Universitaire

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De loin l'universitaire le plus cool.

Quand vous avez vu le titre de cet article, je parie que vous vous attendiez à lire un truc à propos d'étudiants grévistes ou d'idiots prétentieux faisant des recherches marginales dans leur spécialité exotique dans le seul but de justifier leur titularisation. Eh bien vous avez tout faux ! Vous vous fiez à des stéréotypes et vous devriez avoir honte.

La vérité c'est que que les universitaires font partie des meilleurs botteurs de culs du monde. Ils ont des doctorats en Bottage de Cul Théorique et des thèses en Démolition Improvisée. Ils utilisent leur impressionnante intelligence pour faire des trucs cools, tuer des méchants et protéger le monde.

L’universitaire dans l'histoire

L'histoire est riche en exemples de gens hautement éduqués se conduisant courtoisement en gentlemans. Mais l'histoire nous révèle aussi beaucoup d'exemples de ces mêmes personnes décidant subitement de cirer leur bottes sur les culs de ceux qui les emmerdent. Voici une liste non-exhaustive d'universitaires dans diverses périodes de notre histoire.

Ère antique

Socrate est considéré comme étant le père de la philosophie (alors que Platon est considéré comme étant son oncle bizarre et flippant). Ses contributions fondamentales à la philosophie consistaient à poser des questions auxquelles personne n'avait songé auparavant. Par exemple il avait demandé une fois à tous les sages d'Athènes comment ils savaient qu'ils étaient sages. Comme ils ne purent apporter aucune réponse qui satisfasse Socrate, ce dernier leur botta le cul et les traita de sages de mon cul. C'est de cette manière qu'il développa la méthode Socratique, sa fameuse méthode consistant à questionner, saisir par la peau du cou puis frapper son disciple pour l'amener à comprendre la vérité.

Ses méthodes attirèrent énormément de jeunes étudiants qui voulaient pratiquer la philosophie de la même manière que lui, dans le sens botter des culs et non dans le sens être un clochard casse-couilles. Athènes, dont les citoyens avaient mal aux fesses et étaient sidérés qu'un ancien combattant sans-abri posant sans arrêt des questions bizarres soit trouvé cool par les jeunes, décida que le comportement de Socrates était subversif et réclama son suicide. Socrates accepta par principe et bût la ciguë, bût la ciguë, büt la ciguë [1], mais non sans avoir préalablement botté le cul de tous les membres de l'assemblée démocratique qui l'avait condamné.

De loin l'universitaire le plus cool.

Ère médiévale

Vers la fin du Moyen-Age, quatre jeunes hommes se trouvèrent réunis par leur commun amour de l'astronomie et du bottage de cul. Ces hommes étaient Nicolas Copernic, Johannes Kepler, Tycho Brahe et Galileo Galilei. Réunis par une passion commune, ils entreprirent de réfuter le modèle Ptoléméen de système solaire géocentrique. À l'aide de formules mathématiques récentes, ils prouvèrent brillamment que le soleil est le centre du système solaire, idée qui auparavant était considérée comme ridicule par les gens du beau monde. Armés de leur savoir, ils entreprirent alors d'enseigner leur nouvelle théorie à tout le monde.

Malheureusement, l'Église eût vent de cette hérésie scientifique, et exigea que cessent ces attaques contre sa conception officielle de l'univers. Les astronomes refusèrent et décidèrent d'aller eux-mêmes à Rome convaincre le Pape de la validité de leur théorie. Équipés de leurs armes personnalisées, ils bottèrent les culs des armées, seigneurs et gardes de Rome ainsi que des gardes du corps papaux. Une fois le Pape à leur merci, ils lui présentèrent calmement et rationnellement la preuve de l'héliocentrisme du système solaire. Le pape, qui n'entendit rien de cet exposé en raison de sa profonde terreur, fit de ce nouveau modèle la conception officielle de l'église. Les astronomes ayant atteint leur but, ils retournèrent à leur vie habituelle d'hommes médiévaux.

Leur action entra dans la légende, à un tel point qu'un dessin animé à propos d'adolescents-reptiliens génétiquement déficients fût créé, les protagonistes principaux portant les noms des 4 astronomes. Cependant, les exploits originaux des astronomes surpassent de loin ceux des tortues qui portent leurs noms.

