Charles Darwin
Charles Darwin | ||
Avec ce budget fringues, pas étonnant qu'il soit si bien habillé. | ||
Informations générales | ||
Naissance | 12 février 1809 | |
Mort | 19 avril 1882 (à 73 ans) | |
Nationalité | Royaume-Uni | |
Charles Robert Darwin (12 février 1809 – 19 avril 1882) est un naturaliste anglais qui a consacré la majeure partie de sa vie à démontrer des choses évidentes à des personnes parfaitement au fait. Célèbre au sein de la communauté scientifique de son époque, il n'a pourtant jamais révolutionné quoi que ce soit au petit monde de la biologie, loin s'en faut. À vrai dire, si l'histoire a retenu son nom, c'est uniquement grâce à son père, médecin, financier prospère et mécène notable.
Enfance
Charles Darwin naît tout d'abord à Shrewsbury, dans la maison familiale, dite maison Mount, une grande demeure Géorgienne orientée plein sud et dont la valeur immobilière est toujours estimé à 950 000 livres sterling. Dès ses plus tendres années, le petit Charles coule donc une existence fastueuse, bien au dessus du niveau de vie de l'Anglais moyen[1]. Et après on s'étonne, mais bon, passons.
Très tôt cependant, les parents dénotent chez leur fils un attentisme curieusement avancé pour son âge. Et plus les années passent, plus les symptômes se font violence. Désœuvrement, manque d'initiative, désintérêt grandissant pour le système éducatif, le constat est amer, le verdict sans appel : Charles Darwin est vraiment une grosse feignasse.
Autant le dire tout de go, de telles tares, qu'elles soient génétiques ou bien innées, ne sont pas de celles qui vous promettent à un grand avenir. Fort heureusement pour Charles le nigaud, les bonnes fées s'étaient penchées dès le début plus que de trop sur son berceau, contrebalançant ses multiples déficiences par une ascendance en tout point remarquable. Petit-fils du célèbre naturaliste et poète Erasmus Darwin du côté de papa, et de Josiah Wedgwood, un entrepreneur potier[2], du côté de maman, Darwin hérite à la fois du réseau d'Erasmus et de la manne financière de Josiah. Avec de telles prédispositions, même le premier empailleur venu aurait pu découvrir ses théories à sa place. Partant de ce constat, on imaginait déjà mal le petit Charles rater sa vie.
Et pourtant, tout n'est pas très clair dans la tête de notre linotte, car le pauvre Charlot, 18 ans maintenant, est complètement déboussolé. Il fume des joints et, comme la plupart de ses camarades de terminal litterary, il ne sait pas très bien ce qu'il veut, où va le monde ni vers quelle carrière s'orienter. Pire, il manque cruellement d'ambition et de confiance en lui à cause de cette satanée barbe qui refuse encore pour le moment de vouloir pousser correctement. Mais qu'importe, si Charly ne fait preuve d'aucune volonté, Robert et Susannah, eux, sont bien décidés à tirer toutes les ficelles pour faire quelque chose de leur fils incapable. C'est ainsi qu'en 1827, son père le retire de son cursus littéraire à la Shrewsbury School et l'inscrit, richesse oblige, à un dispendieux Collège de commerce à Cambridge.
Voyage du Beagle
En 1831, Darwin effectue un stage de césure dans le commerce d'esclaves à l'international à bord du Beagle. Il y fait notamment la rencontre avec John Edmonstone, un esclave noir, envoyé pour une durée indéterminée à quelques encablures du port négrier de Rio de Janeiro. Les deux individus se lient rapidement d'amitié durant la traversée de l'Atlantique et c'est un véritable déchirement lorsque Darwin doit se séparer de son fidèle compagnon, qui s'en va rejoindre sa nouvelle famille d'adoption à la plantation de cannes à sucre d'un village tout proche. Suite à cet épisode, Darwin prend conscience de deux choses :
- Malgré de superficielles différences d’apparence, les Nègres et les Hommes peuvent être très proches.
- Ce serait quand même bien de rapporter quelques nègres de compagnie en Angleterre pour la famille. Ils A-DOOOO-RE-RAIENT.
Au cours de son tour du monde, Darwin tente alors par tous les moyens de montrer à Robert FitzRoy, son tuteur de stage et capitaine du HMS Beagle, l'affiliation qu'il soupçonne entre les deux espèces et la nécessité de stopper ce commerce qui ne respecte pas les sous-hommes. Son espoir est d'arracher les nègres à leur funeste destin d'esclaves et de leur offrir une vie plus digne de bêtes de foire sur le Vieux Continent :
La Communauté Scientifique s'accorde à dire : | |
Assis ! Debout ! Fait le singe ! |
Toutefois, Darwin se révèle incapable d'apporter la preuve de l'existence d'un ancêtre commun et il se retrouve très vite sommé par l'équipage d'abandonner cette hypothèse trop révisionniste et économiquement peu viable. Découragé par cet échec, Darwin boude, et passe le reste de son voyage à étudier la technique du fusain et à récolter des petits cailloux jusqu'à ce que FitzRoy cède finalement à son caprice.
