Hypokhâgne
Hypokhâgne est le nom qu'on accorde gracieusement communément aux CPGE ( prépa ) littéraires de première année. Il provient du grec hypos, la gloire, et khânein, les lettres, les humanités: Les glorieux lettreux, donc.
Il est central de noter les particularismes qui différencient les hypokhâgneux des étudiants en fac de lettres, la principale étant la douche pour les hypokhâgneux.
Les hypokhâgneux ont inventé l'hippopotame ( moyen de transport ), l'hypoglycémie, l'Hippopotamus ( chaîne de restauration ), et l'hyperactivité.
L'avenir naturel de l'hypokhâgneux est de devenir khâgneux, étudiant de deuxième année. La prépa dure en moyenne deux ans, une année d'Hypokhâgne puis une année de Khâgne.
Cette élite lettrée ékhrâse par leur culture et leur les autres CPGE qui sont bien souvent médiokhres et qui intègrent des ékhôles d'ingé perdues pour les scientifiques, ou des lieux de glande pay to win ( cf. Ecoles de commerce.) pour les prépas éco.
Héritage et tradition
Premières traces
Dès l'âge de pierre, on trouve des traces des simulacres des premières prépa littéraires, qui ont, comme chacun sait, inventé la parole et l'écriture. La création de la première prépa lettres en - 3299 en Mésopotamie, 1 an avant la création de l'écriture en -3300, est un gage historique de ce prédicat. Les cris de singe sont remplacés dès cette date par une langue parfaitement intelligible par le décret du 1er septembre -3300 du souverain sumérien Khôlik 1er. C'est à cette date précise que l'humanité a commencée à communiquer.
Il est admis par la khômmunauté scientifique que Khôlik 1er était membre de la Khâgne de Khâboul, en actuelle Afghanistan ( aujourd'hui disparue pour des raisons évidentes ). Il y'aurait tenu l'historique khôlloque sumérien avec le directoire Khûbal de la prépa qui fixait les termes du décret.
Héritage napoléonien
Les prépas littéraires se développent partout dans le monde et connaissent un essor fulgurant au début XIXe sous Napoléon. On akhôrde notamment à l'Empereur et à ses hommes les traditions et la jargon lettreux. Bonaparte aurait ri des lettreux, se moquant de leurs "genoux cagneux" puisque bloqués entre bibliothèque et salle de classe. Les lettreux auraient, pour lui répondre, hellénisé et compliqué les mots, affirmant que ce sont eux qui créent définitivement la langue.
Orthographe et vokhâbulaire
Il se peut que le lecteur de cet artikhle ait tiqué sur l'orthographe de plusieurs mots, que l'on a historiquement expliquée plus haut. Il convient donc de dresser une liste non exhaustive du vocabulaire lettreux:
- Hypokhâgne : étudiant de prépa littéraire de première année
- Khâgne ( ou kharré ) : étudiant de prépa littéraire de seconde année
- Khûbe : étudiant de prépa littéraire de troisième année ( redoublant, assez rare )
- Pape khûbal : Khûbe respecté
- Khôlle : interrogation orale hebdomadaire, seul avec un professeur
- Bizuth (ou bizmerde) : commun à la plupart des études, désigne un première année près du bizutage
- Intégration : bizutage mais le mot fait moins hurler les directions d'établissement
- EC : élève de prépa économique et commerciale
Rivalités historiques-
I] Avec les autres filières
L'Hypokhâgne étant l'alpha et l'oméga de la somme de la méritocratie Républicaine et de l'élitisme Napoléonien, il va de soi que l'ensemble des autres filières estudiantines cherchent désespérément à atteindre le niveau de prestige et de compétence de l'Hypokhâgne.
Ce phénomène sociologique, nommé Jalousie par un consortium d'experts du conseil scientifique, du GIEKH, et de l'akhâdémie française, offre une explication quant aux origines des rivalités ancestrales et violentes que l'on peut constater entre les Hypokhâgneux et ce qu'on appelle la plèbe.
I] A) Commerciales
Les filières commerciales (EC) qui, forcées de se plier au niveau imposé, ont adopté le même modèle que la prépa littéraire, sont méprisées par les Hypokhâgneux pour plusieurs raisons.
