ENCORE perdu ma candidature.

J'aurais fait un excellent flic, pourtant. Mais le seul truc que je sais faire, c'est écrire. Et me défoncer la gueule au whisky. Sec. Au centre de recrutement ils m'ont dit que c'était pas éliminatoire, mais qu'il faudrait freiner un peu pour la visite médicale. Je pensais avoir mes chances : un bons sens du dialogue développé aux Sims, le sens de l'intérêt général grâce à LOL, des résultats corrects à Call of...faudra me dire ça a foiré.

Je retenterai ma chance l'an prochain. J'ai tout mon temps.

Je vais laisser cette feuille sur la table et aller pisser, tiens.

Faudrait que j'arrête de toujours écrire ce que je pense. C'est problématique pour les examens.

Mais qu'est-ce qu'elle avait l'air conne l'examinatrice.

X.S.

À cause de la bizarrerie de la situation dans laquelle je me trouve, je ne peux me retenir d'émettre un rire nerveux, en lisant son texte. Tiens, ça faisait longtemps que je n'avais pas ri à un de ses textes. XySmith. Un des moteurs à eau de la Dé. On écrirait moitié moins d'articles sans lui. Au moins, grâce à lui, on a la quantité. Où est-il donc passé ? Où sont passés tous les autres ? Ils ne peuvent pas me laisser seul. Pas pour le bdo 100. Oh et puis je n'ai pas besoin d'eux, je m'en


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Mais maintenant que j'y pense, ils sont peut-être dans le garage, en train de préparer la putain de fête qu'on a décidé d'organiser pour la sortie du bdo 100. On a convenu qu'on y installerait une chaîne hifi, et des tables, pour bouffer des pizzas et boire des bières. En plus, le garage, c'est parfait. Il y a assez de place pour que les strip-teaseuses puissent se dénuder danser.


Je descends les escaliers. Je continue de descendre les escaliers. Je suis toujours en train de descendre les escaliers. Il faudra vraiment acheter un ascenseur un jour...


J'arrive dans le garage. Il a l'air encore plus vide que le bureau de rédaction. Et en plus, ici, c'est très sombre. Il n'y a aucune lumière. Je fais un tour de ronde pour inspecter les lieux. Il y a bien une table qui a été déplacée ici. Ainsi que quelques accessoires de fête qui traînent, comme des chapeaux coniques multicolores.


Il faut se rendre à l'évidence. Il n'y a personne ic... Mais qu'est-ce que c'est que cette pochette ? C'est bizarre. Elle comporte une tâche rouge. Mais c'est du sang ! Les papiers qu'elle contenait sont éparpillés sur le sol. Un peu comme s'il quelqu'un avait lâché la pochette alors qu'elle était encore ouverte. Surement en étant surpris par un événement peu commun, voir dangereux. Ou en l'abandonnant pour fuir quelque chose. Ou quelqu'un.


Je ne sais que penser de cela. Je ramasse un de ces papiers. Il s'agit du prochain extrait des "Vacances à Moncert-sur-Pouillac" de Bazoumboy Deluxe. Une vraie saga cuculte du bdo. Je ne peux m'empêcher d'y jeter un coup d’œil.


MES VACANCES A MONCERT-SUR-POUILLAC (extrait 10)

Retrouvez les épisodes précédents dans les autres numéros du bdo.

Après le jour 2, je me suis décidé à chercher dans la forêt ce dont j'aurai besoin pour construire un téléporteur.


Jour 3


Mon premier prototype de téléporteur ne marchait pas. Mais il m'a permis de rafistoler quelques vêtements que j'avais accroché dans des ronces.

Jour 4


Mon deuxième prototype fonctionnait très bien. Je ne vous dis pas où je suis allé, ouh la la. En fait, je ne vous le dis pas parce que je ne sais pas où c'était. Je n'ai pas demandé aux habitants, je n'ai pas eu le temps : dès qu'ils m'ont vu, ils ont essayé de me manger alors je suis vite reparti.



Jour 5


Après ma mésaventure de la veille, je n'avais plus envie d'aller le chercher, l'autre abruti. D'autant plus que j'ai rencontré Brigitte...


Jour 6


Eh, ne comptez pas sur moi pour vous raconter ce que j'ai fait avec Brigitte. Je suis un gentleman. Quelle salope, en tout cas !



Jour 7


Entre Brigitte et moi, ça ne pouvait pas durer. C'est ce qu'elle m'a dit. Mais, honnêtement, "éjaculateur précoce", je trouve ça exagéré. C'est pas la durée qui compte, c'est les sentiments qu'on y met.

Je t'ai tout donné, Brigitte, alors pourquoi ? Ok, c'est parti un peu vite mais je pensais à Gertrude. Quelle salope elle aussi ! Allez quoi, Brigitte, ma Bribri d'amour, ma cochonnette ! Tu ne peux pas abandonner ton doudou, l'amour de ta vie. Je te promets que la prochaine fois je penserai à quelqu'un d'autre. Raymonde, par exemple. Cella-là, elle était vraiment moche (mais une sacrée salope quand même) ! Aucun risque de défaillance, donc.

Bon, je vais pas passer ma journée devant ta porte ! Soit tu ouvres, soit tu ouvres maintenant ! Ou alors tu me donnes la clef et je m'en charge moi-même. Bon, tu l'auras voulu, je passe par la cheminée.



Jour 8


En fait, Brigitte avait le chauffage hydro-électrique grâce au ruisseau qui passait derrière sa maison. Quand je me suis réveillé, le soleil était déjà haut dans le ciel. Brigitte était partie certainement depuis longtemps, me laissant à mon triste sort d'amoureux éconduit sans avoir même eu l'occasion d'emprunter le passage arrière du propriétaire. Je décidai de mettre fin à mes jours de vacances à Moncert.

Mes rapports à mes chefs n'allaient pas être faciles à rédiger, vu que je parlais très mal l'américain. Je leur raconterai que l'objectif de ma mission était devenu caduc du fait du décès de la cible à extraire. Ils goberaient sûrement.


FIN

BBD



Qu'est-ce qu'il est nul ce Bazoumboy ! Je ne comprends pas pourquoi il fait encore partie de l'équipe ! Mais bon, le constat de sa médiocrité m'a un peu rassuré sur mon propre talent et ses mots ont pour un temps comblé ce silence, bien trop pesant.


Ce silence... Je ne suis pas de nature peureuse, mais j'ai pourtant un étrange sentiment d'insécurité, dans ce garage lugubre. Je... Je pense que je vais remonter. Je reprends donc l'escalier, et décide de glisser une ellipse temporelle au récit, pour vous éviter de vous ennuyer pendant ma montée.


