Le bal de l'hôtel Overlook

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« Mon petit doigt me dit que ça va mal se passer. »
~ Tony
« Visages pâles encore faire bruit de tonnerre et vomir dans jardin de nos squaws, alors que fier guerrier doit bosser demain. »
~ Hémoglobine de porc, chef indien de la tribu enterrée en dessous de l'hôtel Overlook

Si, comme moi, vous faites partie de la jet-set, il vous est sûrement parvenu une invitation au très select bal de l'hôtel Overlook, en plein cœur du Colorado.

Tous les ans, à la même époque, en plein hiver, on est cordialement invité par le gardien. Cette fois-ci, ça promet d'être super chouette, car le gardien de cette année, c'est l'écrivain alcoolique Jack Torrance. Il a une tête sympathique et il ressemble un peu à Jack Nicholson. On va bien se marrer !

Le gardien de cette année s'appelle Jack Torrance. Il m'a l'air bien sympathique, dites donc !

Comment s'y rendre ?

Jack Torrance, organisateur de l'événement, n'a malheureusement pas prévu de service de covoiturage. Il va donc falloir se procurer un moyen de transport et assurer son déplacement par ses propres moyens. Cela n'est pas sans quelques difficultés. Mais ça vaut le coup, croyez-moi !

L'endroit

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La nana aux cheveux bleus dit :
Hum ? Tout ceci me rappelle vaguement quelque chose ! S'il s'agit de plagiat, j'exige que cet article soit banni de la compétition du dÉsencyclothon.



L'hôtel Overlook. Si on regarde bien, on peut encore voir les indiens en-dessous.

Les États-Unis : une terre de contraste. Côtoyant les vagues déferlantes de Californie, à deux pas de la vallée de la mort, et surplombant les grandes plaines des Grandes Plaines, les montagnes Rocheuses sont composées de tout plein de petits cailloux mis ensemble pour faire un grand tas. Et dans les hauteurs d'un des nombreux sommets que contient cette chaîne de montagnes est perché, comme un chat au bout d'un pic à brochettes, l'hôtel Overlook.

Construit sur un cimetière indien juste pour faire chier les indigènes, l'hôtel en lui-même est super grand, mais est totalement vide l'hiver, histoire de pouvoir faire du cuistax ou se faire poursuivre par un gars avec une hache. Ses couloirs sont disposés dans le plus pur style de Mandelbrot, et requiert donc une surface infinie de papier-peint, mais rien n'est trop beau et trop coûteux pour nos amis les Yankees.

« Visage pâle être comme baies de genévrier trop mûres : lui faire chier. »
~ Hémoglobine de porc

Il possède aussi de somptueux jardins disposant de labyrinthes et de flocons de neiges, ainsi que d'un émetteur radio et d'une voiture-chenille tous deux facilement sabotables. Finalement, il possède aussi des tas de grandes fenêtres, sauf celles de la salle de bain.

Seulement voilà, en hiver, les voies d'accès sont régulièrement coupées, et l'hôtel doit vivre en autarcie, avec comme seul maître à bord le gardien, veillant aux grains, entretenant la chaudière et massacrant sa famille.

Le trajet

Regardez ce petit morveux. Il va vomir, je vous dis !

Le plus simple, peu importe votre lieu de départ, est de prendre l'hélicoptère. Si vous êtes pas assez riches ou trop radins pour avoir un hélicoptère, il vous reste la voiture. Mais généralement, aux fêtes de l'hôtel Overlook, on n'invite pas les gens qui n'ont pas d'hélicoptères.

Si vous êtes quand même invité, ou si vous avez viré votre pilote parce qu'il ne s'appelait pas Gontrand, vous pouvez toujours emprunter la vieille route sinueuse qui longe le fleuve. Des kilomètres de virages zigzaguant dans un paysage boisé et naturel. Un parcourt tout en ondulation et en aiguilles à cheveux. Et tout ça parce que le chef de chantier était bourré. De toute évidence, cette fête n'est pas prévue pour les jeunes enfants ou les animaux de compagnie qui ne peuvent pas s'empêcher de vomir dans de pareilles circonstances.