Ce n'est qu'à son retour en Angleterre qu'il décide de se consacrer à nouveau à l'étude des trois spécimens rapportés de son expédition. Au bout de deux ans, il remarque que les nègres sont devenus aussi civilisés que le singe de la publicité. Darwin en vient d'ailleurs à penser que l'homme n'est pas tant éloigné des animaux, et que la différence est surtout due au conditionnement culturel et géographique.
Début de la théorie de l'évolution de Darwin
Pour expliquer la ressemblance frappante qu'il observe entre les Hommes, les nègres et les singes, Darwin émet à bord du Beagles l'hypothèse de l’existence d'un ancêtre commun : les différences entre Européens, supérieurs, et Africains, inférieurs[3], seraient ainsi uniquement dues à un principe d'adaptation au milieu naturel. Mais l'idée de mettre sur un même piédestal les esclaves et leurs maîtres déplaît fortement aux scientifiques et esclavagistes de l'époque. Sans ces dernier pourtant, Darwin sait qu'il lui est impossible d'obtenir les financements nécessaires à ses travaux. Il se retrouve donc contraint de revoir sa copie.
a) Homme et nègre descendent tous deux du singe |
Darwin est dans l'impasse, il éprouve toutes les peines du monde trouver un compromis qui satisferait l'ensemble des intervenants. Car si à cette époque, il est très mal vu de considérer le nègre comme l'égal de l'Homme, il est on ne peut plus mal vu d'assimiler l'Homme à un singe, ou du moins à sa descendance directe. L'idée évolutionnaire de Darwin est donc d'intercaler le nègre entre le singe et l'Homme. Cette solution présente l'avantage de ne mettre personne à égalité et de présenter le Blanc comme l'aboutissement ultime d'une longue série d'ébauches caduques. Mais cette théorie de l'évolution progressive d'une seule et même espèce déplaît une fois de plus aux mêmes scientifiques et esclavagistes, pour des questions d'éthiques cette fois. Comment justifier en effet le fait de réduire en esclavage ses propres parents, ou pire, de mettre en cage ses grands-parents ? Cette seconde théorie est donc rapidement réfutée...
b) L'Homme descend du nègre qui descend du singe |
tout comme les suivantes d'ailleurs...
c) L'Homme descend du singe qui descend du nègre | d) Le nègre descend de l'Homme qui descend du singe | e) Le nègre descend du nègre |
Et le déclic a finalement lieu un soir de juillet 1837, dans une de ces représentations burlesques où se côtoie la haute société anglaise :
Cette explication de la théorie de l'évolution fait immédiatement mouche auprès de Darwin, et lorsque ce dernier publie dans les semaines qui s'ensuivent sa rigoureuse démonstration scientifique, ce sont les portes de la Royal Society qui s'ouvrent à lui ; une institution où il engloutira l'immensité de sa fortune dans de somptueuses réceptions d'auto-remise de récompenses, des expériences sur les plantes et des cures de désintoxication chroniques, le laissant 45 ans plus tard ruiné et moribond au bord de la route près de Downe dans le Kent, à 18,6 miles de là.
Expression | Interprétation |
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L'Homme est un dérivé du singe. | |
Le nègre a des traits communs avec le singe. | |
Le nègre est inférieur à un sous-Homme. | |
Par commutation des termes, on obtient la formule définitive : | |
La négresse, ensemencée intégralement par des singes, engendre l'Homme. |
Ne subsistent de cette période qu'un unique croquis, vestige de sa découverte, et une pléthore d'autres postulats tout aussi inutiles et découlant du bon sens : la seule chose finalement dont il ai jamais été capable.
Préparation de la publication de la théorie de la sélection naturelle
En 1854, après sept années de débauche, et alors qu'il vient à peine de s'auto-octroyer pour la quatrième fois consécutive la Médaille royale de la Royal Society, Darwin se rend enfin compte, dans un de ses éclairs de lucidité[4] dont il a le secret, que la divergence dans la réussite de descendants peut s'expliquer par le fait qu'ils se sont adaptés aux situations économiques plus ou moins favorables de leurs vieux ; une théorie pourtant évidente qu'il mettra malgré tout près de cinq ans à démontrer correctement, mais pour une fois sans l'aide de ses parents, morts entre temps, évidemment.
Expression | Interprétation |
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La société n’applique pas l’égalité des chances. | |
L’inégalité des richesses est une réalité. | |
L'espoir fait vivre les abrutis. | |
Par commutation des termes, on obtient la formule définitive : | |
La réussite dans la vie n'a pour limite que le patrimoine des individus exerçant la fonction parentale . |
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Notes en bas de page
- ↑ l'Anglais moyen a 1,96 enfant et boit du lait demi-écrémé
- ↑ d'où le lien, forcément
- ↑ géographiquement parlant
- ↑ certainement provoqué par les plantes d'ailleurs
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