Arrivé à l'étage, je ne sais que faire. Je me retrouve un peu comme un con. J'avance dans le couloir, sans trop savoir où aller, sans trop savoir quoi faire. Je me contente de regarder bêtement ce qui ce trouve en face de moi : des mûrs, des interrupteurs, du sol, des portes,... Eh, mais il y a de la lumière sous cette porte ! Je m'arrête, craintif. Armé de mon courage, je m'en approche, doucement. J'entends des bruits faibles, de l'autre côté. Aller, je me décide : j'ouvre la porte.


Psychoparten : Eh, mais qu'est-ce que tu branles ?


Quelle ne fut pas ma gène, lorsque je compris que j'avais ouvert la porte des toilettes. Psychoparten trônait assis sur la cuvette, juste devant moi.


Kagg : Excuse mec, mais je n'aurais jamais pensé que tu serais là. Je pensais que tu avais disparu, comme les autres.

Psychoparten me regarde d'un air surpris, puis me rétorque.


Psychoparten : Je cherche l'inspiration pour finir ma rubrique. Ouais, avec un exemplaire de Playboy dans une main et ma bite dans l'autre, pourquoi ? Ça m'aide à réfléchir. Et qu'est-ce que c'est que cette histoire de disparition ? Arrête de faire ta gonzesse. Ils ont juste dû aller dans un magasin pour acheter des bières. Et du whisky.


Kagg : Mais je suis sérieux ! J'ai même retrouvé du sang dans dans le garage !


Psychoparten : Tu flippes pour rien, Kaggadou ! Tiens, au fait, j'ai déjà fait un brouillon de ma chronique pour le prochain bdo. Tu veux y voir ?


CENT BDOS DE PSYCHOLITUDE

« Me faire penser à faire un truc mêlant contrepèteries, cynisme politique, déprime alcoolisée et snobisme littéraire. »
~ Psychoparten à propos du numéro 100 du meilleur magazine francophone


« Ah, et nombrilisme. »
~ le même

Votre humble serviteur, en pleine réflexion en vue d'écrire sa brève

À l'heure du bilan, revenons sur les heures de gloire de ce canard pas conçu en solo. Sur MES heures de gloire.


Ah, ce bdo numéro 29, élu au Best Of, dans lequel ma stance passionnée, qu'on voyait coulée par un Villon, a suscité l'admiration de Nafissatou elle-même ! Oh, bien sûr, tous les contributeurs de cet exemplaire ont également contribué à ce magazine de grande qualité. N'empêche que MON égalité est supérieure à celle des autres ! Non, avouez que ça manque de poésie médiévale dans les œuvres des grands comiques français comme Franck Dubosc ou Jean-Marie Bigard. J'apporte la subtilité qui rehausse une saveur déjà très pure, comme une goutte de Talisker dans un verre de Villageoise !


Et peu avant, je m'étais chargé de célébrer ce jour fêtant Patrick aux sacrées lois et l'Erin passée. Vraiment l'un de mes grands moments de bravoure, dès le bandeau d'acc... Oh, wait... Bouah, c'est pas vrai, je ne suis qu'un déchet pollué et sans avenir, un peu comme un footballeur diabétique qui conçoit des comparaisons bancales. Mmh... ça ira mieux si je vide un autre verre de Taliskoise. (Taliskoise, c'est le petit nom que j'ai donné à mon cocktail précité qui m'assurera la célébrité et le pouvoir. Ben quoi, si le mojito a conquis une telle cohorte d'aficionados, rien ne m'empêche de rêver). Et oui, mes humeurs sont versatiles, mais ne dites pas que je suis versatile.


Non, j'ai eu de vrais moments de gloire. Je me souviens même qu'une fois, sur une série de contrepèteries, XySmith, pilier de la sencyclopédie tonnant devant des buts comiques trop aisés, m'avait chaudement félicité. Si ça, c'est pas se préparer à prendre le pouvoir. Pour le rendre au Parti Communiste Français. Qui le rendra au Parti socialiste. Qui le rendra aux banquiers.


Et voyez cette info, oh, dernière axée sur les régions : la glorieuse histoire du bdo, de moi dans le bdo, de papa dans maman, continue. Nominée au Best Of ! Moi, nietzschéen, à défaut d'être un surhomme, tiens de plus en plus du surauteur. "Du siroteur, et même plus !", corrigent mes amis qui connaissent ma consommation d'alcool.


En un mot comme en cent (et concluant), ma muse humoristique a une sacrée cote, surtout pour qui sait permuter ce que je lâche dans les lettrines.

Psy.



Kagg : Ah, c'est donc parce que tu rédigeais ta chronique que tu pissais assis...


Psychoparten : Ben évidement ! Tu croyais pas que je pissais assis parce que je manque de virilité, quand même ?


Kagg : Euh... Non...


Psychoparten se met à me regarder dans les yeux.


Psychoparten : Bon, tu m'as encore l'air stressé, Kaggadou. Il faut que t'oublies les conneries que t'as en tête. Ou alors que tu en fasses une désinformation. Si c'est drôle.



C'est la deuxième fois que Psychoparten m'appelle "Kaggadou". Ce surnom ridicule fait trop gamin. Je dois le lui faire comprendre !


Kagg : Bon, écoute Psychoparten, il faudrait que tu arrêtes de...


Ma phrase fut stoppée par un bruit assourdissant. Un bruit... de tirs ! Ils semblent provenir de la salle de réunion. Psychoparten, dans un geste de bonté, qui paraitrait cependant très bizarre dans un autre contexte, me prend le bras, me tire à lui, et m'enferme avec lui dans les toilettes. Puis il décide d'éteindre la lumière, pour ne pas qu'on nous repère. On est serré l'un contre l'autre, dans une obscurité totale. C'est très gênant. Officiellement.


On entend des bruits de pas. Ils sont en train de sortir de la salle de réunion. Ces hommes ont l'air nombreux, à les entendre. Mais qui peuvent-ils donc être ? Je ne vois pas ce qui pourrait les intéresser ici ! Les bruits de pas s'éloignent.


Je pense qu'il n'y a plus de danger. Ils doivent être partis dans un autre étage. Si je sors, je ne serai plus collé à Psychoparten, ce qui me fait un peu hésiter. En plus, je me suis aperçu, par un moyen manuel que je ne vous narrerai pas, qu'il ne porte actuellement pas de caleçon. Certes, j'aurais pu deviner, vu l'état de sa réflexion, mais j'avais besoin d'être sûr.


Kagg : Bon, on sort ?


Psychoparten : Chhhhut ! Ils vont nous entendre !


Kagg : Quand je pense que c'est toi qui a dit que je flippes pour rien...


Psychoparten : Mais ferme-la ! Sinon, ils vont nous trouver !


J'entrouvre la porte. Je regarde des deux côtés. Je ne vois personne. Je m'aventure donc hors des toilettes. Psychoparten, encore tout ému, finit par me suivre, après avoir remis son caleçon. Par curiosité, je décide d'entrer dans la salle de réunion.