Sur le carton d'invitation, il est précisé que la fête commence à 8h00, mais vous pouvez bien sûr arriver un peu à l'avance. Par contre, si vous arrivez en retard et que vous êtes une personne de couleur, il y a de fortes chances pour qu'on vous assassine à coup de hache dans le dos.

Quelle organisation !

Jack est peut-être un alcoolo, mais il fait les choses en grand. Pour le coup, il a mis le paquet.

Les petits plat dans les grands !

De charmantes hôtesses ont été engagées pour vous accueillir.
Plus de trois réservoirs de Sangria ! Dans des citernes haute-technologies ! Par exemple, il suffit d'appuyer sur ce bouton pour qu'elles se déversent immédiatement dans la cage d'ascenseur. Oups.

Une équipe de plus de 123 techniciens (c'est-à-dire 124 techniciens). Des doublures pour les cascades. Une équipe de sécurité formée à Guantanamo. Trois dompteurs de fauves, des caniches savants et une équipe de nains contorsionnistes. On a cependant dû se séparer du type qui crache du feu à cause du cours du pétrole, mais on a une femme à barbe maintenant.

La soirée sera présentée par Sébastien Folin.

Les effets 3D seront réalisés par l'équipe des studios Pixar.

Les amuse-gueules seront fournis par Petrossian et Justin Bridoux.

Même ma maman a mis la main à la pâte : elle a préparé des petits-fours. Comme ça, on pourra brûler des petits juifs.

Des stars, du sexe et du Boursin

Bien que de nombreuses personnalités n'aient pas pu venir, en partie parce qu'on les avait pas invitées, la soirée brillera de strass et de paillettes, à moins que ça ne soit des morceaux de verres et des poussières d'amiante.

Parmi les invités de marques qu'on pourra croiser, il y aura entre autres le gars qui annonce les trains à la gare d'Orléans, le type qui était le troisième en partant de la gauche dans les tribunes lors de la fameuse photo de l'équipe de Groutichamps-Sur-Petit-Gueux, Gilbert Gibou, le fabuleux prothésiste dentaire et Bernard-Henri Levy[1].

Une touche d'érotisme sera aussi assurée grâce à la présence exceptionnelle de Rex, le berger allemand ayant tourné dans le fameux long-métrage pornographique Phil le zoophile.

Mais, en fait, il y aura surtout du Boursin.

On va bien se marrer

Un hôtel isolé dans la montagne. Sans moyens de communications. À l'écart de toute civilisation. À la merci des tempêtes et des avalanches. Dans la nuit sombre. Sur les dépouilles profanées d'un clan d'Indiens mystiques aux pouvoirs maléfiques. Invité par un écrivain solitaire et alcoolique. Tous les ingrédients sont réunis pour une bonne fête entre potes.

L'apéritif

« Vous payez par carte ou bien avec votre âme? »

Dans un premier temps, l'apéritif sera servi dans le bar de l'hôtel, par Lloyd, le barman sympa qui n'hésitera pas à vous faire sortir de la chambre froide lorsque vous avez une soudaine envie de découper votre famille en morceaux.

L'apéritif est une très bonne occasion de lier connaissance avec les autres invités. Vous apprendrez sans doute de très intéressantes techniques d'éducation à la hache, qu'il ne faut jamais laisser traîner du sang dans l'ascenseur ou bien qu'on peut faire de très jolies marionnettes avec juste son doigt.

La photo de groupe

Avant le traditionnel dîner, il convient d'immortaliser ce moment, principalement parce que ce sera ensuite plus simple d'identifier les corps. La foule étant particulièrement dense, et la photo étant une vieille photo argentique en noir et blanc, il convient de bien se positionner si on veut se faire remarquer.

La tactique principale consiste à jouer des coudes pour se placer à l'avant-plan. Là, on pourra sourire de toutes ses dents, une coupe de champagne en main, et une lueur de folie meurtrière dans les yeux.

Une autre méthode consiste à mettre des fausses oreilles de lapin. Mais on se fait rapidement virer de la soirée, en général. Sauf si on est vraiment un lapin.

