Illittérorreur:Une Histoire qui Fout les Boules...
Préambutroduction
Oh, là, un beau champignon. Je vais voir. Il a l'air tout bien, comme papa m'a dit. Je me retourne, et crie :
— Papa, regarde le beau champignon qu'est là !
— Clitorine ! Reviens ma chérie ! Ne rentre pas dans ce manoir qu'il a l'air de foutre les boules... Clitorine ! CLITO !!!
— AHHHHHHHHHHHHH AIIIIIIIIIIIE AAAAAAAAAHHHHHHHHHHHH OULALA !
— CLITORIIIIIIIIIIIIINE ! Dis-je à mon tour, d'un ton légèrement criard, me précipitant vers la porte entrebâillée du manoir...
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Chapitre I : Un chapitre vers le début
Je décide alors d'entrouvrir cette porte, afin d'entrevoir l'entrée du manoir. Entre nous, ce bâtiment a l'air peu entretenu. Oh, et en plus, mon entrejambe me gratte. Putain, c'est pas le moment de gâcher mon entreprise avec ces conneries. Je lance, avec un peu d’appréhension :
— CLITORIIIIIIIIIIIIINE ! Reviens voir papa ! Reviens vers ton papounet !!!
— Moi je sais !
— Ben moi !
— Qui êtes-vous, cher monsieur ?
— Euh... Ça vous dérange pas trop si je rentre ?
— Dites, auriez-vous l'obligeance de m'indiquer de bonne grâce où se trouve l'interrupteur, afin d'illuminer votre noble intérieur ?
— Bien sûr. Il y en a un là !
— Ha ha ha ! Qu'il est con qu'il est con qu'il est con !
— Pardon, jeune malotru ? Que diantre vous permet donc de divaguer sur mon intelligence ?
— Ah zut, il y a plusieurs portes...
— Pour une fois qu'on a un invité... Il faudrait quand même le retrouver pour l'accueillir dignement !
— Qu'est-ce qu'il t'a pris, aussi, de te superposer à ton portrait, toi ?
— Mais euuuuuh ! Je voulais juste rigouler un peu...
— Bon, vu qu'il y a trois portes, on en prend chacun une !
— Mais, non, il y en a quatre, tu n'as pas compté...
— Ta gueule, et fais ce que je te dis !
— Mais le rien n'est-il pas déjà quelque chose ?
— Pff !!! Vous avez vu sa tête ?
— Ahahahhhh !! Vous exagérez les gars, il va finir par s’enfuir.
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Chapitre II : Là où qu'on se détend un peu
Ça doit être lui ! Il vient me délivrer de la terreur des fantômes ! Je sors de la pièce, et je me mets à courir.
— Et il éteindrait même pas la lumière de la pièce pour faire des économies celui-là !!
— Ah, je vous attendais, mon sauveur !
— Monsieur ?
— Ah, tu ressors ! Tu pourrais sortir les poubelles ?
— Ah ouais ben là c'est sûr, là c'est pas du fantôme de pédé qu'y'a dans c'te baraque, on est pas sur d'la tarlouze à la Swayze dans Ghost...
— Vous voulez dire que ma petite chérie est peut-être en danger ?!?
— Ah non. Il racle sa morve, crache et se gratte les
— Ouf ! Vous me rassurez...
— Noooon ! À l'heure qu'il est, la gamine, elle doit déjà être morte dans un coin, de frayeur et de douleur, après avoir été dépecée et enterrée vivante dans un cimetière indien. Probablement par des fantômes indiens d'ailleurs, des vrais sauvages ceux-là ! Avec leur hache et leurs plumes, des déchets les types. Il se gratte le cul.
— Ma... petite... morte...
— Mais naaaaaaaaaaaan ! J'déconne va ! Olala la tête, pffff mdr, alors là j'suis mdr comment vous tombez tous dans ce panneau ! Oh les débiles, putain, MAIS FRANCHEMENT !
— Dis-donc le neuneu là, qu'est-ce que tu crois qu'ils font les fantômes cryptozoïdaux de manoir, hein ? Il continue de planter son doigt dans mon épaule, en me parlant à 2 cm de mon nez, certainement pour que je savoure le subtil arôme de sa bière mélangé à tous ces morceaux de nourriture non-identifiables coincés entre ses dents.
— Euh... qu... quoi ? Je ne sais...
— Eh non tu sais pas mon con, tu sais pas alors tu imagines, que comme dans les films, un fantôme cryptozoïdal de manoir c'est comme un fantôme métadynamique d'hôpital psychiatrique, ils tuent et ils dépècent, c'est ça ?
— Ben... non... je ne...
— Mais si ! Mais SI !
— ...
— Alalalala ! Touriste va ! Parisien !
— Mais je suis pas...
— Mais si ! Mais SI !
— ...
— Répète après moi : "Le fantôme cryptozoïdal de manoir veut être libéré du sceau esclavagiste posé sur son tombeau indien". Il se cure le nez.
— ...
— Répète. Il sort sa crotte de nez.
— Le fantôme... zibdoloïdal...
— Cryptozoïdal. De l'autre main il se gratte l'oreille.
— Cryptozoïdal... veut être libéré du sceau esclavagiste posé sur son tombeau indien... Mais alors, ma petite fille ?