La vue de cette pièce est un triste spectacle. Tout est en désordre. Je veux dire : encore plus que d'habitude. Ils ont foutu le bazar dans la pièce. Ils ont renversé les tables, déchiré les chroniques et articles qu'on avait rédigé, et même percé le réservoir de la machine à café. Non ! Pas la machine à café ! Pourquoi ont-ils fait ça ! Ô rage, ô désespoir !


Mais... Il y a du sang par terre ! Non... J'espère qu'ils n'ont pas tiré sur l'un de nos collègues. Malheureusement, je vois mal ce que ça pourrait être d'autre. Il est fort probable qu'ils ne veuillent pas s'attaquer à notre travail, mais à nous. Directement. Un petit truc retient soudain mon attention. Il s'agit d'un bout de feuille accroché au mur. Je le reconnais. C'est le brouillon sur lequel on a écrit nos idées pour les "petites annonces" du prochain bdo.


PETITES ANNONCES

  • Bonjour, je recherche le numéro 86 du bdo, ainsi que celui où on voit les seins d'Angelina Jolie (avant son opération). J'aime beaucoup ce que vous faites, en passant. Comment, on paie au caractère ? Barre tout ce que je viens d'écrire ! Vous me promettez, vous ne le publierez pas ? Merci. C'est bon de pouvoir faire confiance

  • Petite annonce cherche autre maison que le Pôle Emploi, pour qu'on arrête de la mater.

  • Chercheur ne trouvant rien aimerait trouver comment chercher.

  • Un chasseur sachant sachiez.....et merde.

  • Cherche contributeurs du bdo. Activement.



Je regarde attentivement la dernière ligne de ces petites annonces. L'encre qui a servi à l'écrire est encore fraîche. Ce sont ces tireurs qui ont dû la rajouter. Surement parce que ça les faisait rire. En même temps, je peux comprendre. On se marre aussi pour trois fois rien, nous, d'habitude.


Psychoparten : Ben putain ! Ils ont pas fait semblant !


Je me retourne. C'est Psychoparten, qui vient de se décider à entrer. Il a l'air de ne pas croire ce qu'il voit.


Psychoparten : Tu crois qu'il faut qu'on appelle les flics ?

En temps normal, j'aurais refusé. Le principe de la Dé est de transgresser le politiquement correct, et l'idée d'ordre que m'inspire la police me déplaît. Mais vu la situation, il est peut-être temps de revoir ce jugement. Vous comprenez, c'est bien beau les principes mais ça ne s'applique pas forcément quand on a le slip trempé.


Kagg : Ouais. C'est une bonne idée.


Psychoparten : Du coup, on va au téléphone ?


Je réfléchis. Si on va les deux au téléphone, et que l'on croise les hommes qui ont tiré tout à l'heure, on est mal.


Kagg : Je pense qu'il vaut mieux qu'il y en ait un qui aille vers l'ordinateur, et un au téléphone. On aura plus de chance de contacter la police en se séparant.


Psychoparten acquiesça, et s'en alla en direction du téléphone. Du coup, je me décide à partir en direction de l'ordinateur.


Tout à coup surgit un personnage en tee-shirt C&A, cape verte et masque jaune. Il gonfle sa poitrine pour faire croire qu'il a des muscles. Un grand "S" a été taggé sur son tee-shirt.


Le super-héros mystérieux : Hé hé ! Je suis Super Zoumbaboy ! Je viens vous sauver ! En fait, je ne me suis pas enfui tout à l'heure, je suis allé chercher mon costume qui me rend méconnaissable quand je suis en mission pour la Terre ! Euh, en fait, je ne suis pas un membre de votre équipe, j'ai entendu du bruit et je passais par là au cas où on aurait besoin de mon aide.


Kagg : C'est bizarre, tu as le même tee-shirt pourrave que ce débilos de Bazoumboy.


Le super-héros mystérieux : C'est pas du tout le même, il y a un "S" dessus. Et il est pas pourrave, c'est ma Maman qui me l'a acheté pour mon anniversaire. Est-ce que tu sais ce qu'il en coûte d'insulter la Maman de Super Zoumbaboy ? Non ? Eh bien, je t'expliquerai plus tard. Là, j'ai une mission à accomplir. Mais tu ne perds rien pour attendre.


Là-dessus, il repart en trombe, se fracasse dans la première porte qu'il trouve, qui s'ouvre miraculeusement, et fonce dans le tas. Tiens, lui non plus n'a pas remarqué que c'était les toilettes. Nous le retrouvons la tête coincée dans la cuvette en train de se plaindre que la chasse n'ait pas été tirée. Ne souhaitant pas perdre de temps, nous le laissons se reposer tranquillement, à maugréer qu'au moins lui aura tenté quelque chose.


Bon, il est temps de se diriger vers cet ordinateur ! Je prends la première porte à droite, et continue dans le couloir. La pièce où se trouve l'ordinateur est à la cinquième porte à gauche. J’accélère mon pas. Plus tôt j'y serai, moins j'ai de risque de me faire prendre. Et moins je transpirerai et me pisserai dessus. Quoique... Je ne sais pas si c'est ma transpiration ou mon urine qui a rendu mon slip mouillé. Surement les deux. Voilà, je suis juste devant ! J'ouvre la porte.


Je jette un coup d’œil dans la pièce. Il n'y a personne. Tiens, l'ordinateur est allumé. Quelqu'un a dû oublier de fermer sa session. Ou n'a pas eu le temps de la fermer. Une page web est ouverte. Il s'agit du Twitter de la dé. Je regarde le dernier tweet qu'on a posté.


LE TWEET DU CENTIÈME NUMÉRO

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Demain sort le 100ième numéro du bdo ! Lisez le bdo ! Allez, lisez-le quoi ! Putain, vous allez le lire oui ou non ? Mangez des fruits !
5:02 AM - 5 oct 2023


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Et force est de constater qu'on a bien mangé des frui... Mais... Sapristi de carabistouille ! Ce tweet d'hier me rappelle que le centième bdo est censé être publié aujourd'hui. Nos fans l'attendent. Dans la précipitation, je publie un autre tweet.


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Le débdo aura encore plus de retard que d'habitude, à cause d'événements inattendus à l'intérieure de la rédaction. Sauvez-nous SVP.
5:02 AM - 6 oct 2023


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Et voilà ! On publie n'importe quoi quand on veut aller vite. J'ai mis un un "e" de trop à "intérieur". Comment va-t-on pouvoir se faire prendre au sérieux et faire venir quelqu'un pour nous sauver, après ça ? Il est malheureusement trop tard par revenir en arrière.


Mais je ne dois pas oublier quel était mon objectif quand j'ai décider de venir ici ! Je ferme Twitter, et j'ouvre ma boîte Gmail. Je met la police comme récepteur du mail. Il faut que je tape un texte court, mais efficace. "Au secours, venez nous sauver !". Ouais ! Pas mal ! On voit que je suis doué pour l'écriture ! Mais... Zut, j'ai pas mis notre adresse ! Je rajoute "Au fait, on est dans le siège social de la Désencyclopédie." Je pense que tout est bon. Je clique sur "envoyer". Ouf, la police va pouvoir venir nous sauver !