Les EC de première et seconde années (cf. vokhabulaire) font semblant de travailler depuis des centaines d'années. Leurs DS se mijotent à base de sciences sociales et autres mondialisations défiscalisées. Ces matières n'étant pas reconnues par des organismes multilatéraux comme le Guiness world book des records, la formation est déclarée pochette surprise depuis le 28 mars 1863.
Toujours dans cette logique de jalousie, les EC ont créé le concept de salaire indécent, en 1975, qui est censé renverser la dynamique de jalousie en faveur des filières commerciales. Ces politiques de salaires indécents ont abouti cette année aux résultats suivants : 61K/ an en sortie de HEKH (HEC), et 107K/ an après trois ans de travail.
Cette pochette surprise ne prépare ces gens à rien et ne leur enseigne pas même le bon goût, ses principaux représentants se manifestant bien souvent par une forte odeur d'après rasage, des chaussures blanches de marque américaine, une doudoune sans manches habilement dissimulée par un blazer bleu marine.
Leurs distractions, ou "hobbies", sont le tennis, le golf et le pipo ou la flûte de pan.
Ces attaques déloyales font montre d'une jalousie, d'une consanguinité, et d'une incompétence dont n'importe qui aurait honte.
Les Hypokhâgneux défendent leur légitime hégémonie par des résultats (intégration de l'ENS) et une communication rôdée, qui a pour colonne vertébrale un cri de ralliement : "EC ENKHÛLÉS"
Ce magnifique cri du cœur trouve ses origines dans la troisième guerre mondiale de 1968, alors que les hypokhâgneux étaient accusés de comportement réactionnaire (ou travail en français de droite), ils prouvèrent encore une fois leur intelligence supérieure en rendant concrète la libération des mœurs pour les filières économiques qui avaient, d'après les plus grands chercheurs du CNRS, "un balai dans le cul".
La cour pénal internationale qui instruit encore aujourd'hui le procès valide cette déclaration et nous transmet qu'elle "est toujours à la recherche d'un rouquin franco-allemand un peu trublion et fan de jeunes (voir très jeunes) filles" qui serait présumé coupable.
La tradition du "EC ENKHÛLÉS" fut reprise et perdure encore aujourd'hui, au travers de milliers d'Hypokhâgneux qui font honneur à leurs anciens en France.
I] B) Scientifiques
Si on peut admettre que les lettreux ont les genoux khâgneux, les prépas scientifiques sont clairement handicapés moteurs. La légende raconte que leur créateur, Mathus Physicus, sénateur de Rome, serait mort de décomposition dans son cabinet d'études, à force de refuser de s'entretenir physiquement. De ce point de vue hygiénique, l'étudiant de Prépa scientifique est comparable à l'étudiant de fac de lettres, quoiqu'il soit souvent moins convaincu par le marxisme débauché des universitaires.
II] Avec les autres établissements
Le conseil khûbal national (CKN) établit lors de son khôlloque du 24 décembre 1345 que les étudiants de la prépa de Henri IV sont des "imposteurs". Rien là de casuistique puisque l'ensemble des HK de France - sauf bien sûr la principale concernée - s'accordent sur ce constat.
Cependant, il ne faut pas négliger le fait que les établissements situés à plus de 40 kilomètres de Paris (au-delà du Lycée Michelet à Vanves) sont déclarés incompétents par le décret du 4 messidor de l'an XI, ratifié par les membres de la CNHKF (Conférence Nationale des HK de France).
Les meilleures HK se situent donc entre Henri IV et le lycée Michelet, symbole de la déchéance lettreuse.
III] Avec leurs kharrés-khûbes/ bizuths
III] A) Point de vue des "kharrés"
Les étudiants de deuxième année sont, de fait, bien plus savants que leurs bizuths de première année. Ils ont donc, de façon tout-à-fait logique, des droits sur les nouveaux venus qui, bien souvent, sont incultes et disgracieux.
Leurs principaux droits consistent en une capacité de disposer de leurs bizuths pour toutes tâches ingrates, le droit de leur "apprendre la vie" en leur faisant subir toutes sortes de sévices, toujours de bon goût néanmoins.
Spider-Schiappa disait :" un grand pouvoir implique de grandes responsabilités", c'est ainsi que, tous les ans, les Khârrés doivent organiser une intégration pédagogique pour les nouveaux venus, qui découvrent alors la grandeur de leurs anciens.
