... au ghetto
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... au ghetto est une série de films télévisés née à la fin du dix-huitième siècle, en France grâce à l'artiste metteur en scène Lilien Juzeroux puis totalement oubliée avant de renaître dans les années 1978-79 aux Etats Unis d'Amérique.
Si vous ne comprenez pas le nom de cette série de téléfilms, parce-que vous êtes bête, ou parce-que ce n'est pas de votre faute, référez vous à la rubrique " Historiques des films ... au ghetto ", ou au Larousse des films de gangs.
Origines
Nous allons voir que la série ... au ghetto doit sa genèse en grande partie à deux remarquables icônes du rap français, Danton et Robespierre, souvent appelés Les Negros Enragés du Ghetto....
La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen est un écrit fondamental, très inspiré par le rap du Club des Montagnards, plus communément appelé le gang des Rollin' 20 Cripz.
Le gang réclame une rançon de quatorze milliards de Louis d'Or, ainsi que l'adoption de plusieurs lois et codes, impliquant principalement que chaque Homme ait les mêmes libertés, sans quoi, ils menacent de prendre la Bastille. Chantage : la Bastille ne sera jamais prise, pour la simple et bonne raison que le Roi cède vite à la menace.
Les écrits rebelles imposent les choses avec une telle violence :
- « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits »
- « La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité. »
- etc.
La messe est dite. Bref, ces « négros » savent ce qu'ils veulent.
Dans les faits, alors que Robespierre et Danton en appelaientt à des libertés communes, de l'autre côté de l'Atlantique, on les voyait déjà comme des héros gangsta en rébellion contre leur société, et c'est la qu'est né leur surnom : Les N.E.G., signifiant avec style : Les Negros Enragés du Ghetto, ce surnom que leur donnaient les artistes metteurs en scène de l'époque.
Ces derniers étaient très inspirés par la violence des N.E.G. et du Club des Montagnards, et c'est d'ici que tout a commencé, avec le premier épisode de la série, de Lilien Juzeroux : Chicanes au Ghetto, qui est une pièce de théâtre contemporaine (enfin, contemporaine à leur époque, donc dépassée) relatant les conflits et oppositions entre les gangs les plus connus de l'époque, à savoir les Sans-Culottes et le Royal Crew.
Globalement, on voit clairement que Juzeroux était inspiré des idées de Danton et Robespierre, ainsi que du rap énervé du Club des Montagnards : les codes sont les mêmes, et on défend les mêmes valeurs, toujours avec violence :
- la liberté
- la propriété
- la sûreté
- la résistance à l'oppression
Ce dernier point est fondamental. C'est le précurseur même de la culture de rue, et du rap contemporain, et encore aujourd'hui, cette valeur est tout à fait respectée par les plus grands artistes-rappeurs rebelles, tels que le résistant Morsay (dédicace à Zehef, Ruskov, Taï-Taï et toute l'équipe qui nous soutiennent, et à ceux qui achètent mon CD)
Les premières scènes nous mettent face à de terribles conflits entre différents gangs (aussi appelés bandes organisées ou regroupement de jeunes en difficulté) voir à droite.
C'est en effet grâce à ces scènes cinématographiques, que les valeurs de la Démocratie existent aujourd'hui dans beaucoup de pays, car elles ont convaincu beaucoup de Royalistes à rejoindre le rang des Révolutionnaires, souvent des gangs comme le Gang des Jacobins, souvent appelés à tort les ganglions, à cause de l'ambiance sauvage qui réside dans leur quartier chaud, à savoir le ghetto jaune des Watts.
Pendant presque deux-cents ans, les ghettos Américains ont alors été immobilisés dans le temps, et ce mouvement de Cinema des gangs ne reprends forme que dans les année 1990, avec l'arrivée du rap, soi-disant novateur, alors qu'il était parfaitement connu deux-cents ans avant, et employé par nombreux homme politiques révolutionnaires...
Historique des films ... au ghetto
La série ... au ghetto est relativement complète, et l'on dénombre déjà 23 de ces films, dont une adaptation au cinema ainsi qu'en cartes à jouer.
- En 1988 sort Embrouille au ghetto, réalisé par le grand gourou du rap et du Cinéma de Gangs, Steak'n'Crew. Le film narre les palpitantes aventures de deux frères du ghetto, K'Dogg et Aiden, qui se cherchent au cours d'une passionante quête spirituelle. Ils tomberont parfois sur des « gros enfoirés de négros de merde », notamment Intrepidous M Knock et sa bande, à qui ils devront malheureusement faire face tout au long de l'aventure.
(Notons que les sorties des films qui suivent sont mondiales, donc, sur toutes les zones du globe, sauf celles où les programmes télé n'existent pas...)