Mais... Que vois-je ! "L'email n'a pas pu être envoyé !" Non ! La box est devenue rouge juste au moment où on avait besoin d'une bonne connexion ! Il faudra penser à changer d'opérateur !

Tout à coup, j'entends des pas qui reviennent. Je me blottis derrière un bureau et regarde. Nos assaillants passent en traînant Psychoparten par les pieds. Zut ! Il a dû se faire prendre ! Il a l'air salement amoché. Ah non, c'est sa tête normale. En passant devant la porte, il a le temps de me lancer une boulette de papier. J'attends quelques secondes que tout le monde soit passé et je me jette sur la boulette que je déplie fébrilement. Voici ce qu'on peut y lire :

AUTOMOBILE

Volkswagen tente d'enfumer la presse en plus du reste du monde


Voilà qu'en arrivant à la rédaction, alors que je posais mon gobelet de café sur le bureau et m'apprêtais à faire semblant de bosser pour les cinq heures suivantes, un mail m'a interpellé. Il provenait de MediaCom, une agence de pub. Son contenu m'a choqué, voyez donc par vous même :


Un outrageux chantage publicitaire


À la lecture d'une telle chose, mon sang n'a fait qu'un tour, à toute vitesse et en produisant très peu de dioxyde de carbone (selon les tests en tout cas) : comment ces foutus industriels allemands de mon cul ont-ils ainsi osé nous censurer avec cette menace publicitaire ? Nous n'allons pas nous faire manipuler comme ça, on est la sencyclopédie merde ! On est des fous, on est des révolutionnaires, on est des vrais !


Alors, c'est ainsi que nous allons officiellement dénoncer ce scandale de Volkswagen que nous appellerons, le Second Volkswagate. Alors, luttons mes frères journalistes ! Luttons contre la censure ! Luttons contre le Second Volkswagate ! Luttons !


Ce message a été financé par le SuperPAC VOTEZDÉ2016.


PS : Hey, MédiaCom, je sais que vous ne nous fournissez pas de pub, mais vu que je n'ai parlé que du Second Volkswagate et pas du premier dans cet article, est-ce que vous pouvez quand même nous envoyer les 315 000 € ? Non parce que j'ai besoin de rembourser l'emprunt pour ma maison, donc ça serait sympa, quoi.

WTH



Quel professionnalisme ce Psychoparten ! Même dans une situation extrême comme celle-ci, il pense à sauver les articles pour le prochain numéro ! Ça aurait été con que ce brave WTHellias écrive cette brève pour rien. Attendez ! Ah non, il y a un verso à cette feuille. Je lis : "Sache bien, mon Kaggadou, que ce n'est pas parce que nous nous trouvons dans une situation périlleuse que j'ai oublié que tu me dois deux euros que je t'ai avancé pour le lait-fraise que tu as commandé il y a trois semaines au comptoir du Magic Rainbow Club, lieu que censément tu visitais pour la première fois alors que c'est le blondinet qui tenait le bar qui t'a demandé si tu prenais la même chose que d'habitude, mais bref... passons... Tu peux me faire un chèque si tu veux."

Décidément, la situation se complexifie de plus en plus. Ces hommes armés qui cherchent à nous faire du tort ont l'air d'être partout. Je ne suis plus en sécurité, ici. Et en plus, je n'ai pas mon chéquier sur moi, pour rembourser ce cher, mais néanmoins brutal, Psychoparten. Comment vais-je me sortir de ce merdier ? Ah oui ! Il faut que j’atteigne la porte d'entrée ! Bon, si je m'en sors, j'aurai perdu mes collègues et un boulot non rémunéré mais j'aurai économisé deux euros. Allez hop, cours, Kagg2000, cours !


Je me mets à courir le plus vite possible vers le fond du couloir. Je crois que je n'ai jamais couru aussi vite ! Cet effort surhumain me fait tellement transpirer que je me retrouve avec des auréoles recouvrant l'intégralité de mon T-shirt.


Tout à coup, je ralentis. Il y a du bruit derrière cette porte. Et des cris plaintifs. Je jette un coup d’œil. C'est XySmith qui est en train de se faire tabasser par un homme cagoulé. Je pourrais aller l'aider. Je devrais, même. Mais je suis sûr que dans la même situation, il ne m'aurait même pas aidé, ce trou du cul. Et puis, il n'a qu'à se défendre tout seul ! En plus, en y réfléchissant bien, la morale voudrait qu'il soit plus juste qu'un homme se fasse frapper plutôt que deux. Donc en fuyant la bagarre, j'accomplis un geste d'une grande bonté envers cet individu que je suis moi-même.


Un grincement se fait entendre. Zut ! Étant exténué suite aux 20 mètres que j'ai couru, je me suis naturellement appuyé contre la paroi de la porte. J'ai donc fait bouger la porte de quelques centimètres, celle-ci voulant apparemment à tout prix le faire remarquer à tout le monde.


Le méchant, d'un geste brusque, se retourne, et se dirige vers moi. Zut, qu'est-ce que j'ai fait ! Je n'aurais jamais dû mettre en péril une vie ! Surtout la mienne ! Soudain, le méchant se met à glisser sur une serpillière, qu'on a laissé traîner là depuis cinq ou six ans (personne ne l'utilisant jamais), et se cogne la tête par terre. XySmith en profite pour s’enfuir de la pièce. On court au bout du couloir, on ouvre la porte, on passe, et on la referme.


L'homme se relève aussitôt, et accourt vers la porte. Il l'ouvre, et dit :


Le méchant pas beau : Pas la peine de vous cacher, je vous trouverai !


Il commence à nous chercher. Il ouvre toutes les portes une par une, sans nous trouver. Puis, il se décide à ouvrir celle de la salle de bain. Il décide d'aller inspecter la douche. Soudain, il entendit un bruit provenant de la serrure. On vient de l'enfermer à clé. Ça a été long, quand même, d'attendre derrière la porte qu'il a poussé pour rentrer dans le couloir.


XySmith : Merci mec de m'avoir tiré de là ! J'ai une dette envers toi ! Dis-moi donc ce que tu veux que je fasse pour toi !


Kagg : Ben, tu pourrais me passer deux euros, steuplé. Il faut que je rembourse Psychoparten.


XySmith : Tu veux pas que je t'aide à sortir, plutôt ?


Je lui répondis que non, et que ce serait bien qu'il me donne deux euros, mais il insistait tellement pour qu'on sorte de là que j'ai décidé d'accepter sa proposition, pour qu'il se taise.


On reprend donc notre chemin. On traverse plusieurs couloirs, puis la cuisine (en prenant évidement un truc à bouffer avec nous), puis le dortoir, puis le grenier, avant de retomber sur un couloir. La sortie n'est plus très loin.


