Animaux qui mettent en doute l'existence de Dieu

Un article de la désencyclopédie.
Aller à la navigation Aller à la recherche

Les créationnistes... Ces abrutis qui pensent encore qu'un être supérieur, immatériel, omniscient et tout-puissant a pu créer la Terre et ses habitants en une semaine. Foutaises ! Déjà il y a un manque flagrant de preuves d'une quelconque activité de ce dénommé Dieu : où sont ses acte de naissance, papiers d'identités, fiches de paye, contrat de travail et autres CV ? Le mec n'est dans aucun registre. Ça fleure bon le travail au noir cette histoire... Et puis le bougre a réussi a pondre une planète entière avec animaux, plantes, reliefs, océans et compagnie avant la fin du week-end ? Sans plan ? Sans matières premières ? Sans outils ? Ami créationniste lâche ton crack et ouvre les yeux, merci. Mais il existe une preuve encore plus édifiante pour clouer le bec des lecteurs de la Bible toxicomanes : les animaux. En effet, bien que la plupart des espèces avec lesquelles nous partageons équitablement la Terre ait une utilité, même minime; certains animaux servent tellement à rien qu'aucun être supérieur n'a pu le créer, à moins d'avoir un sens de l'humour exacerbé. Voici quelques exemples d'animaux mettant clairement en doute l'existence de Dieu.


L'ornithorynque

Saloperie d'ornithorynque

À tout seigneur, tout honneur. Commençons donc par le champion incontesté des abominations animales. Rendez-vous compte plutôt ... Dieu aurait pris des pièces détachées de castor et de canard pour créer un monstre que les scientifiques ont mis un temps fou à incorporer dans la classification des espèces ; c'est sûr qu'un mammifère qui pond des œufs ça court pas les champs. Et ce n'est pas la seule bizarrerie du loustic. Comme les oiseaux, l'ornithorynque possède un cloaque, c'est à dire un orifice unique qui lui sert à la fois pour uriner, déféquer et copuler. Beau gosse ! De plus, la femelle de l'ornithorynque n'a pas de mamelles (définition du mot mammifère au passage). En fait, le lait suinte des pores de sa peau, imbibe des touffes de poils que ses petits s'empressent de sucer avec leur tête difforme. Un champion je vous dis !

Ce qu'en dit la science :

« L'hypothèse la plus probable établit qu'un canard aurait violé un castor dans le nord du Kentucky. Les lois de cet état interdisant l'IVG même en cas de rapport non consenti, sept bébés ornithorynques naquirent de cette union et furent élevés par des fermiers puritains pour qui chaque vie est un cadeau de Dieu. Grâce aux idéaux de ces crétins et à l'instinct migratoire des ornithorynques, le monde se retrouve aujourd'hui avec une nouvelle espèce à protéger alors qu'elle sert à que dalle. Il est beau le cadeau de Dieu ! »
~ Nature, Janvier 2010


Le kiwi et l'autruche

Kiwi dégueulasse
Sale race d'autruche

Ces deux espèces sont indissociables l'une de l'autre. Nous avons ici deux oiseaux équipés en tant que tel (bec, pattes, ailes, plumes, cloaque...) mais malgré cet arsenal, kiwis et autruches ne volent pas. Les boulets. C'est comme un poisson qui ne saurait pas nager et resterait immobile au fond de l'eau, attendant une bonne vague pour changer de décor ou l'arrivée d'un prédateur venant le becter. Pour alourdir le dossier, Dieu ne se serait pas contenter d'un seul animal avec cette tare mais il aurait doubler la mise et aurait rendu particulièrement moches ces deux zozios. Un chouïa taquin, le Mec. En dépits de leur démarche d'attardé, les manchots n'ont rien à faire dans cette liste : ils savent nager, eux. Cette compétence leur permet de partir en vacances et visiter le littoral alors que kiwis et autruches passent leurs vies au même endroit et, pire, entourés de kiwis ou d'autruches. Dur. On peut quand même accorder un bonus à l'autruche qui a compris son malheur et préfère cacher sa vieille gueule dans le sol. Bel effort.


