Matriarcat
Le matriarcat est une structure sociale dans laquelle seuls les gènes de la mère sont hérités par la descendance.
Description
D'un point de vue juridico-génétique, le matriarcat implique un passeport biologique dérivé d'un patrimoine génétique purement maternel. La métaphore de l'homme-arrosoir permet de mieux comprendre le rôle de l'homme dans la société matriarcale : celui-ci ne plante pas de graine, mais arrose le sol déjà fécondé[1].
Les sociétés matriarcales ne reconnaissent pas la paternité, et les mots "père" et "mari" n'existent pas dans leur langue. Des expressions de forte utilité dans l'Occident, telles que « suce ton père » ou « le facteur c'est ton père » ne sont pas implantées dans le patrimoine culturel[2]. Dans les sociétés au contact avec le cinéma international, la célèbre réplique de L'empire contre-attaque « Luke, je suis ton père ! » est traduite par « Luke, je suis un peu plus que le frère de Yoda ! » : Yoda étant l'entité paternelle la plus proche de Luke à ce point de l'histoire, la notion de "frère de Yoda" se rapproche le plus intuitivement possible de celle de Darth Vador père. Il est entendu que l'usage du « un peu plus que » relève de l'euphémisme.
Nomenclature
Les sociétés humaines sont typées comme suit :
- La matriarchie est la société où l'on n'hérite que des gènes maternels.
- La patriarchie est la société où l'on n'hérite que des gènes paternels.
- La société mixte est celle où l'on n'hérite que des gènes maternels et que des gènes paternels.
Il faut se garder de confondre avec les sociétés où seuls des femmes naissent. « Mais si les gènes maternels sont seuls hérités, alors nécessairement il ne devrait naître que des femmes ; or, ce n'est pas le cas. Les sociétés matriarcales ne peuvent donc exister sous la forme décrite », s'indignera le lecteur perspicace. Pas nécessairement : la théorie de l'homogenèse féminine — i.e., seules des femmes naissent — tient, et pour les raisons suivantes :
- C'était vrai à l'origine du matriarcat pendant plusieurs générations. Le premier homme golémique matriarcal atteignit l'âge de 500 ans, soit une fenêtre temporelle de 50 générations de femmes pendant laquelle la société matriarcale put s'épanouir avec seulement des femmes constituant le harem transgénérationnel de l'homme golémique, avant que le théorème ne soit réfuté en pratique — ce qui ne compte pas — avec la naissance nécessaire d'un fils pour succéder au golem mourant dans le rôle d'homme-arrosoir.
- Il n'est pas dit que la contradiction du théorème sera vérifiée plus tard. Il vient, au moment où j'écris ces lignes, de naître 3 filles à la suite il y a moins d'une heure, c'est déjà un bon — que dis-je, excellent — début.
- L'existence d'un gène récessif de type "patriarcal" explique certaines exceptions telles que la poussée d'un pénis sous les reins, qui confirment la règle. Une récessivité ne remet pas fondamentalement en cause toute une théorie.
Le matriarcat en pratique
En pratique, le matriarcat signifie que la responsabilité d'une banqueroute génétique est entièrement imputable à la mère, et cela se ressent dans les classiques du dialogue tout en déviations :
Organisation sociale
Comme la notion de père n'existe pas, les membres de la société les plus valués sont les femmes aux attributs virils : tête carrée, ratio masse musculaire/bulbe rachidien élevé, clitoris hypertrophié de type péninsulaire, seins pectoraux de type plaque de cuisson, barbe faciale. Les specimens fertiles, particulièrement rares, sont par conséquent particuliérement recherchés. Elles font l'envie des transsexuels, très mal vus car assimilés à un bouquet de mouvements plus politiques que sexuels :
- Pour les femmes-hommes, les mouvements démagogiques : Les femmes-hommes (femmes devenues hommes) sont catégorisés "politiques démagogues verreux" et voués au lynchage publique en tant que tels.
- Pour les hommes-femmes, les mouvement des gitons certifiés : L'attitude condescendante des matriarchies à l'égard des hommes-femmes (hommes devenus femmes) symétrise les mœurs occidentales.
Hiérarchie tribale
Le mode matriarcal d'héritage génétique donne lieu à une hiérarchisation de la société en forme de "tronc" (la lignée des femmes fortes) appelé aussi "tribus" ou "clans". Ce tronc possède des branches (les femmes) et des bourgeons sans avenir (les hommes).
En remontant les lignes généalogiques, les ethnologues se sont aperçus qu'une société matriarcale se compose au plus de 3 tribus/familles/généalogies, ce qui réfute le mythe de l'Ève unique[5]. L'intelligence d'un individu quelconque étant celle de sa tribu, la probabilité d'une société matriarcale intelligente relève du rêve alcoolique. La société des mongols conforte cette thèse par la ressemblance congénitale deux à deux de leurs membres, tout en exprimant la nécessité d'une forme ou d'une autre d'une Ève mongole à l'origine de la chaîne généalogique.
