Les frères Salah et la taqiya : Putain, oh, merde !
De notre envoyé spécial Psychoparten, Combattant sanguinaire, mais humaniste - le 21 novembre 2015
Le magazine offre une piste d'explication pour ce mode de vie déroutant : « ils pourraient avoir utilisé la technique de la Taqiya pour masquer leurs intentions. Cette stratégie de dissimulation consiste à adopter les codes occidentaux, quitte à violer les règles de l'islam, pour se fondre dans la population avant de passer à l'acte. » Un éclairage saisissant.
Abdeslam, un bon vivant doublé d'un brave garçon... Vraiment ?
Leur ami Omar[1] dresse un portrait non dénué d'émotion des deux terroristes. On apprend ainsi que si l'on souhaitait échanger avec le cadet, Abdeslam, « [c]e n'était pas la peine d'essayer de le trouver avant 15h. Il passait son temps à dormir, parce qu'il sortait tard. » Franchement mou, teufeur en diable... Qui ne retrouverait pas certains de ses amis, voire son propre caractère, dans ce tableau ?
Omar poursuit en décrivant le penchant pour la bouteille du plus jeune frère, toujours en fuite. J'avoue moi-même sourire avec tendresse, pensant à certaines expériences personnelles. Surtout, Abdeslam aimait le beau sexe, et ses compagnes se multipliaient : « Presque une différente tous les soirs... Des filles partout: des Belges, des Françaises, des Marocaines, des Tunisiennes. Une Anglaise une fois ! » Sans avoir le même degré de succès, ce mode de vie hédoniste est aussi le mien, et je me dis qu'après tout, j'aurais bien pu faire une fête ou deux avec ce garçon à qui on aurait donné le bon Allah sans ramadan.
Brahim, rusé et entreprenant... Ou bien ?
Le témoin de l'Express peint ensuite un Brahim pas toujours honnête, mais bien sympathique. L'aîné, qui s'est fait exploser il y a huit jours, tenait un bar près de Bruxelles. Un beau métier, assurément. Je n'ai pas le souvenir d'être allé dans son troquet, mais en la matière, ma mémoire vaut ce qu'elle vaut.
Mais Brahim jouait avec la ligne jaune en ouvrant son débit de boissons à d'autres commerces moins avouables : « Il vendait un peu de drogue, là-bas. Ça lui rapportait plus que les thés à la menthe. » T'avais bien raison, Brahim ! Leur loi, on la leur met là ou on pense !
Disons-le, ce café était devenu un haut lieu de la revente du cannabis : « Avec Brahim, dès que tu entrais, il te sautait dessus pour te vendre quelque chose. » Vendre ? Et même pas partager ? Tu me déçois, mon pote ! En tout cas, ma weed, je te l'aurais bien faite tourner.
Oh merde ! Je fais partie de Daesh !
Putain, mais c'est évident... Si, pour faire partie de la nébuleuse de l'organisation « État Islamique », il faut être flemmard, alcoolique, partouzeur, drogué, et vivre de petites combines un peu louches, j'ai le profil idéal ! Preuve supplémentaire de l'efficacité de la taqiya, la dissimulation avait si bien fonctionné jusqu'à présent que je ne m'étais moi-même aperçu de rien.
Dorénavant, je suis décidé à redoubler d'efforts pour mener à bien ma mission, pour la gloire d'Allah et le pouvoir d'al-Baghdadi.
Dès aujourd'hui, je mets les bouchées doubles sur la Taqiya
Allez, bande de mécréants ! Je m'ouvre une bouteille de vodka et une de whisky voir si ça se mélange bien, Inch'Allah ! Et puis je cherche dans les petites annonces quelques filles de joie pour agrémenter la soirée. Takfir ! Allez, je me roule un petit joint et j'invite encore plus de monde que Jawad ; nom de l'événement Facebook : « Nouvel arrivage de MDMA », Allahu Akbar !
Putes, coke et chocolat à volonté ! En plus, ça m'entraînera pour le paradis !
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- ↑ Les prénoms ont été changés, mais ça reste des prénoms arabes, parce que quand même, ces gens-là, ils sont pas comme nous
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