Lors de cette intégration, les khârrés ont l'obligation de faire faire le tour de tous leurs droits aux bizuths qui découvrent en un temps record leurs anciens et peuvent méditer longuement leur unique prérogative :"fermer sa gueule" et "se mettre à genoux"
Les khârrés sont des héros car subissent, en plus du concours pour l'ENHess, la médiocrité de condisciples qu'ils n'ont pas choisis.
Les Khûbes sont doublement héroïques, subissant deux arrivages de troupeaux infâmes qu'ils doivent dresser et supporter bien plus longtemps que les simples khârrés.
III] B) point de vue des "bizuths"
Le bizuth n'est pas choisi, il est faible et inculte. De ce fait, comme détaillé plus haut, il n'a le droit que de se taire et d'admirer ses anciens en travaillant pour devenir comme eux plus tard ("inch'allah" dit le proverbe bizuth).
Il est heureux d'être utilisé par ses Khârrés. Cette utilisation est considérée comme noble en première année.
Débouchés
Le meilleur des mondes
La vocation de n'importe quel Hypôkhâgneux est d'atteindre le graal ENHess (Ecole Nationale de la Hess). Cependant, seule une poignée d'élus sont choisis chaque année par le Saint Jury de l'Ecole. La vocation de l'Ecole est de former la future élite communiste de demain, en les déguisant en chercheurs et en professeurs agrégés, soit des glands fort payés.
Ces chercheurs sont néanmoins positionnés au-dessus des charlatans d'école de commerce et des ingénieurs, sous-domaine bassement matérialiste.
Seuls les rejetons de l'ENA (Ekhôlle National d'Arnaque) et leurs grands frères des IEP (Instituts d'Etudes Pathologique) peuvent prétendre se hisser à la cheville des sortants de l'ENHess.
D'autres solutions (ou le truisme "HK-pôle emploi")
On estime la part des Hypokhâgneux élus pour cette voie à 95 %. Après deux années à faire semblant de travailler, ils sont nombreux à pousser la porte de L'agence Pôle Emploi, n'étant dotés que d'une équivalence en L2 de Lettres modernes option toilette sèche.
Cette direction fait souvent hurler aux rivaux des lettreux leur fameux cri de guerre " HK- PÔLE EMPLOI "
Déroulement
La prépa littéraire dure donc deux ans, durant lesquels l'étudiant prépare l'ENHess. Une troisième année peut être envisagée si l'étudiant se rapproche de l'ENHess en fin de Khâgne, il deviendra donc Khûbe.
I] Première Année
A son arrivée, le Bizuth est intégré par ses anciens selon des rites très précis enseignés par les générations précédentes.
Si ces rites ne sont pas effectués ou si les traditions ne sont pas respectées, les bizuths ne pourront pas intégrer l'ENHess, et devront subir une nouvelle intégration pédagogique, faute de quoi ils termineront leurs études au dernier rang d'une Fac de lettres en agglomération périurbaine.
Lors de cette première année, les nouveaux sont touchés du "syndromae impostate" mis au jour par le psychanalyste Fred, en 1936, qui aurait dit en face d'Hypokhâgneux dépressifs : "die Gurke ist für die Suppe, was der Löffel für den Löwen ist", ( ou en français, qui pisse contre le vent se rince les dents ) Fred étant de nationalité Allemande.
Bien souvent, l'Hypokhâgneux travaille pour rien, si ce n'est pour se rassurer et est absolument inefficace dans ses études.
Il perd donc des mois avant de prendre conscience qu'il est médiocre, de l'accepter, et de se mettre à avancer.
Les plus motivés d'entre eux se mutilent pour éviter de devoir travailler, comme le 28 septembre 2202 où un radicalisé est passé à l'acte en se brisant volontairement la khlavikhûle. A ce jour, les autorités sont encore convaincues qu'il s'agit d'un accident. Mais la thèse bien-pensante est débattue de nos jours, dans les boxes les plus sombres.
La vérité fera-t-elle un jour surface ?
II] Seconde Année
La seconde année de prépa littéraire ne dure pas un an mais 6 mois, six mois durant lesquels le Khâgneux doit ingérer l'équivalent du programme de licence entier.
La restitution de ce programme est ensuite exigée lors d'une série de plusieurs écrits d'une durée de 6 heures.
Les candidats les moins mauvais ont le droit de se faire humilier aux oraux, qu'ils préparent en sprint car ils n'ont rien fait depuis deux ans (cf première année).