XySmith : Voilà, tu vois, grâce à moi, on va s'en sortir vivant !


Kagg : Ouais ben, une fois qu'on s'en sera sorti, j'aimerais bien que tu me files ces deux euros, quand même !


Mais... Qu'entends-je ? Il y a des bruits de pas. De plus en plus intenses... De plus en plus forts... Qui viennent des deux côtés ! Non ! Ils vont nous prendre en sandwich !


XySmith : Oh non ! Qu'est-ce qu'on va faire ?


Kagg : J'ai une idée !


Ni une, ni deux, on met notre plan à exécution. XySmith reste au milieu du couloir. Moi, je me cache dans le placard à balai. Qui ne contient pas de balais, d'ailleurs. On n'a pas fait le ménage depuis quand, déjà ? XySmith stoppe ma réflexion en commençant, comme prévu, à taper de toutes ses forces sur le mur. Les méchants accourent des deux côtés pour voir ce qu'il se passe. L'un vient de mon côté, et passe devant mon placard à balai.



Et voilà, j'ai plus qu'à sortir discrètement, maintenant qu'ils sont les deux sur XySmith. Je cours. Encore plus vite que tout à l'heure. La porte d'entrée est juste devant moi. Toute proche ! Ma libération ne saurait tarder ! Je passe devant une porte, sans ralentir. Zut, il y a un méchant dans cette pièce. Il en sort, et se met à me poursuivre. Je tourne la tête. Il court moins vite que moi. Il n'y a pas de raison qu'il me rattrape ! La porte ! Elle est juste là ! À 20 mètres. À 10 mètres ! Je tourne une dernière fois la tête. Ça va, celui qui me poursuit est très loin derrière. La porte ! La voilà ! La liberté, le bonheur, la sécurité ! Elle représente tout cela à la fois. Je n'ai plus qu'à l'ouvrir pour m'échapper de cet enfer, et tout recommencer ! Ah mais... Zut ! Je n'ai pas les clés ! Je reste là comme un con, et me prends un coup de matraque dans la tête, une fois que l'homme qui me coursait est arrivé à mon niveau.


Je me réveille péniblement. Je suis dans la cave. Tous mes collègues sont là. Plus les méchants qui nous veulent du mal. Celui qui a l'air d'être le chef est juste à côté de moi. Il a l'air terrifiant. Enfin non, c'est plutôt son AK-47 qui a l'air terrifiante. Ayant apparemment vu que je viens de sortir de mon état d'inconscience, il dit :


Le chef des vilains méchants : Bien ! Nous allons pouvoir commencer ! XySmith ?


Tout le monde se tourne vers XySmith. Ne sachant pas trop ce qu'il doit répondre à cet homme, il dit :


XySmith : Oui... C'est moi... Que me voulez-vous ?


Le chef des vilains méchants : Mais rien, espèce d'abruti écervelé ! Je suis juste en train de faire l'appel !


Tout mes collègues commencent à se regarder, avec un air dépité. Il est en train de vérifier qu'on est tous là. Il doit sûrement tenir à tous nous tuer. À tous nous garder en otage. Ou à tous nous faire souffrir.


Le chef des vilains méchants : Pruster de Las Cales ?


Pruster de Las Cales : Ouais, je suis là. Mais en fait, il faut prononcer "Prusteur", et pas "Prustère".


L'homme fait signe à un de ses hommes de tirer une balle dans le pied de Pruster. Il tombe par terre, en poussant un cri viril de douleur.


Le chef des vilains méchants : Bien ! On peut continuer ! Psychoparten ?


Psychoparten ne répond pas. Vu qu'on est dans la cave, il a trouvé un moyen d'échapper à la surveillance de ces hommes pour s'enfiler dix bouteilles de vin à la suite.


Psychoparten : HIPS ! ... Eh, les connards cagoulés, z'auriez pas du rhum ? HIPS !


Le chef fait signe à ses hommes de ramener Psychoparten vers nous. Ils vont donc vers lui, le soulèvent, et le jettent violemment au sol, à coté de XySmith. Le contact avec le sol le fait saigner du nez abondamment. Conscient de son taux actuel d'alcoolémie, il lèche le sol pour pas gâcher.


Le chef des vilains méchants : WTHellias ?


WTHellias : C'est moi, mais j'aimerais juste préciser que je ne soutiens pas cette bande d'enfoirés qui m'entoure. Ça fait longtemps que je les ai quitté ! Je suis juste revenu aujourd'hui afin de leur apporter une brève pour le 100ème bdo. Par bonté envers ces enculés. En plus, je sais même pas ce qu'ils en ont fait.


Kagg : Mais t'es juste un connard de merde, toi, en fait !


WTHellias : Ferme-là ! Tu vas gâcher mon plan qui consiste à sortir d'ici avec l'accord de ce monsieur, pour aller à la gendarmerie et les persuader de vous sauver !


WTHellias se prend un coup de poutre en bois dans la tête. Le chef des méchants peut continuer.


Le chef des vilains méchants : Ftiercel ?


Ftiercel : Veuillez patienter une minute avant de me soumettre votre requête technique. Je finis déjà celle-là.


Ftiercel est en train de réparer la plomberie de la cave. Son seul hobby étant la maintenance de notre site, il fallait bien qu'il trouve une opération de maintenance dans la cave, étant privé d'ordi par ces vilains messieurs.

Excédé, le chef des vilains vide son chargeur dans les jambes de Ftiercel, et dit :


Le chef des vilains méchants : Occupe-toi donc de la maintenance de tes jambes !


Ftiercel : C'est bon, c'est déjà fait. Regardez !


Ftiercel a en effet déjà eu le temps de se couper les jambes, de cicatriser les plaies, et de s'installer des jambes bioniques. Le chef des méchants ordonne à deux de ses hommes de le surveiller personnellement.


Le chef des vilains méchants : Thaumasnot ?


XySmith : Il est mort.


Le chef des vilains méchants : Hein ? Comment ça ?


WTHellias : Ben, il est mort de vieillesse, comme la plupart des anciens de la Dé. Du coup, on l'a enterré dans le jardin, à côté de Marie Irène. Même moi je m'en souviens, alors que je me suis barré il y a longtemps.


Le chef des vilains méchants : Et Yoshkill ? Il est pas mort au moins ? C'est le seul qui me faisait rire !


Pruster de Las Cales : Ah ? C'était vous ? Lui, c'est différent. Il réapparaît parfois furtivement, quand on ne s'y attend pas. On pense que c'est un fantôme, désormais. Au fait, vous n'auriez pas un pansement pour mon pied ? Parce que ça fait mal, quand même.


Le chef des vilains méchants : Ah, vraiment, je suis désolé, je croyais avoir chargé mon arme avec des balles désinfectantes et cicatrisantes ! Bon, on reprend. Cédric Spatiotemporel ?


Kssshhhhhhh !


Le chef des vilains méchants : Pourquoi qu'il parle pas correctement, celui-là !


