Utilisateur:WTHellias/I Am Sitting in a Room 2
I Am Sitting in a Room[1] est une œuvre d'art contemporain d'Alvin Lucien, datant de 1968.
Histoire de l'oeuvre
Un beau jour d'avril qu'il se faisait chier, Alvin Lucien, artiste moderne de son état, décida qu'il n'avait rien d'autre de mieux à faire que de s'enregistrer en train de dire n'importe quoi. Mais voilà, il se trouve que dire des bêtises dans un microphone, c'est rigolo cinq minutes et après c'est chiant, ce qui embêta bien ce crétin de Lucien, parce que si il avait commencé cette activité, c'était de base pour lutter contre la chiantise. « Bon bah zut ! » qu'il se dit à ce moment-là, « Je vais au moins me ré-écouter, avec de la chance, j'ai peut-être dit des trucs drôles ! »
Bon, le truc qu'il avait oubliée, c'est qu'il était avant tout, artiste moderne, du coup son discours était certes assez moderne[2] mais aussi assez chiant. « Arg ! » se gargarisa-t-il soudainement, « Ma mère avait donc raison ; j'aurais dû faire philatéliste, ça aurait été moins barbant à la longue. Et peut-être même plus rentable au final. Bon bah double zut, et puis prout aussi tant qu'à faire ! Puisque je ne peux pas m'empêcher d'être chiant, autant aller jusqu'au bout du truc ! »
Et c'est ainsi que dans un grand élant de chiantise extatique, il re-joua l'enregistrement de nouveau, puis le ré-enregistra, puis le re-re-joua, puis le ré-ré-enregistra et ainsi de suite, et encore et encore, etc. jusqu'à qu'il ne ressorte à la fin qu'un blougi-blouga sonore absolument dégueulasse qui le fît saigner des oreilles et tua une famille de taupe qui avait pris résidence dans son jardin[3].
Un propriétaire de galerie d'art qui, par un pur hasard, passait par là, entendit l’œuvre de Lucien et après avoir vomi une ou deux fois, alla le voir pour la lui acheter, prouvant une bonne fois pour toute qu'être artiste moderne, c'est peut-être chiant, mais ça paye mieux qu'être philatéliste.
Questionnement philosophique inhérent à l’œuvre
Donc bon, c'est bien beau tout ça, mais on va pas tourner autour du pot : si il a simplement suffit à Alvin Lucien de faire n'importe quoi avec un micro pour devenir riche et célèbre[4], pourquoi est-ce que je ne pourrais pas devenir riche et célèbre en faisant n'importe quoi avec un clavier ? Je veux dire, ça va bien les conneries, ça fait des années que j'écris n'importe quoi sur la dÉsencyclopédie, il est où mon pognon ?
Vous allez quand même pas me dire que c'est parce qu'il n'y a pas de récursion sur la dÉ quand même ? Non, parce que si c'est juste ça, je n'ai qu'à aller chouraver le texte à Lucien, le remettre dans le contexte de la dÉ et puis en faire 50 itérations !
J'veux dire, c'est qui qui va m'en empêcher ?
...
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Le texte re-contextualisé
Je suis assis dans une pièce différente de celle dans laquelle vous vous trouvez. Je tape mon texte dans cet article et je vais ensuite le relire puis le recopier dans un nouvel article encore et encore jusqu'à ce que la détérioration de la répétition du texte se renforcent de sorte que toute apparence de mon discours, à l'exception peut-être de la syntaxe, soit détruite. Ce que vous lirez alors, seront les fréquences de résonance naturelles de la dÉsencyclopédie articulées autour de ma prose. Je considère cette activité non pas comme une démonstration d'un fait physique, mais plutôt comme un moyen de corriger les irrégularités de mon discours. |
Non mais... Bon, maintenant, faut que je me casse le cul à tout réécrire, allez hop !
Itération suivante |
Notes
- ↑ Traduit de l'anglais, ça donne : Je suis assis dans une pièce et traduit de l'allemand ça ne donne rien, c'est pas comme ça que ça fonctionne le concept de la traduction.
- ↑ Si ça n'avait pas été le cas, ça aurait été bizarre quand même.
- ↑ Enfin... En dessous de son jardin, mais il se trouve que ça coûtait plus cher de louer une cave, donc pour les papiers, ils ont décidés d'un peu frauder et de dire "dans" le jardin, on va pas leur en vouloir non plus ?
- ↑ Bon... A la réflexion, peut-être pas célèbre, mais riche quand même ! Enfin... Non, pas riche non plus, mais on va pas se formaliser là-dessus, sinon y'a pas d'article !