- En 1989, Steak'n'Crew change d'alias et opte pour "Steak'h'Hey", pseudo sous lequel il réalisera le très bon Querelle au ghetto, suite directe de l'opus précédent, imposant donc pour personnages principaux nos deux compères K'Dogg et Aiden. Cette fois-ci, on parle du racisme, qui revient tout au long du film, habilement introduit par le biais de l'antagoniste principal, Skin Fuck Nigg'z et toute sa clique, qui sont en fait des « petits pédés de faces-de-craie ». Ce film est plus intéressant que le premier, car on assiste à des combats contre des skinheads, ce qui change des gangstas.
- En 1989, S'h'H donne ses adieux à la profession de réalisateur. « Les films de rue, c'est pas mon truc, dit-il. Mais si vous êtes un vrai négro, filez acheter mes CDs. »
Comme l'illustre la photographie ci-contre, les fans sont horriblement déçus, et n'en ont rien à foutre des CDs : « On en veut pas de tes CDs pourris, Steak ! On veut "... AU GHETTO", espèce de sale négro de merde ! ». Une émeute aura alors lieu au ghetto, causant de nombreux ravages et déprédations au ghetto.
- En 1992, la série reprend vie, guidée par Alain Souchon, qui prend pour l'occasion le pseudo cool de "NRJ Souchon" (pour "Neo Radikal Jacket Souchon"), et un nouvel opus sort sans prévenir : Conflit au ghetto. Cet épisode a été très sujet à de nombreuses controverses, en raison des nombreuses scènes où l'on assiste aux morts atroces de « putains de négros dégueulasses », incendiés par Eden et B.K. Roll, les deux héros du film. Se référer au papier des Années laser pour plus d'infos.
- En 1993, NRJ Souchon, qui préfère désormais le raccourci de "NRJ 'S", réalise l'excellent Turpitudes au ghetto, un remake du film Esclandre au ghetto, car lui aussi est contre le racisme.
- En 1994, sortie de Mésaventures au ghetto, une réalisation un peu excentrique d'Alain Souchon (NRJ 'S), dans lequel les héros du premier épisode, K'Dogg et Aiden doivent combattre un « connard de négro mystique », ressemblant très étrangement à leur ennemi juré supposé mort, Intrepidous M Knock. Au bout d'un moment du film, on découvre que nos deux protagonistes ont en réalité affaire à un « putain de bâtard de négromancien vaudou » du nom de Scream'n Jaw Hawk. Les critiques sont unanimes quant à la qualité de Mésaventures au ghetto.
- En 1995, sortie de Esclandre au ghetto, narrant avec finesse comment Caine étanche sa soif de vengeance en tuant à l'aide d'une tronçonneuse le « sale enfoiré de négro puant à casquette » qui lui a honteusement dérobé son beau pyjama bleu. Et les ennuis commencent dés son arrestation... Selon son réalisateur, NRJ 'S, ce film a pour but de faire passer un message fort : « se battre, c'est trop bête et trop méchant ».
- En 1996, Alain Souchon mêle les genres, mêlant ainsi la série à la comédie avec une touche légère de pathétique contemporain néo-classique, avec Quiproquo au ghetto, ou encore au drame amoureux shakespearien, avec Dilemme au ghetto, sorti dans la même année, à un intervalle de 7 mois. Ce dernier n'aura pas connu un très grand succès auprès du public, mais notons que le magazine Télérama lui a attribué la note maximale, à savoir une petite tête très contente constipée.
- En 1997, l'adaptation française de Embrouille au ghetto sort au cinema. Le film verra le jour sous le nom de Embrouillamini en Seine-Saint-Denis. Les noms des héros du film ont été remplacés et ils s'appellent désormais Joey et Doc. On suppose évidemment que l'idée de la sortie de ce film est venue grâce à l'explosion du succès du rap en France dans les années 1990 avec NTM, Doc Gyneco, et les Truands 2 la Galère.
- En 1998, sortie du polard Intrigue au ghetto : la mystérieuse mort de Notorious Rolling Rick pousse son ami PP King à enquêter sur l'éventualité d'un meurtre organisé par de « sales enflures de nègres du Dimanche » lors de cet hiver 96. Ce film marque l'arrêt définitif de NRJ 'S dans la réalisation des films de la série. Cette fois-ci, les fans ne seront pas en larmes, et ce bon vieux Alain Souchon ne demandera pas que l'on achète ses albums.
- En 2000, c'est 50 Cent qui prends le relai ; il réalise donc les films, mais joue également son propre rôle, dans Altercations au ghetto - Mac à dames, un film qui défend les valeurs de l'homme, pour, selon 50 Cent, changer du féminisme. Le personnage de 50 Cent y combat trois "gangs" ethniques : un clan de « sales blaireaux de mafiosos ritals », une bande de « faces de citrons Yakuzas fils de citronnes nymphomanes », ainsi qu'un gang de « putains d'enculés de nègres de niveau KFC », qui tentent tous de lui voler ses putes et sa boîte de strip-tease. Une suite était prévue, Circonvolutions au ghetto - La belle et la bête, mais le projet fût tristement annulé, et 50 Cent décida de se concentrer sur d'autres épisodes de la série. Bien que ces films soient de véritables réussites commerciales, ils sont globalement accueillis négativement de la part des critique, et Télérama met un bonhomme triste.