Ce qu'en dit la science :

« Des oiseaux qui ne volent pas ? Non là je ne vois pas l'intérêt. Désolé. »
« Je leur mets trop la misère à ces bouffons. »
~ Jonathan Edwards


La taupe

Taupe à vomir

On reste dans la catégorie infirmes et laids. Déjà, les pattes tournées vers l'extérieur c'est tout sauf pratique. Impossible de tenir une assiette, de manger un sandwich, de passer le balai, de jouer au basket ou même de s'adonner au plaisir secret du mâle solitaire (oui oui, la branlette). De plus, la petite tête hideuse de la taupe est dépourvue d'oreilles. Et comme si ça ne suffisait pas, dans son infinie gentillesse, Dieu aurait privé la taupe de la vue, condamnant l'animal à vivre sous terre, creuser des trous, et emmerder jardiniers et joueurs de football. En résumé, nous avons là un aveugle, sourd, myopathe et bouffeur de vers de terre. Loué soit le Seigneur.

Ce qu'en dit la science :

« À force de creuser les pelouses des stades, la taupe aurait réussi à regarder des matchs de rugby. L'animal s'est passionné pour ce sport et l'espèce a évolué en faveur de sa pratique : les pattes tournées vers l'arrière pour faciliter les chisteras, l'absence d'oreilles pour éviter de finir sa vie avec des feuilles de chou taille Mickey et la perte de la vue pour ne pas souffrir des fourchettes en mêlées. »
~ Interview de Daniel Herrero pour Science & Vie, Mars 2007


Le paresseux

Paresseux physiquement ingrat

L'animal de merde par excellence. Tête de mongol sous THC, corps à géométrie aléatoire, trois griffes inutiles de 30 cm, démarche lente et pathétique : le paresseux doit disparaître. Vous n'êtes pas convaincus ? L'animal peut dormir 18 heures par jour, s'accouple une fois tous les deux ans (rapport à la durée du coït : trois mois) et ne descend au sol qu'une fois par semaine pour larguer une bouse équivalant à plus d'un tiers de son poids. Valeur ajoutée du bestiau dans le monde animal : zéro.


Ce qu'en dit la science :

« Les gouvernements sud-américains devraient s'entendre pour éradiquer les paresseux car ils participent au phénomène de déforestation, ils détruisent l'habitat naturel des espèces animales rampantes avec leurs excréments de deux à trois kilos et leur dégaine est répugnante. En plus ils sont faciles à chasser vu que leur vitesse de pointe est d'environ 0,6 km/h. »
~ Communiqué de presse de Greenpeace Brasil, Novembre 2009


Le moustique

Moustique tout pourri

En règle générale, les insectes sont des animaux indispensables. Ils servent de déjeuner aux grenouilles et sont au cœur de la pollinisation de la majorité des plantes terrestres. En règle générale ... Le moustique, lui, n'est pas seulement inutile, il est carrément nuisible. Le plus gros casse-couille de l'univers. Au lieu de transporter du pollen, cet enculé transporte des maladies comme la dengue, le paludisme ou encore la fièvre jaune. Nous avons déjà affaire à des bonnes maladies. Mais le moustique ne s'arrête pas là. Son vol émet un son si horrible et désagréable qu'il arrive en deuxième place dans le classement des nuisances sonores provoquées par un animal, juste derrière les commentaires de Christian Jeanpierre. C'est dire ! Modérons nos propos : seule la femelle moustique joue les apprentis vampires. Le mâle, paisible herbivore, se délecte de nectar sans faire de bruit.

Ce qu'en dit la science :

« Ma qué, c'est pas la seule espèce animale avec oune femelle qu'elle est insupportable et qu'elle souce. Ha ! Ha ! »
~ Silvio Berlusconi, discours au Sommet de Copenhague, Décembre 2012

Voir aussi


Icône religion.svg  Portail de l'Irreligion  •  PommierPDN.png  Portail des Sciences de la nature



Cet article a une chance non nulle de figurer dans le Best Of ou de ne pas en être.
S'il vous a enthousiasmé, votez pour lui sur sa page de vote ! Ou pas.