Jeusuytonpèr !


Ftiercel : C'est normal, c'est le haut parleur de son casque qui déconne. Je vais aller le répar... Eh, mais lâchez-moi !


Le chef des vilains méchants : Bon, on s'en fout, on n'a pas le temps ! Pikachoupiou ?


Pikachoupiou : Pika !


Le chef des vilains méchants : Mais c'est pas vrai ! Il faut croire que j'appelle tous les débiles à la suite !


Pikachoupiou : Pika pika ?


Le chef des vilains méchants : Foutez-lui un coup de taser, ça le calmera ! Bon, j'ai quasi fini du coup ! Bazoumboy Deluxe ?


Super Zoumbaboy : Le seul homme talentueux et drôle de la rédaction m'a demandé de le représenter car il a un truc à faire encore plus important que de te casser ta gueule de bouffon.



Là dessus, Super Zoumbaboy déploie sa cape et fait un salto arrière en crachant en direction approximative du bouffon. Mais il le manque, d'à peine un mètre. Désemparé, ayant épuisé toutes ses ressources, il s'immobilise en position de catatonie passivo-agressive. Reprenant leur esprit, les méchants passent lâchement à la contre-attaque.

Un des vilains méchants : Euh, chef, le taser, ça marche pas sur lui. On dirait qu'il est habitué au contact de l'électricité !


Pikachoupiou : Pika pika pika !


Big Boob Blonde Bimbo : Euh, monsieur ! Vous ne m'avez pas appelé !


XySmith : Non, Psychoparten ! Ne vomis pas sur mes chaussures !


Un des vilains méchants : C'est bien, ma petite. Pour te récompenser, on te violera, avant de te tuer !


Lukkésketufétombpa !


WTHellias : Pff... Pourquoi je suis là, moi !


Le chef des vilains méchants : VOS GUEULES ! Il ne m'en reste plus qu'un à appeler !


Tout le monde se tourne vers moi. Je suis en effet le seul à ne pas avoir été appelé. Le chef des assaillants me regarde à son tour, et me dit :


Le chef des vilains méchants : Donc j'imagine que toi, tu es Kagg90 ?


Kagg90 : Oui, c'est moi. Mais vous pouvez m’appeler Kagg, aussi, c'est mieux.


Le chef des vilains méchants : Pourquoi ? Tu as honte de ton pseudo sale merdeux ?


Kagg90 : Non, c'est surtout qu'à chaque dialogue, depuis le début de cette histoire, l'auteur à décider de mettre "Kagg", et pas "Kagg90". Ce serait bien de garder cette cohérence jusqu'à la fin. C'est d'ailleurs une économie non négligeable de deux octets par occurrence de mon nom sur les serveurs de la Dé.


Big Boob Blonde Bimbo : Excusez-le. Depuis qu'il a écrit un truc sur un monde absurde, il est persuadé de ne pas être dans le monde réel. Il se croit parfois dans un rêve, parfois dans la matrice, et même parfois dans une histoire.


Le chef des vilains méchants : Na na na, j'ai pas écouté parce que je m'en fous ! On est ici pour parler de choses sérieuses !


D'un seul coup, tout le monde cesse de parler (sauf Psychoparten qui est trop bourré pour comprendre ce qu'il se passe). J'imagine que c'est parce qu'ils ont, comme moi, envie de savoir pourquoi ces vilains messieurs sont venus nous faire chier. Et nous faire perdre notre précieux temps, qui je le rappelle, est synonyme d'argent.


Le chef des vilains méchants : Je suis ici, car je vous soupçonne de pratiquer l'esclavage sur de pauvres auteurs innocents, afin d'en faire le moins possible !


Après cette phrase du chef, un lourd silence s'installa. Pire que celui que j'ai connu en m’apercevant de la disparition de mes collègues, un peu plus tôt dans la journée. C'est quand même des accusations assez graves. On se regarde mutuellement, comme pour s'interroger les uns les autres sur ce qu'il faut faire et dire. Voulant prendre la défense de l'équipe, XySmith prend son inspiration, et dit :


XySmith : Mais enfin, ce sont des accusations absurdes ! Vous essayez de nous calomnier sans preuves ! On pourrait vous attaquez en diffamation, si vos armes ne vous donnaient pas raison !

Le chef des vilains méchants : Détrompez-vous ! Je possède une preuve formelle : Un témoignage d'une de vos victimes. Et pas n'importe quel témoignage, car ce n'est rien d'autre que celui de mon fils !


Il sortit une feuille où était imprimé un mail de Nicoxla, un jeune auteur qui serait donc soi-disant retenu prisonnier chez nous.


E-MAIL DE NICOXLA


Expéditeur : Nicoxla

À : OpusDei@gmail.com

Objet : Esclavagisme forcé


Je me suis bien fait niquer, tiens.


« Engage toi », qu’ils disaient ! « Tu verras, le journalisme en ligne, il n’y a que ça de vrai ». Ouais, mon cul ! Malgré mon instinct qui me vociférait de ne pas les écouter, malgré ma conscience qui me haranguait de ne pas me risquer dans pareille aventure, malgré Igor, mon ami imaginaire qui me hurlait de prendre ma machette et de découper ce connard de conseiller de Pôle-Emploi, je suis entré dans ce sombre bâtiment … et j’y ai tout perdu.

« Comme vous n’êtes encore que stagiaire » me dit ce gros porc de rédacteur-en-chef, « vous ne serez assigné qu’à des tâches subalternes telles que préparer le café, balayer les locaux, ou … » il me fait un clin d’œil « faire de petites gâteries aux rédacteurs. »


J’haussais vigoureusement les épaules. J’avais été initié à ces techniques par ma regrettée mère, durant mon enfance dans ce bordel slovaque. Et c’est ainsi que je suis entré « dans la famille » comme ils disaient. Au début, tout s’est bien passé, jusqu’au jour où je L’ai rencontré.

Il portait des lunettes de soleil. Il sentait bon le citron vert chaud. Il m’a charmé, m’a parlé de notre future famille, de nos futurs voyages, de Signatures Alternatives©. Et moi, pauvre couillon, je L’ai suivi dans cette cave, « où... », disait-Il, « ...la révolution était en marche ».

Et à présent, je dois écrire. Des articles, des désinformations, des vandalismes sur les pages de discussion, et surtout, ces putains de Signatures Alternatives©. Sinon Il me fouette, Il m’arrache les ongles, Il me fait écouter du rap. Cet homme est un monstre. Cet homme est mon Maître. Cet homme s’appelle ...


Chaton.jpg Cet E-mail est citoyen, vous pouvez obtenir des photos de chatons trop mignons en cliquant sur ce lien.Chaton.jpg



Le chef des vilains méchants : Bon, alors, c'est lequel qui a fait ça à mon fiston ?