- En 2001, 50 Cent sort Mésentente au ghetto et Grabuge au ghetto. Dans ces deux films qui se suivent l'un après l'autre, il ne joue pas, et laisse volontier les rôles à Mos Def et Jessica Alba. Dans Mésentente au ghetto, Vicious, le héros, et Sheva, sa petite amie, sont impliqués dans une louche affaire de traffic de drogue. On y remarque quelques petits combats, ainsi que des rap-battles, mais c'est dans sa suite directe, Grabuge au ghetto, que la guerre contre ces « petits fils de putes merdeux de négros bas-de-gamme » débute réellement, et que l'on peut notamment observer quelques guerillas au ghetto.
- En 2002, il sort l'excellent Prise de bec au ghetto, également appelé Noises au ghetto (titre voulu à la base par le réalisateur). Le scénario y est très recherché, et trop compliqué pour être expliqué ici, mais rappelons que le film est considéré comme le meilleur de la série par les spécialistes du magazine Les inrockuptibles.
- Fin 2002, 50 Cent délaisse à son tour officiellement la série. Cette fois encore, les fans ne seront pas en larme, mais 50 Cent suggérera quand même que l'on achète ses albums.
- En 2003, un troisième changement de réalisateur a lieu. C'est donc Yussefa Korruption qui réalise l'épisode Trépas au ghetto, une sorte de drame horrifique, dans lequel les personnages principaux, Mystus et Nig, évoluent dans un ghetto sombre, aux ambiances presque post-apocalyptiques et malsaines.
- En 2004, Yussefa décide de sortir deux films dans la même année, pour épater la gallerie. Le travail sera accompli, certes difficilement, mais tout de même, on notera : Bifurcations au ghetto et Charivari au ghetto, qui sont considérés comme étant des films de mauvaise qualité. Les critiques conseillent à Yussefa d'arrêter avec cette idée de sortir le plus de films possibles, et de se concentrer sur la qualité et non la quantité.
- En 2005, Yussefa Korruption nous montre bien qu'il n'en a rien à foutre de ce que lui disent les critiques, et réalise un record, puisque trois de ses films sortiront dans la même année : Démêlé au ghetto, Chambard au ghetto et Tempête au ghetto, encore plus mauvais que les deux précédents. Yussefa n'a visiblement pas compris la leçon, mais nie les faits et dit que « si, il a parfaitement retenue la leçon ».
- En 2008, Yussefa prouve qu'il n'est pas si têtu, et aussi qu'il n'a décidément aucun talent de cinéaste, avec Miséricorde au ghetto, seul film de l'année 2008, mais toujours aussi minable selon la presse spécialisée et le public. En plus de ne pas rencontrer de succès, ce Miséricorde au ghetto est énormément critiqué en raison des innombrables scènes choquantes qui y constamment présentées, incitants, selon les auteurs de controverse, à la haine raciale, la pédophilie, la misogynie, la coprophagie, la nécrophilie, la profanation de lieux sacrés et l'inceste. Ce film est le dernier de la série.
Court-métrage "spin-off"
En 2009, presque tous les acteurs qui ont joué dans les films de la série des ... au ghetto se sont rassemblé dans un court-métrage célébrant la gloire de la série.
Notez que cette vidéo peut heurter la sensibilité des plus jeunes :
(Tous les acteurs de cette vidéo ont joué dans au moins un des films de la saga des ... au ghetto)
Adaptations littéraires et autres de ... au ghetto
Il est vrai que la série ... au ghetto a connu un succès absolument fou et excitant, mais il a aussi fait l'objet de plusieurs adaptations en roman, en bande dessinées ou en mangas Hentaï :
- Le roman Embrouille au ghetto, de J.K.Rowling, sera publié sous le nom de Harry Potter dans les années 2000.
- Des jeux videos éducatif dévellopés par LearnPlaying sortiront sous les noms de Mathématiques au ghetto - Le sale négro et sa clique et Français au ghetto - L'enfoiré de négro dégoutant, portant sur les niveaux scolaires du CP au CM2, en 2003.
- Une collection Hachette de figurines de personnages tirés du premier film est disponible chez votre marchand de journaux depuis 2004.
- Un jeu video de détectives, Mystère au ghetto, sort sur NintendoDS en 2007.
Récompenses
Le film Prise de bec au ghetto a obtenu plusieurs prix plus ou moins importants, pour sa qualité et son interet hors du commun, et il est aujourd'hui considéré comme le meilleur volet de la série :
- MTV Movie Award
- 1er prix du Patrimoine du Ghetto
- WeshCup 2002
- Prix-CultureRap
- Prix du bec
Voir aussi
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