Siècle des Lumières

Isaac Newton, ne parvenant pas à se décontracter, s'assit sous un pommier et songea à ce qu'il pourrait bien faire. C'est alors qu'une pomme lui tomba sur le crâne. Après s'être occupé de l'arbre, il lui vint l'idée de déterminer l'explication mathématique de la chute de cette pomme. Il inventa donc le calcul. Ensuite il formula la mécanique Newtonienne. C'est alors que Gottfried von Leibniz se pointa en le traitant de fillette et de plagieur. Alors que Newton fit de son mieux pour le raisonner, en lui expliquant qu'ils étaient tous deux arrivés à la même conclusion par pur hasard, Leibniz fit la sourde oreille et exigea un duel. Newton s'empressa d'accepter. Lorsque les deux protagonistes furent à court de munitions pour leurs pistolets, ils découvrirent rapidement que comme ils avaient formulés tous les deux la mécanique Newtonienne/Leibnizienne, ils étaient capables de s'affranchir de ses principes tels que la Loi de la Gravitation et la Conservation de l'énergie et du moment. Ils se mirent donc à voler et à tirer des éclairs d'énergie pure issus de leurs mains. C'était vraiment de la balle !

Après des jours de combat, ils se rendirent compte qu'aucun des deux ne pouvait être vaincu. Leibniz concéda finalement à Newton que la loi du mouvement porte son nom puisque ce dernier avait été assez sage avant le combat pour proposer le statut-quo. Cependant, même après tout cela, Newton n'arrivait toujours pas à se détendre car il ne trouvait pas de femme digne de sa formidable virilité. Il mourut finalement encore vierge.

Temps modernes

De loin l'universitaire le plus cool.

Albert Einstein était un scientifique allemand. Lors de l'arrivée au pouvoir des nazis, il sût que qu'ils tenteraient de le capturer pour le forcer à créer des armes désastreuses pour servir leur cause maléfique. Les Allemands le pourchassèrent à travers la totalité du pays jusqu'à l'acculer dans un coin. C'est alors qu'Einstein formula sa Théorie de la Relativité et s'en servit pour ouvrir un trou de ver qui l'amena, lui et lui seul, directement devant le bureau du président Théodore Roosevelt. Les Nazis qui le poursuivaient disparurent corps et âmes, certains prétendent avoir vu leurs corps se calciner au moment de la rematérialisation.

Le président Rooservelt était choqué, comme n'importe qui d'autre l'aurait été dans des circonstances similaires, en voyant apparaître sous ses yeux le prototype même du savant fou. Einstein, génie notoire de son état, compris immédiatement qu'il avait là une opportunité fantastique. Il travaillerait pour Roosevelt, ferait progresser la science américaine pour vaincre les Nazis. C'était un scientifique réellement brillant, et son aide fit faire un bond de géant au projet Manhattan. Il utilisa aussi sa maîtrise de la relativité pour se téléporter sur le front et infliger des dégâts considérables aux troupes allemandes[2], parfois de manière vraiment hilarante. Quelque part là-haut dans l'espace, un soldat allemand voyage à une vitesse proche de celle de la lumière pendant que son frère jumeau vieillit sur terre.

Les universitaires de nos jours

Souvenez-vous de ce que je disais au début de cet article, qu'on ne parlerait pas ici d'idiots prétentieux bardés de diplômes inutiles et réalisant des recherches marginales dans leurs domaines d'études juste pour préserver les apparences. Malheureusement cette description est parfaitement adaptée aux universitaires d'aujourd'hui. Ils se sont eux-mêmes fait appeler pacifistes passifs auto-botteurs de culs, ce qui est vraiment super-naze comme nom.

Au lieu de s'élever au niveau de légendes vivantes comme le faisaient leurs prédécesseurs, ils préfèrent passer leur temps au café du coin, en se plaignant du libéralisme, en profitant de leur statut de fonctionnaire, en se plaignant de la droite au pouvoir, en publiant des articles dans des journaux académiques[3] pour étaler leur intelligence, en se plaignant que l'Europe ne soit pas un état communiste, et au final en ne servant à rien dans notre société.

Les universitaires s'inquiètent du déclin de l'université telle qu'elle était dans le passé. Ils ont développé de multiples théories pour tenter d'expliquer ce phénomène mais la plupart de ces théories ne sont rien d'autres que des excuses pour nier toute responsabilité de leur part. Certaines de ces théories prétendent que les histoires sur les universitaires du passé sont fictionnelles, ou encore que la faculté de botter des culs s'est diluée dans la vaste population actuelle des universitaires.

