Désinformation:Les détracteurs de la fessée passent sur le devant, de la scène

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Les détracteurs de la fessée passent sur le devant, de la scène

De notre envoyé spécial  WTHellias Moustache Sig.png 151.54.60.199 est un vieux con lol - ‎le 31 octobre 2013

San Antonio, Texas, USA — Après avoir réussi à instaurer plusieurs lois allant dans leur sens, les mouvements anti-fessée du monde entier commencent à se pencher sérieusement sur le cas de l'arrachage testiculaire après un léger incident survenu le 27 septembre dernier au Texas et qui impliquait cette pratique ainsi qu'un tube de superglue.


Le seul véritable gagnant dans cette histoire, c'est quand même l'industrie de la superglue qui peut désormais prouver la solidité de son produit.


« C'est une honte pour l’Amérique ! C'est une honte pour le monde ! Que dis-je, c'est une honte pour le monde ? ... C'est une honte pour le Texas ! Et quand on sait le genre de trucs qu'on ne trouve pas honteux au Texas, c'est dire le niveau de honteseuté qu'atteint le sujet de ma colère ! » Voilà l'un des slogans que l'on pouvait entendre dans les rues d'Austin durant la manif' anti-arrachage testiculaire d'aujourd'hui.

Les responsables de cette manifestation somme toute importante (D'après les autorités locales, il y avait près de 175 000 participants pour la seule ville d'Austin et plus d'un million dans tout l'état) ne sont autre que les responsables des mouvements anti-fessée qui sévissent depuis plusieurs années.

« On peut constater que maintenant qu'ils ont réussi à interdire la fessée dans certains pays, ils se décident enfin à sortir du stade anal. Dommage que ce soit pour nous briser les couilles. Ou plutôt pour nous empêcher de briser celles de nos enfants. » nous confie un pro-fessée.

L'origine de la colère

Mais ce mouvement ne s'est pas formé spontanément. Il arrive en réponse à un incident s'étant déroulé dimanche dernier lorsqu'une mère de famille, Jennifer Marie Vargas, a voulu exercer son droit naturel d'arrachage testiculaire sur son fils de six ans dans le but de le punir et de ne pas le fesser simultanément. L'activité familiale a vite dérapé lorsque l'arrachage, pourtant censé être métaphorique, est devenu bien réel. Résultat des courses, l'enfant se retrouve avec la peau du scrotum déchirée sur près de quatre centimètres.

Cette petite erreur insignifiante de la part de la mère a provoqué la colère des anti-fessée qui ont donc démarré un mouvement anti-arrachage testiculaire pour « empêcher ce genre de drame de se reproduire et pour faire arrêter la mère indigne à l'origine de cette tragédie. »

« Mère indigne, mère indigne ! Vous parlez de moi comme si j'étais un monstre ! » s'indigne Jennifer Marie Vargas, « Mais je suis une mère aimante, moi ! Dès que j'ai réalisé mon erreur, j'ai immédiatement recollé la peau arrachée avec de la superglue ! Et ouais, ça vous en bouche un coin tant d'amour provenant de moi ! »

Les pro-fessée/arrachage testiculaire contre-attaquent

« Quoi ? Ils veulent nous retirer l'arrachage testiculaire ? Hors de question, déjà qu'ils nous ont privé de la fessée ! On ne va pas se laisser faire. Tous pour l'arrachage testiculaire ! » nous crie dessus le militant pro-fessée de tout-à-l'heure.

Les mouvements anti-fessée avaient eux-aussi rencontré une certaine résistance en leur temps, sans pour autant réussir à vraiment endiguer le phénomène. Néanmoins, certains pays, tel que la France résistent encore et toujours à l'appel des droits de l'enfant. Il est très probable que le même scénario se reproduise avec les lois anti-arrachage testiculaire, faisant de la France un asile politique pour les parents violents.

Fervent défenseur des punitions corporelles, le professeur Patatchov de l'institut de la claque en Pologne s'exprime à ce sujet : « La tendance actuelle de protection de l'enfance est tout simplement ridicule ! Aujourd'hui, on ne parle que de fessée et d'arrachage testiculaire, ce qui, je le comprends, peut sembler choquant au premier abord. Mais si on continue sur cette lancée, on va aussi interdire les tortures psychologiques, les confiscations de doudous, les refus d'achat de bonbons au supermarché et autres techniques de privation de dessert ! Sans toutes ces restrictions, nos enfants seront purement et simplement incontrôlables ! Si ils veulent se présenter aux élections présidentielles, on ne pourra pas dire non ! Et on va se retrouver avec des enfants présidents complètement cons qui vont plonger le pays dans un état de crise quasi-permanent ! Alors, je le dis, la fessée sauve le monde ! »

À cette déclaration, le porte-parole du mouvement anti-fessée aurait répondu « Ouais, mais bon, l'état de crise quasi-permanent, on est déjà dedans, donc je vois pas vraiment le problème... »

En tout cas, nous pouvons le dire sans trop de doute, ce nouveau débat sur les punitions corporelles semble bien parti pour durer un certain temps. Temps que beaucoup de parents devront probablement utiliser pour rentabiliser leur droit d'arrachage testiculaire avant que celui-ci ne devienne hors-la-loi.


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