Organisation familiale
Au sein d'une famille, la propriété est collective entre les femmes[6]. Tout se partage, même la charrue, la citerne et la pisse chaude du yak quand il gèle en hiver.
Les femmes n'ont pas à choisir entre le travail et la maternité. Leurs enfants sont sous la tutelle des chômeurs patentés de la famille (un tiers de la société donc), comme les clochards, les clowns et les purs abrutis. Comme les maris n'existent pas, la violence conjugale n'existe pas[7] malgré la proximité de toute cette lie existentielle. Seuls dominent les violences du sang et les riflettes intertribales pour un rien — e.g., à quelle tribu était-ce le tour de de faire la vaisselle ? à quelle tribu était-ce le tour d'arroser les plantes ? à quelle tribu était-ce le tour de retirer le bébé de la voiture en plein soleil ? à quelle tribu était-ce le tour de lancer le gros caillou du haut de la falaise ? etc etc
Supériorité sur le patriarcat
La taille du génome des individus matriarcaux est de 3 700 Mpb (millions de paires de base d'ADN) en moyenne, à comparer au plafonnement à 3 400 Mpb chez les meilleurs individus patriarcaux. Cette différence démontre scientifiquement la supériorité de l'espèce matriarcale à , ratio énorme en termes génétiques[8], même s'il convient de relativiser par rapport aux 5 000 Mpb du Zea Mais (variété de maïs) ou encore aux 675 000 Mpb de l' Amoeba dubia, un type d'amibe douteux.
Organisme vivant | Taille du génome (Mpb) |
---|---|
Arabidopsis thaliana (plante) | 119 |
Crottin de cheval | 200 |
Bave de babouin | 350 |
Cheval | 2 400 |
Homme patriarcal | 3 400 |
Homme matriarcal | 3 700 |
Zea Mais (maïs) | 5 000 |
Amoeba dubia | 675 000 |
Sexualité
Aspect juridique
Les membres d'une famille utérine sont tous mariés entre eux dès la naissance. Les mariages polygamiques consanguins sont donc la norme.
L'inceste cependant ne sert à rien. Autant dans nos sociétés patriarcales on peut se féliciter d'avoir engrossé sa sœur ou sa mère en créant une empreinte génétique de l'acte, autant ici les gènes transmis seront exclusivement ceux de la mère, nullifiant ainsi la variable masculine de l'acte.
Le matriarcat a pour principal effet de rendre secondaire le choix du mâle. Certains généticiens n'hésitent pas à établir un parallèle entre le non-enrichissement constant du fonds génétique matriarcal et l'expansion indéfinie de l'univers. De toute façon, ce n'est pas le mélange de gènes qui augmentera significativement le nombre de nos gènes, en tout cas suffisamment pour nous élever au-dessus des amibes douteuses.
Aspect pratique
Universellement, les matriarcaux privilégient la levrette, voir: Zoophilie matriarcale. Il est admis que les sociétés matriarcales sont en général peu avancées, sauf du postérieur callypige[réf. non nécessaire]. Les règles du jeu en sont inversées : au touriste sexuel européen, l'agence de voyage Cheap Moso Travelo préconise de demander aux prostituées mosos[9] l'autorisation de prendre en missionnaire. Demander la permission de prendre en levrette paraîtra aussi incongru à votre hôte qu'une demande au sujet du port du préservatif. Et tant qu'on y est, n'oubliez pas de jeter les mosos usagées à la poubelle, c'est-à-dire la mer[10].
Le systéme idéal ?
Le matriarcat est loin d'étre la panacée et la réponse à la stérilité politique ambiante.
Épidémiologie
Le sida s'épanouit dans le contexte matriarcal, ce qui s'explique par la conjonction de deux facteurs :
- La transmissibilité utérine du virus — i.e., de mère à enfant —,
- Et l'héritage génétique matrilinéaire de nature à exacerber l'importance et les effets des affections utérines
Si la mère était particulièrement vulnérable au virus, ce sera forcément le cas pour l'enfant et par extension toute la tribu. À l'inverse, une invulnérabilité de la mère s'extrapolera à l'ensemble de la tribu. Ce raisonnement se généralisera de la façon suivante :
- L'intelligence prométhéenne de la mère s'extrapolera à l'ensemble de la tribu.
- La beauté poétique de la mère s'extrapolera à l'ensemble de la tribu.
- La perfection hestiane[11] de la mère s'extrapolera à l'ensemble de la tribu.
- Aucune femme de la tribu n'est une salope.