Toi aussi retrouve : 1) le monsieur qui a l'air content ; 2) le junkie avec son énorme joint ; 3) Charlie ; 4) le type avec des oreilles de lapin ; 5) Adolf Hitler ; 6) les deux du fond qui papotent ; 7) l'anneau unique.
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La nana aux cheveux bleus dit :
Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? J'avais cru comprendre que le bal n'avait pas encore eu lieu. Or les paragraphes suivants racontent ce qui s'y est passé ! Que d'incohérences dans la narration ! L'auteur de cet article ne va sûrement pas gagner le dÉsencyclothon comme ça !



Le discours

L'hôte de la soirée, Jack Torrance, prononcera ensuite, pendant 35 minutes, un magnifique discours d'inauguration du bal. Subtil, onirique, finement litotifié, de ce discours transparaît toute la culture de l'écrivain ivrogne qu'est ce cher Jack.

Voici un court extrait :

All work and no play makes Jack a dull boy. All work and no play makes Jack a dull boy. All work and no play makes Jack a dull boy. All work and no play makes Jack a dull boy. All work and no play makes Jack a dull boy. All work and no play makes Jack a dull boy. All work and no play makes Jack a dull boy. All work and no play makes Jack a dull boy. All work and no play makes Jack a dull boy. All work and no play makes Jack a dull boy. All work and no play makes Jack a dull boy. All work and no play makes Jack a dull boy. All work and no play makes Jack a dull boy. All work and no play makes Jack a dull boy. All work and no play makes Jack a dull boy. All work and no play makes Jack a dull boy. All work and no play makes Jack a dull boy. All work and no play makes Jack a dull boy. All work and no play makes Jack a dull boy. All work and no play makes Jack a dull boy. All work and no play makes Jack a dull boy. All work and no play makes Jack a dull boy. All work and no play makes Jack a dull boy. All work and no play makes Jack a dull boy. All work and no play makes Jack a dull boy.

Qu'est-ce qu'elle est chiante, Wendy !

DJ Dick, rendu célèbre par son fameux titre « Tu aimes la glace, connard ? ».

Les festivités débutent alors aussitôt avec l'arrivée de DJ Dick aux platines. Bientôt, tout l'immeuble résonne au son de la techno. Quelques heures plus tard, le champagne aidant, la fête bat son plein. Au même moment, quelques mètres sous terre, les Indiens essayent de reposer en paix.

« Visage pâle être comme fin sable du désert entre les fesses du fier guerrier : lui être désagréable. »
~ Hémoglobine de porc

Prévenu par sa femme Wendy, Jack, déjà bien éméché, est appelé en cuisine. Un horrible drame s'y joue : il n'y a plus de kroupouks ! Wendy est horrifiée, mais Jack ne perd pas son calme :

Jack : Wendy, laisse-moi t'expliquer quelque chose. Chaque fois que tu viens dans cette pièce et que tu m'interromps, tu brises ma concentration. Tu me distrais. Et ça prend du temps pour revenir où j'en étais...
Wendy : Mais Jack... Tu en étais à ton neuvième verre !

Une heure plus tard, alors que la situation a été sauvée in extremis par Wendy qui a astucieusement remplacé les kroupouks par de la frigolite, un nouvel obstacle se dresse sur la route de la fête réussie : on avait laissé la porte d'entrée grande ouverte !

Wendy : Mais tu te rends compte Jack ! Toute cette chaleur qu'on a perdue ! Alors qu'il faut économiser le pétrole et protéger l'environnement ! Quelle catastrophe !
Jack : Wendy, laisse-moi t'expliquer quelque chose. Chaque fois que tu viens dans cette pièce et que tu m'interromps, tu brises ma concentration. Tu me distrais. Et ça prend du temps pour revenir au verre où j'en étais...
« Y a ma balle qu'est sur le toit! »

Encore plus tard, le temps que Jack finisse le punch, Wendy est de nouveau en pleurs. Jack essaye de la consoler en la frappant violemment, après quoi elle s'explique.

Wendy : Jack, j'ai perdu ma balle de base-ball sur le toit du bâtiment.
Jack : Wendy, laisse-moi t'expliquer quelque chose. Chaque fois que tu viens dans cette pièce et que tu m'interromps, tu me brises les couilles. Tu me distrais. Et ça prend du temps pour revenir où j'en étais...
Méfiez-vous ! Les Maghrébins peuvent rentrer chez vous pendant que vous dormez !

