Peine de merde

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Cette image est là pour faire joli et pour combler ce vide. En plus, c'est sympa, ça donne une petite touche de fraîcheur dans l'article. Comme un nuage de Febreze au milieu d'une centrale d'épuration.

La peine de merde, ou peine fécale, est un moyen d'humiliation prévu par la loi grolandaise depuis le 8 juin 1984. Elle consiste en l'application d'une matière fécale (d'une origine variée) sur la tête du condamné, voire sur tout son corps.

Historique

La loi Alex Hâtif

C'est en 1982 que naît l'idée de la peine de merde, au Groland. Elle est alors pensée comme moyen de répression contre les brigades de beaufs qui font chier leur chien sur le trottoir. Le député Alex Hâtif monte un projet de loi qui est vite accepté par le Parlement. Le 8 juin 1984, la loi est accepté par Salengro : que la fête commence !

Premières exécutions

Cible manquée ! On recommence le tir.

La première exécution de la peine de merde a lieu le 9 juin 1984. Monsieur Raoul Dutorchon, 54 ans au moment des faits, est alors accusé "d'avoir fait volontairement déféquer son chien Kiki au milieu du trottoir afin de bien faire chier les passants (et aussi son chien)". Il est alors condamné à la peine de merde, sans sursis. La méthode d'exécution est alors rudimentaire et basée sur la vengeance : la victime, Jean de la Lavandière, est armée d'un bon gros fusil chargé de merde bien grasse, face à l'assassin de ses pompes. Quand on lui dit "FEU", Jean appuie sur la détente et SPLARCH ! Dans sa gueule, au Raoul. Bien fait.

« Non mais y va voir qui c'est Raoul ! »
~ Raoul Dutorchon à propos de Jean de la Lavandière

Les applications suivantes de la peine de merde se feront de la même façon jusqu'en 1987.

Mais l'histoire ne s'arrête pas là...

Le fonctionnement de la Merdotine© expliqué par le petit frère de Yoshkill

En 1986, Archie Sursagueul a une idée formidable : automatiser la peine de merde ! Il a alors un autre trait de génie : modifier (légèrement) l'invention de son prédécesseur Guillotin et l'adapter à la peine de merde. Le principe est très simple : un sac de merde, un truc pour s'allonger, une structure en bois et une ficelle. On relie le sac à merde à la ficelle, on le place bien en haut et le condamné est attaché sur le support. Quand le bourreau lâche la ficelle (et se barre en courant pour pas tacher ses pompes), le sac s'écrase mollement sur la tête du condamné ! La Merdotine© était née. L'invention connaît un succès monstre. Tous les postes de polices grolandais se voient équipés d'une Merdotine©. On dénote jusqu'à 300 exécutions par jour rien que dans la capitale !

... et ne reprend pas ici

Toujours aujourd'hui, au Groland, plusieurs centaines de personnes sont condamnées à merde, et exécutées à la Merdotine©. Archie Sursagueul a été décoré de l'Amphore de Bronze pour son invention. Les rues de Groland sont plus propres, d'autant plus qu'une récente loi oblige les condamnés à merde à ramasser eux-même les crottes qu'ils se prennent sur la gueule.

Moyens d'exécution

Au cours de l'histoire furent développés plusieurs moyens d'exécution. La Merdotine en est un. Mais nous avons également cité le fusil à merde. Il manque à cette collection le tristement célèbre Bain Marron, qui consistait à tremper le condamné dans le collecteur des égouts jusqu'à ce que mort s'ensuive. Encore aujourd'hui, cette sentence est appliquée au Groland en cas de décès suite à une défécation canine sur trottoir avec préméditation lors d'une lune ascendante dans le sens doublement inverse des montres d'une aiguille à manivelle.

Pour ou contre la peine de merde ?

De nombreuses associations (comme Amnesty International Groland) se sont indignées contre la Peine de Merde. Ils ont qualifié le protocole d'exécution d'« inhumain », de « sordide » et de « pas gentil » et de « méchant » et de « pas bien » et de « tu vas te fermer ta gueule oui ». Mais il s'agit jusqu'à présent du seul moyen de répression contre les adeptes de défécation canine artistique sur trottoir. Alors, pour ou contre ? La question se pose, et la réponse s'envole, va rejoindre les oiseaux là-haut dans le ciel avec les nuages et les étoiles et les avions et tous les autres trucs. Enfin voilà quoi, la réponse, c'est vous qui voyez. Mais on va quand même développer un peu, sinon l'article est un peu trop court. Mais au moins la chute est bien.

Le scandale Jésus Innocent

En 1994, Jésus Innocent est condamné à la peine de merde pour avoir fait déféquer son caniche japonais à poils Fukushima (c'est celui qui brille dans la nuit). Or Jésus Innocent est innocent puisqu'il n'a pas de chien. Et encore moins de caniche japonais à poils Fukushima qui brille dans la nuit (ou aussi sous lumière UV à ondes courtes). Jésus Innocent fut exécuté le 8 juin 1994 à 18h45 minutes et 65 secondes. Il mourut étouffé par la déjection canine qui lui recouvrait le visage. (Oui, le caniche japonais à poils Fukushima qui brille dans la nuit ou sous UV à ondes courtes, eh ben il chie rarement, mais en très grande quantité, d'une fiente épaisse, collante et radioactive). L'affaire fit un scandale dans le milieu des anti-peine de merde et est aujourd'hui encore l'un de leurs arguments. Comme quoi, rien n'est infaillible.

A l'étranger

Les Français ont trouvé le moyen d'appliquer la peine de merde universelle : depuis 2007, ils sont tous dans la merde jusqu'au cou. (Voir notre illustration.)


Notre illustration.


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