Cuisine cannibale
La cuisine matriarcale à base de cannibalisme entre femmes relève d'une logique psychologique. La transmission des gènes étant en effet purement matrilinéaire, c'est-à-dire de mère à enfant, rien dans la société matriarcale ne peut fonder la moindre croyance sur la génialité[12] masculine dans un contexte alimentaire. D'ailleurs, une transmission génétique patrilinéaire impliquerait absurdement une forme de télépathie à distance du père à l'enfant, étant donnée la décorrélation physique entre la génitrice et l'instrumenteur. « Mais non, les gènes sont apportés par le spermatozoïde fécondant ! », s'anime le lecteur perspicace. Mais ce lecteur ne fait que déplacer le problème : et le spermatozoïde, il transmet ses gènes par télépathie alors ? Ou alors il éjacule à son tour des porteurs de gène sur l'ovule ? Absurde, dont acte.
La transmission matrilinéaire motive la cannibalisation des femmes fortes essentiellement. Cette pratique nourrit en fait un besoin de renouvellement conceptuel et psychologique du fonds génétique[13]. Mais tous se mangent entre eux pour les mauvaises raisons, car seuls les gènes inaltérés du cannibale passeront aux héritiers. Un fait célèbre relate cette impuissance :
Georges Bush donna bien à manger à son fils Georges W. Bush des bouts de cervelle de John F. Kennedy, lorsque le jeune Bush avait tout juste 17 ans, avec pour seul et unique résultat que les jumelles Jenna et Barbara Bush ressemblent à leur père en travesti[14].
Perspectives
Le matriarcat favorise une vision féminisée et génétiquement faible (cf. Amoeba dubia) de la société, et expose aux radiations Ultra-Virulentes des épidémies de sida. De tout temps, les grandes inventions (la lumière, les atomes, les corps noirs, etc.) ont été le fait de l'homme, et aucune ne provient d'une souche matriarcale, à part sans doute le sida[15].
Si vos enfants ne ressemblent étrangement qu'à votre femme, peut-être est-elle elle aussi matriarcale, alors tuez-la, ainsi que vos filles et toute la tribu connue sous nos latitudes sous le nom de belle-famille. Les fils quant à eux sont normalement stériles. Mais songez-y, l'un d'eux pourrait devenir clown. On n'imagine pas les tribulations qu'endurent les parents de futurs clowns. Le jonglage avec les assiettes de porcelaine demeure certes un numéro de cirque extrêmement impressionnant, mais à quel coût ? Des milliers d'assiettes cassées sont passées par ces petites mains potelées inexpérimentées, pour incrémenter successivement la difficulté de un à deux, trois, ... cinquante assiettes, que sais-je !
Faites-vous donc des soucis si vous avez jamais entendu la phrase suivante : « Ton fils fait encore le clown », ou si vous avez déjà signalé au Centre National d'Etudes Spatiales des cas d'apparitions d'OVNIs dans votre cuisine par centaines. Vous pourriez certes vendre votre fils, mais ce serait exposer[16] un défaut fondamental du matriarcat : les sociétés matriarcales n'acceptent en effet que les filles. L'héritage des biens matériels se perpétuant de mère en fille, seules les filles les intéressent. On peut dire ce qu'on veut des arabes ou des gitans, ils ne sont pas matriarcaux eux.
Et puis n'oublions pas le chien. Les chiens ont une nette tendance matriarcale à ressembler à leur génitrice — rien ne ressemble plus à un caniche qu'un caniche, à part peut-être un bouledogue.
Voir aussi
Notes et références
- ↑ Sans doute par l'amant.
- ↑ D'ailleurs le mot "patrimoine" ne veut rien dire.
- ↑ Contrairement à Jean-Marie, Martin-Yvette est une femme.
- ↑ Si t'es pas content tu vas sur Wikipédia.
- ↑ Il faudrait en effet au moins 3 Èves pour donner 3 familles génétiquement discriminables.
- ↑ Roger et Colette Vendrely, Micro-communisme chez les Homo Micro, pp. 457-458
- ↑ Il n'y a pas là de quoi s'étonner, puisque la fidélité conjugale n'existe pas non plus.
- ↑ Roger et Colette Vendrely, Le génome de l'homme est énorme, pp. 197-198
- ↑ Peuple de mœurs matriarcales s'ébrouant sur le littoral de l'île des Galopagos. On les repère à leur corpulence et à leur carapace géostationnaire.
- ↑ En effet, la mer est une poubelle.
- ↑ La déesse grecque Hestia symbolise la mère au foyer à la perfection.
- ↑ Génialité : Caractère génial du gène.
- ↑ Roger et Colette Vendrely, Les femmes masculines ont des gènes énormes, pp. 59-60
- ↑ Comment ça c'est hors sujet ? Mais je t'emmerde.
- ↑ Roger et Colette Vendrely, C'est quoi qu'est énorme ? C'est le p'tit kiki dans sa foufoune (hihihi), pp. 257-258
- ↑ Je rappelle, à tout effet, qu'exposer n'est pas exploser.
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