Cette fois-ci, Jack a à peine le temps d'attraper son verre dans la foule débridée des invités que Wendy le rattrape, affolée.

Wendy : Jack ! Jack ! C'est horrible ! Il y a des racailles qui sont en train de tagger dans ma chambre à coucher.
Jack : Wendy, laisse-moi t'expliquer quelque chose... Oh et puis laisse tomber !

Et pendant ce temps-là, les Indiens sous l'hôtel essayent de dormir.

« La femme du visage pâle être comme émission de TF1 : elle être chiante. »
~ Hémoglobine de porc

L'inspecteur Grady

Mais la fête continue. Des invités morts bourrés gisent dans chaque coin. Des flaques de vomi s'étendent sur la moquette. Des gens tout nus courent dans la neige. Quand soudain, alors qu'il était accoudé au bar au milieu d'une foule titubante, Jack sent soudain une main ferme se poser sur son épaule. Il se retourne et se retrouve face à Delbert Grady. Celui-ci montre son insigne. « Police d'état ! Puis-je vous parler confidentiellement dans les toilettes, monsieur Torrance ? »

« Désolé de devoir vous fouiller, mais je ne peux pas prendre de risque. Et puis, j'aime les contacts furtifs avec les hommes. »


L'inspecteur Grady s'explique rapidement:

Delbert : Monsieur Torrance, nous suspectons votre femme de se livrer à un trafic de cocaïne !
Jack : Damned ! C'était donc ça ! Elle essayait de m'éloigner par son comportement énervant.
Delbert : Pas du tout, c'est juste une chieuse.
Jack : En fait, figurez-vous que je me doutais qu'elle trafiquait quelque chose. J'ai été détective privé à Chinatown, vous savez ?
Delbert : Ouais c'est bien. Nous pensons que votre femme est en fait le grand patron, mieux connu sous le nom du Gros Pedro.
Jack : Je le savais ! Vous pouvez bien sûr compter sur ma totale collaboration. Que comptez-vous faire ?
Delbert : Ben je pensais d'abord aller goûter les petits toasts près de la sono. Vous savez, ceux aux crevettes.
Jack : Je vous en prie, faites comme chez vous. Pendant ce temps-là, je vais régler cette affaire à ma manière. Pouvez-vous me passer cette hache en sortant ?

À qui est cette hache plantée dans mon dos ?

Voilà donc Jack Torrance, avec une hache et 4 grammes d'alcool par litre de sang, qui erre dans les couloirs à la recherche de la drogue cachée par sa femme.

La folie meurtrière s'empare de Jack Torrance tel le bateau ivre sur l'océan déchaîné de sa colère et du Martini mélangé avec du Pastis

Pendant ce temps, dans une autre partie de l'hôtel[2], Gros Pedro contacte ses complices. « Olà ? Rodrigez ? Si, esta Pedro ! Si. Mouille bienne. L'autre abruti né se rend compte dé nada. Ne t'en fais pas, il ne trouvera jamais où j'ai planqué la poudre. »

Au même moment, Jack ouvre la porte et tombe nez-à-nez avec la cocaïne.

Alors que le Gros Pedro contacte ses complices, Jack découvre la pièce pleine de drogue. Au même moment ! Quelle coïncidence, quand on sait que l'Homme existe depuis 200 000 ans !
« Dans ta face! »
« Aaah! C'était une porte en bois de chêne! Ça coûte un max! »

La supercherie ayant été découverte, Jack Torrance ne peut s'empêcher de vomir, légèrement aidé par l'abus d'alcool.

Fou de rage et ayant envie de manger des chips avec du pâté, la hache à la main, il parcourt en titubant les immenses couloirs de l'hôtel en pleine festivité.

Il arrive alors devant une porte fermée. Ça alors !

Jack : Gros Pedro ! Je sais que tu es là ! Ouvre-moi ou ça va mal se passer !
Gros Pedro : Cause toujours, mon pote, c'est une porte en bois de chêne !