On s'est tous retourné vers Pruster, même lui qui baissait tellement la tête qu'il avait le nez dans son nombril. Tout le monde ici sait que c'est lui qui a enlevé et torturé Nicoxla. Et même si on ne le savait pas, on aurait pu le deviner à l'évocation des Signatures Alternatives© dans le mail. Oh zut ! On vient de s’apercevoir que nos mouvements involontaires tendent à malencontreusement désigner le coupable pour qui a tant soit peu le sens de l'observation, on se met donc tous à regarder négligemment le plafond, sauf Pruster qui s'était coincé dans son nombril. Il est devenu tout vert, la tête comme un citron, lorsque le Papa de son fiston se décide à lui dégagea le nez d'un coup sec et lui demande :


Le chef des vilains méchants : Alors, le responsable, c'est toi, oui ou merde ?


Quand il put enfin retrouver sa respiration, Pruster chercha à gagner du temps en disant :


Pruster de Las Cales : Ben, ça dépend. C'est quelle réponse que vous voulez entendre ?


Le chef des vilains méchants : Sale merdeux, je suis sûr que c'est toi ! Tu vas voir : Je vais tuer tout le monde, sauf toi...


Suite à cette nouvelle, un sourire se forme sur le visage de Pruster.


Le chef des vilains méchants : ... Car je vais te torturer, te faire souffrir, et te faire pleins de bobos, à tel point que tu envieras la sentence de mort prononcée envers tes collègues !


Le sourire de Pruster disparaît, bizarrement, après cette phrase. Il va donc devoir subir des tortures encore pires que ce qu'on peut exprimer mais dont l'important est qu'il va les ressentir. Pruster, d'une mine dépitée, voulant inspirer la pitié en se déclarant simple petit horoscopiste, tend ceci au père courroucé, en tremblant :



HOROSCOPE DE LA SEMAINE

Bélier.jpg

Bélier : Pour la 100e du bdo, vous décidez de faire la fête et de tirer une vache, grossière erreur, vous glissez tout entier dans son vagin et y restez prisonnier.

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Taureau : Choqué d'avoir vu votre femme engloutir un Bélier par le vagin, vous décidez de vous couper la bite, grossière erreur, vous êtes un bœuf maintenant, on va vous manger.

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Gémeaux : Après avoir mangé un steak avec votre frère, vous décidez d'échanger vos femmes pour rigoler, grossière erreur, votre jumeau s'est teint les cheveux hier, et pas vous, vous vous mangez un coup de pied dans les couilles.

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Cancer : Vous promenant nonchalamment dans des couilles, vous vous prenez un massif coup de chaussures à talon, énervé par la colère, vous vous répandez dans le pénis, grossière erreur, vous allez voir...

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Lion : Vous avez repéré un Cancer testiculo-pénien chez votre patient humain, vous le mangez pour tenter de le guérir, grossière erreur, cela le tue, mais vous nourrit.

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Vierge : Vous avez plus que jamais envie de baiser, « Pourquoi pas ce Lion », vous dites-vous ? Grossière erreur, il vous baise puis vous bouffe.

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Balance : Vous avez repéré un Lion qui a bouffé une Vierge, vous décidez de tout dire au Shérif, grossière erreur, le Shérif c'est le Lion, il vous bouffe.

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Scorpion : Vous passez par là, tranquille, grossière erreur, vous continuez votre chemin.

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Sagittaire : Voyant un Scorpion continuer son chemin, vous avez hâte que cet horoscope se termine, grosssière erreur, il n'y a que 2 "s" à grossière.

Capricorne.jpg

Capricorne : Capri, c'est fini, grossière erreur, vous êtes toujours là, sage et terre à terre, lol.

Verseau.jpg

Verseau : Vous êtes à la plage, aucun rapport avec le reste (sauf cette chanson italienne qui vous trotte dans la tête), grossière erreur, vous versez de l'eau. Allez, encore un !

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Poissons : Vous êtes dans l'eau du Verseau, vous avez entendu toute cette histoire, vous remontez dans le temps et dites au Bélier de ne pas niquer la vache, grossière erreur, vous avez changé le passé, maintenant je dois tout réécrire, AH PUTAIN !


Le chef des vilains méchants : Arrête un peu de te foutre de ma gueule. Tu vas pas me faire croire que t'as écris un truc aussi merdique ? On dirait que ça a été tapé au hasard par un singe lobotomisé.


Pruster de Las Cales : Boh, tout de suite, là. Faut pas déconner, j'suis Président d'honneur du statut de sencyclopède, j'suis quelqu'un bordel, un peu de respect.


Le chef des vilains méchants : Donc tu avoues être quelqu'un d'important, hein ? Quelqu'un qui a forcément dû être au courant de cet histoire d'esclavagisme, de fouet ?


Pruster de Las Cales : Quoi ?!? Mais non, c'est des conneries ces histoires de Président. Juste un truc que j'ai inventé pour me faire mousser, comme tous mes autres titres d'aill...


Le chef des vilains méchants : FERME-LA, RACLURE À BIDET ! N'as-tu donc aucun respect pour l'Humain ? Pourquoi mépriser et dominer ton prochain, sous prétexte qu'il est nouveau ? Pourquoi Haïr et non Aimer ? Moi, je rêve que, un jour, la sencyclopédie se lèvera et vivra pleinement la véritable réalité de son credo : “ Nous tenons ces vérités pour évidentes par elles-mêmes que tous les hommes sont créés égaux ”.

Je rêve qu’un jour sur les collines rousses de la sencyclopédie les fils d’anciens esclaves et ceux d’anciens propriétaires d’esclaves pourront s’asseoir ensemble à la table de la fraternité.

Je rêve qu’un jour, même les bureaux de la sencyclopédie, bureaux où brûlent les feux de l’injustice et de l’oppression, seront transformés en un oasis de liberté et de justice.

Je rêve que mon fils vivra un jour dans une sencyclopédie où il ne sera pas jugé sur l'ancienneté, mais sur la valeur de son caractère. Je fais aujourd’hui un rêve !

XySmith : Putain c'est trop beau, je vote Pour.


Kagg : C'est clair, pareil !


Niksamairlanpreur !


Psychoparten : C'est de la merde de Poney ça, foutez-moi un Big Brother là dessus tout de suite !


Pikachoupiou : Décision : Supprimé. Pika.


Le chef des vilains méchants : Vous êtes vraiment une bande de barjos... Allez, occupez-vous de cette face de citron.


Kagg : Bon, vous allez le laisser tranquille notre Pruster ! On a besoin de lui, merde !


Super Zoumbaboy : Ouais ! Laissez-le, ou vous aurez affaire à Super Zoumbaboy.


Soudain, WTHellias me donna un coup de coude, et me chuchota à l'oreille. Il me dit qu'il faut profiter du fait que le vilain monsieur ne sache pas que nous aussi avons participé à l'esclavagisme d'autres auteurs. Il me dit qu'il faut sacrifier Pruster, pour le salut du reste de l'équipe (enfin, surtout du sien). Tout le monde se chargea de redire ça à son voisin. Une fois cela fait, tout le monde déclare en cœur :


Tout le monde : Ouais, en fait, vous pouvez le torturer. On s'en fout.