— Ben elle doit être morte c'est sûr... Ha ha ha... Merde, j'ai pas réussi à la tenir jusqu'au bout cette fois, lol. Mais oui mon con, elle doit être retenue prisonnière dans le tombeau. Ça y est, ça commence à rentrer dans ta p'tite tête de Parisien. Il tartine sa cire d'oreille sur sa crotte de nez.
— Mais je suis pas...
— Mais si ! Mais SI ! L'approche de ses lèvres...
— ... Et il est où le tombeau ?
— Pffff, mais au sous-sol, voyons. Touriste. Il hésite, et l'éloigne de ses lèvres.
— Ma pauvre petite fillounette... Du coup, ... on va peut-être aller au sous-sol, voir si le tombeau...
— Mais non, ma fiotte, pas la peine de vérifier, que j'te dis ! Elle y est forcément !
— Ma petite poupée en sucre d'amour...
— Pffff, regardez-moi cette pédale. Rolalala, une vraie tafiole !! Il frotte sa crotte de nez sous ses aisselles.
— Ma fille... Partons à sa recherche !
— Dis-moi binoclard, t'as bien r'gardé l'annonce ? Je chasse les fantômes, j'cours pas après les gonzesses !
— Mais c'est ma...
— Bon, ferme-la ! Je t'aide à chasser les fantômes, tu me payes, et après tu iras faire le zigoto au sous-sol si ça te fait plèze ! Après j'ai pas vu j'ai vomi...
— Et voilà ! Et voilà ! Parfaitement inoffensifs ceux-là que j'te dis !
— Vous êtes sûr ?
— Si j'suis sûr ? Ha ! Parisien va ! Regarde moi ça, qu'est-ce que j't'en fais moi de cet épouvantable fantôme qui faire peur au petit Parisien.
— Mais je suis pas...
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Chapitre III : Maintenant ça va chier
Du sang se mit alors à couler de l'aspirateur, se répandant sur le sol jusqu'à frôler les pieds de Jar Jar Binks.
— Alors, tu as trouvé le fuyard ?
— Non. Mais j'ai trouvé cet homme.
— Me faites pas de mal !!! Pitiééééééééé !
— C'est qui ?
— Un grouillot du chasseur de fantôme. Son patron répondait pas au téléphone, donc il est venu voir.
— AU SECOURS, PITIÉÉÉÉÉÉÉ !!!!!
— Bien, scalpez-le, crevez-lui les yeux, transpercez-le de mille piques en acier à travers son buste, coupez lentement tous les membres de son corps pour le faire souffrir le plus longtemps possible, et ensuite, laissez-le crever !!
— NOOOOOOOONNNNNN !!!
— BOUHHHHHHHHHHH !!
— Clitoriiiiiine !
— Papa ! Qui c'est que c'est les méchants pas beaux ?
— Monsieur !
— On vous laisse une dernière volonté. Voulez-vous que l'on tue votre fille sous vos yeux, et que l'on vous torture après, ou l'inverse ?
— Tuez ma fille d'abord...
— Papa ! Ils font quoi les pas beaux tout blancs !
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Chapitre IV : La plume de l'aigle écrit histoire d'épouvante
Euh... Alors homme blanc regarder esprit du fier guerrier peau-rouge abattre son tomahawk sur tête de petite fille et plein de sang gicler partout, très rigolo... Ah non, c'est vrai... Mince... Alors en fait, tomahawk pas faire gicler sang de petite-visage-pâle, parce qu'esprit du fier guerrier peau-rouge s'arrêter au dernier moment et dire :
— Hugh !
— Mais je suis pas Hugues...
— Toi fermer ta bouche et écouter.
— Pardon.
— Toi avoir passé avec succès test des esprits des fiers guerriers peaux-rouges, tu as toujours persévéré pour retrouver petite-visage-pâle-qui-louche, et tu l'as protégée d'être témoin de ta mort, toi brave homme-blanc-au-pantalon-mouillé.
— Mais... Vous avez tué toutes ces personnes juste pour me tester ?
— Ha ha ha ! Homme-blanc pas connaître ruse du renard-de-la-lune-qui-sommeille-au-printemps-fleuri ?
— Mais je ne suis pas fou, j'ai vu ces meurtres bien réels, tout ce sang, et ces visions.
— Ah oui, homme-blanc-qui-sent-le-caca-de-la-peur et petite-visage-pâle-très-moche ont grignoté champignons magiques sur le chemin du Grand tipi de pierre, pas encore très bons pour repérer morilles !
— ...Mais... Pourquoi ce test ?
— Innocents, innocents... Vous nous avez quand même bien traumatisés ma petite fille et moi. Ça vous dit rien la violence psychologique ?
— Non, concept pas encore inventé à notre époque.
— Ah oui c'est vrai, bon ben ça va alors.
— Où sont-donc ces sceaux esclavagistes que vous venez de mentionner ?
— Patience, homme-blanc-pressé-plus-que-citron. Nous emmener vous là-bas.
— Gégé ! Qu'est-ce que tu fais là !
— Ben je viens voir la libération des fantômes, ducon.Il se gratte ses cheveux tous gras, en sort une pomme, et croque dedans.
— Jar Jar, apporte à noble-étranger-bienfaisant calumet de la paix
— Ben c'est pas un coup de tafiole que t'as foutu là dedans !! Il s'améliore le parigot !Il remet la pomme dans ses cheveux.
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Épiloclusion
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