En deux coups de hache, la porte est réduite en miettes. Jack et Gros Pedro sont face à face.

La confrontation

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La nana aux cheveux bleus dit :
Le dialogue qui suit, c'est n'importe quoi ! Tantôt le Gros Pedro parle avec accent espagnol (voire italien, par moment), tantôt non ! L'auteur de cet article ne mériterait pas de participer au dÉsencyclothon !


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Faites attention !
Ce passage contient des scènes qui peuvent heurter les personnes sensibles. Cependant, si vous voulez vraiment heurter quelqu'un, nous vous conseillons un camion, c'est bien plus efficace.
La scène où Jack et Gros Pedro se roulent une pelle est inconvenante, et choquera sans doute les personnes aux mœurs irréprochables, tels que messieurs Decker et Black.
Jack : Te voilà fait comme un rat, Gros Pedro! Tu m'as bien entubé !
Gros Pedro : Et comment, amigo !
Jack : Oh ça va, hein !
Gros Pedro : Qué comptes-tou faire, gringo ? Tu n'as aucune arme !
Jack : Ben si, j'ai une hache.
Gros Pedro : Mierda !
Jack : Tu l'as dit ! Je vais te faire gicler tes intestins ! Je vais t'éclater la tronche ! Je vais te découper en deux !
Gros Pedro : Ma ? Tou ne peux pas faire ça ! Pense à tout ce que nous avons vécu tous les deux ! À tous ces moments de bonheur quand nous étions ensemble !
Jack : Justement ! Là aussi ! Tout n'était que mensonge ! Tu m'as menti alors que moi, je t'aimais sincèrement !
Gros Pedro : Mais Jack ! Penses-tu vraiment que j'ai pu te mentir à ce point ? N'as-tu pas vu l'honnêteté de mes sentiments dans toutes nos nuits d'amour ?
Jack : Oh ! J'avais pas pensé à ça !
Gros Pedro : Parce que... je t'aime, Jack !
Jack : Oh ! Wendy ! Moi aussi je t'aime !

S'ensuit une scène torride où Pedro et Jack se roulent une grosse pelle en se serrant dans leurs bras.

Jack : Comment ai-je pu douter, Wendy ?
Gros Pedro : Tou peux m'appéler "Gros Pedro".
Jack : Non non ! "Wendy" ! Je préfère dire "Wendy" !

La fin de la soirée

Et ainsi, tout fut bien qui finit bien !

Jack et Gros Pedro se réconcilièrent. Les invités s'amusèrent bien. Avec DJ Dick aux platines, on fit péter la techno. On se mit une torche d'enfer à la Tequila et au Gin Fizz. Wendy Le Gros Pedro retrouva un paquet de kroupouks sous l'armoire. Jack alla même chercher la balle de base-ball sur le toit. L'inspecteur Brady était bien trop occupé à courir tout nu dans la neige pour arrêter qui que ce soit[3]. Quant aux fiers guerriers, ils appelèrent la police pour tapage nocturne, et furent arrêtés et reconduis à la frontière parce qu'ils n'avaient pas leurs papiers.

« Visage pâle auteur de cet article me brouter les couilles ! Et pourquoi ne pourrais-je pas parler normalement en conjuguant les verbes, d'abord ? »
~ Hémoglobine de porc

Tout allait bien pour la soirée. Mais qu'allait-il se passer ensuite ? Le Gros Pedro pouvait-il faire confiance à Jack, buveur invétéré ? N'allait-il pas tout avouer à son copain de boisson Delbert Brady ? N'est-il pas un témoin gênant ? Mais qu'importe ! Laissons la soirée se terminer. Vive l'alcool, le sexe, la drogue, les photocopieuses et les chips au pâté ! Vivons l'instant présent, que diable ! À propos, ne serait-ce-t-il point là l'heure du dessert?

Le dessert est servi !

Références

  1. On a bien essayé de le repousser en lui lançant des cailloux, mais il nous a menacé de nous écraser la gueule à coups de talon, alors...
  2. Une partie tellement éloignée qu'il y fait jour, d'ailleurs.
  3. Il fut d'ailleurs retrouvé congelé deux mois plus tard, avec une balle entre les deux yeux.


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