La véritable explication au fait que les universités sont aujourd'hui un inutile gâchis d'espace, c'est que si les universitaires au lieu de perdre leur temps à se demander pourquoi ils sont aussi nazes fermaient un peu plus leur gueule et se concentraient plus sur le bottage de cul, alors, peut-être, ils retrouveraient leur noblesse d'antan. Malheureusement la communauté universitaire n'esquissera même pas un geste dans cette direction, puisque cette stupide notion qu'ils appellent l’éthique leur interdit la violence envers des humains.

De loin l'universitaire le plus cool.

L'université dans les œuvres de fiction

Alors que les universitaires modernes ont échoué à faire preuve de suffisamment de classe pour faire de l'éducation quelque chose de vraiment fun, les universitaires fictionnels se sont précipités dans le trou béant laissé par leurs confrères pacifistes.

Au cinéma

L'universitaire qui est probablement le plus célèbre se prénomme Dr Henry "Indiana" Jones Jr. Bien que possédant un doctorat en archéologie, il en fait rarement usage, préférant faire usage de ses qualifications en Bottage de cul appliqué avec spécialisations en cul de Nazis et Utilisation de Véhicule Improvisé comme on peut le voir lors de son combat sur un camion transportant l’Arche de l'Alliance, ou sur un chariot de mine, ou encore sur un tank fonçant sur le Saint-Graal.

Dans les jeux vidéos

Les universitaires ne sont pas un type de personnage fréquent dans les jeux vidéos, car les programmeurs pensent dans leur quasi-totalité que les joueurs préfèrent tous contrôler un commando des forces spéciales ou un elfe plutôt qu'un homme éduqué. Gordon Freeman du jeu Half-life fait brillamment voler en éclat ces préjugés. Il possède un doctorat en Physique Théorique, mais n'en fait jamais usage. Il passe la majeure partie de son temps à récolter des diplômes honoraires en Utilisation Improvisée d'Armes à Feu et Survie avec spécialisation en Probabilité minimes.

Dans la bande dessinée

De loin l'... euh... Un Universitaire.

Les BDs regorgent d'universitaires, principalement dans les rôles du conseiller du héros ou de la victime d'un terrible accident de laboratoire avec de fâcheuses mutations génétiques à la clé. En voici quelques exemples.

Le Professeur Xavier est un professeur, et c'est donc bien un universitaire bien que personne ne sache vraiment quel est réellement son cursus universitaire. Il doit avoir des études en... hum, en Mécanique des Fauteuils en Lévitation, Lecture de pensées et ... euh, Fondation d'écoles spécialisées. De plus, c'est un des membres les plus cools des X-Mens puisqu'il parvient à ne pas laisser sa paralysie se mettre en travers de son chemin.

Bruce Barner est un docteur en quelque chose. Mais il se contente de se transformer en Hulk. Puisque Hulk ne fait aucun usage du cursus universitaire du Dr Barner, il n'y a aucune raison de s'attarder sur le sujet. En plus Hulk est naze.

L'avenir de l'université

L'avenir de l'université semble morose. Si les universitaires modernes ne parviennent pas à se trouver une utilité dans notre société, alors toute forme de progrès scientifique et technologique va probablement disparaître. Les universitaires du passés étaient mus par leur désir de prouver que les autres avaient tort, et découvraient au passage qu'ils étaient capables de prouesses incroyables en ce qui concerne le bottage de cul.

Cependant, dans ce contexte actuel de laxisme scientifique, il semble hautement improbable qu'il émerge des scientifiques suffisamment désireux de prouver au monde un principe scientifique pour ne laisser personne se mettre en travers de leur chemin. Cela est malheureux. L'histoire ne retiendra probablement rien du présent et préférera se retourner vers notre glorieux et excitant passé.

Voir aussi

Notes

  1. Il a fallu des quantités considérables de ciguë pour le tuer.
  2. Vous ne pensiez tout de même pas qu'il laisserait les américains se battre seuls avec ses inventions ?
  3. Ces journaux sont les grandes victimes de la paresse universitaire généralisée actuelle. Avant, ces journaux étaient trop de la balle.


Guillotine2.png  Portayl de l'Histoyre


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