Prenant notre décision à la lettre, un des hommes cagoulés saisit Pruster et se met à lui planter violemment des éclats de bambous sous les ongles.


Pruster de Las Cales : Oh oui c'est bon, hmmmmm... Vas-y grand fou. Fais-moi mal, Johnny Johnny Johnny, fais-moi mal... Fais-moi mal, Johnny Johnny Johnny, moi j'aime l'amour qui fait BOUM !


Le chef des vilains méchants : Mais il a quoi, ce malade ? Arrachez-lui les ongles et brûlez sa chair avec un fer à souder !


Pruster de Las Cales : Olalala, coquin va ! Hmmmm, tu sais t'y prendre toi... Tu savais qu'au Moyen-Âge, on utilisait une machine pour insérer un rat dans l'anus du torturé, pour le laisser le dévorer de l'intérieur, ça a l'air sympa ! Je crois qu'il y en a quelques uns dans la cave, on essaye ?


Le chef des vilains méchants : C'est quoi son problème, il est maso ou quoi ?


XySmith : Ce serait plutôt un attentiolique, il est accro à l'attention. Il vous fait juste chier pour que vous lui répondiez. Ignorez-le, vous verrez, il va péter les plombs.


Pruster de Las Cales : Quoi ? Mais non, dites pas ça c'est même pas vrai !


Le chef des vilains méchants : ...


Pruster de Las Cales : Wouhou ! Je suis là ! Hého, Monsieur le méchant, c'est moi, Pruster ! Wouhou... C'est moi, Prustichou... Wouhou ?


Kagg : Ou alors dites lui que son Best Of du Cœur c'est de la merde, même si c'est clairement génial, ça va l'achever, lol !


Pruster de Las Cales : OUIIINNNNNNNN !


Psychoparten : Ou alors dites-lui que...



Pendant que tous se relayent pour conseiller le chef des méchants sur la manière de torturer Pruster le plus efficacement possible, mon attention est attirée par quelque chose qui bouge dans le placard. C'est assez intriguant. Mais... Une forme ayant une apparence humaine en sort ! C'est... Mais c'est TalpackAGourmette ! Je n'avais même pas remarqué qu'il n'était pas avec nous ! Talpack était donc caché pendant tout ce temps là-dedans ! Il a été intelligent sur ce coup : les méchants ont dû chercher tout le monde dans les moindres recoins du bâtiment, sauf évidement dans la cave où ils retiennent des gens prisonniers.


Talpack profite de l'inattention des hommes cagoulés (occupés à prendre des notes sur les manières de torturer Pruster dans un carnet à spirale, tout leur bonheur en lettres capitales) pour surgir de l'ombre et lancer un coup de pied sauté retourné triple aisselle au premier homme, faire une clé de bras de fer de lance au second, en plein dans le petit orteil, mettre un coup de boule de bowling au troisième, et faire une pirouette cacahuète au quatrième, pour atterrir sur ses épaules et lui péter en plein visage, l'asphyxiant. C'est en faisant ses échauffements de phalanges pour s'en prendre au cinquième homme que Talpack se rend compte de son erreur, ils n'étaient que quatre. Ce malencontreux problème mathématique permet alors au chef des méchants de se retourner pour tirer une balle en pleine fesse de Talpack, lui faisant un troisième trou de balle, selon les calculs de Talpack lui-même.


L'homme se retourne alors vers nous, triomphant, lorsque Pikachoupiou lui envoie une attaque éclair de niveau deux dans sa figure (c'est à dire un coup de poing).


Pikachoupiou : Pika pika !


Neutralisé, l'homme est inconscient et ronfle paisiblement, comme dans un jardin fleuri d'automne, au Japon. Tout le monde saute de joie, vers le haut, sauf Super Zoumbaboy qui est dégoûté car c'est lui qui était censé sauver tout le monde en tant que super-héros officiellement inscrit à la Ligue Internationale des Sauveurs de Terre, et félicite TalpackAGourmette.


XySmith : Bravo Talpack ! T'es le meilleur !


Kagg : Je savais que c'était une bonne idée de te prendre dans l'équipe !


Ftiercel : C'est ça l’intérêt d'embaucher des nouveaux ! Nos ennemis ne les connaissent pas, et donc ils les oublient pendant l'appel !


Big Boob Blonde Bimbo : Tu as trop du courage, Talpack ! Je veux faire l'amour avec toi !


Pikachoupiou : Pika pika !


Psychoparten : Ouais, toi aussi tu as été bon, Pika ! Eh, mais... Je ne suis plus bourré ! Qu'est-ce qu'il m'arrive !


Big Boob Blonde Bimbo : Oui, toi aussi Pika, tu gère ! On se fait un plan à trois ?


WTHellias : Normalement, vous n'auriez pas dû me sauver, vu que je n'étais pas censé être là, mais bravo quand même, les gars ! Vous avez géré !


Super Zoumbaboy : J'estime que le sauvetage ne doit pas être homologué car vous n'aviez pas vos licences fédérales.


Élajerdevi1anakin !


Pruster de Las Cales : Bon, et sinon, ça vient à l'idée de personne de me demander si je me suis remis de ce traumatisme psychologique intense ?


Sur ce, notre bonne humeur nous pousse à commencer de faire la fête, que nous décidons collectivement au bout de dix minutes de poursuivre dans le garage, là où quelques trucs sont déjà préparés. Psychoparten ne peut évidemment pas s'empêcher d'emmener avec lui quelques bouteilles.

LETTRE

Cher monsieur,


Si vous lisez cette lettre, c'est que vous avez repris vos esprits, après avoir encaissé la puissante attaque de Pikachoupiou. Nous tenons sincèrement à nous excusez pour ne pas vous avoir accueilli avec plus de violence, que vous auriez pourtant méritée.


Nous tenons à vous faire savoir que nous avons entendu votre demande touchante au sujet de l'esclavage pratiqué au sein de la . Nous avons pris conscience que la lourde tâche que nous leur imposons, dans l'irrespect des droits de l'homme et de leur dignité.


C'est donc dans l'optique de satisfaire votre demande que nous avons à l'unanimité voté pour votre mise en esclavage. Mais pas n'importe quel esclavage : Vous serez l'esclave de nos esclaves. Pensez donc à l'avancée sociale que vous allez provoquer, en permettant à une cinquantaine de sous-hommes de se décharger de tâches inhumaines !


Sachant que vous portez une attention particulière pour votre fils, nous vous assurons qu'il est en parfaite santé, pour quelqu'un qui s'est pris 200 coups de fouets.


Vous trouverez ci-joint vos couilles, que nous avons, dans notre grande bonté, décidé, certes un peu trop tard, de vous laisser.


Amicalement (et surtout autoritairement),

L'équipe de la Dé


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