ÉDITO
L'édito ?
Sérieux, ça existe encore, l'édito ?
Franchement, moi, j'en vois pas l’intérêt. Mais pourtant, on retrouve toujours dans son journal ce petit passage rempli de charabia inintéressant. A l'ère du commercial, où certains seraient prêt à écrire n'importe quoi pour que leurs livres se vendent bien (Valérie Trierweiler, etc...), certains osent encore écrire n'importe quoi pour qu'au final ça ne se vende pas.
Imaginez tout le papier gâché dans l'impression de ces édito que personne ne lira. J'en suis sûr désormais, les éditos sont la cause première de la déforestation massive.
D'autant plus que c'est l'argent des lecteurs qui sert à payer l'imbécile qui écrit ce genre d'ânerie. Il est évident qu'en le supprimant définitivement, l'abonnement à un magazine reviendrait beaucoup moins cher.
Mais me direz-vous, pourquoi critiquer l'édito alors que tu en es le rédacteur. Mais c'est que j'ai pensé à tout ! Vous ne me poserez pas cette question, vu que comme tout le monde, vous ne lisez pas l'édito. Ahahah, je vais pouvoir encore continuer à vous plumer !
Le dÉracteur en chef du dÉbdo
AGRICULTURE
Revendications des agriculteurs frustrées
« Le gouvernement prend des mesures de court terme, évidemment bienvenues, mais qui ne résolvent rien ! », a déclaré Xavier Beulin, président de la FNSEA. « Nous demandons des actions réelles et ciblées ! »
Pour rappel, les demandes des agriculteurs incluent l'abolition des feux de forêts, l'instauration du crachin breton au niveau national, le goûter obligatoire dans les maisons de retraite et le remplacement des islamistes-méchants-méchants de l'État Islamique par des islamistes-gentils-gentils vendant le pétrole à bas coût.
« Quel mépris des petites gens ! Une fois encore, François Hollande se refuse à écouter les revendications légitimes de la France d'en bas, là où il pourrait utiliser ses pouvoirs présidentiels pour stimuler les précipitations ! », s'est écrié Nadine Morano au micro de RMC. Même son de cloche de la part de Marion Maréchal-Le Pen : « Incompétent ! Le retour à la terre, y a que ça de vrai ! »
Pourtant, le Président a abordé ce sujet avec ses petits camarades de l'Union Européenne. Un projet ambitieux a été imaginé : priver Jean-Claude Juncker de l'eau nécessaire à la dilution de ses pastis, afin de satisfaire les besoins d'irrigation de nos paysans. Une stratégie mise en échec par le président de la Grosse Commission : « Le pastis ? Je le bois déjà sec. »
Psy.
BRÈVE TRÈS BRÈVE
L'édition 2016 du Tour de France aura lieu au Qatar. Afin de ne pas abîmer les dunes, les vélos seront remplacés par des chameaux.
BBD
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ELLES SONT DE RETOUR
Qui ça qu'est de retour ? Les Chroniques de Moncert-sur-Pouillac, pardi !!!
Ce ne sont plus des chroniques, ce ne sont que des extraits d'un article-suite, et elles ne seront peut-être pas hébdomadaires, nous a dit l'auteur pour nous calmer. Mais nous, on est encore excités ! Hihihi !
RDV à la fin du dÉdbo pour le premier extrait de la suite : "Mes vacances à Moncert-sur-Pouillac" !
AURTOGRAF
Révolution linguistique à l'oeuvre, une découverte découvrante
Me promenant nonchalamment dans une rue de Montréal, creusant un tunnel dans la neige pour traverser la route, c'est avec curiosité que je surpris une conversation typique entre deux ados canadiens, nichés dans un igloo avoisinant. Précisons, à des fins de diversité multiethniques politiquement correcte et représentative, que l'un de ces deux godelureaux était Amérindien, et l'autre normal, blanc - on va dire Québécois, même si c'est un peu discriminant, tant pis :).
Amérindien : Hey, face de sirop d'érable, t'as vu mes nouvelles pompes en peau de carcajou ? J'ai trop le swag avec.
Québécois : Ouais... Moi j'suis pas d'humeur, j'ai l'seum, face de Première Nation, respectueusement.
Amérindien : Ohhh, alors enterrons la hache-tag de guerre lol, tronche de caribou.
Devant un spectacle aussi intrigant, je fus intrigué, et ne pus résister à l'envie d'en savoir plus sur le nouveau parler de nos amis les jeunes, ce dialecte dégénéré de petits cons...
Une recherche linguistique sérieuse
Je ne sais pas si je l'ai déjà précisé ici, mais je suis un reporter scientifique sérieux, j'ai donc procédé à une recherche linguistique sérieuse, qui m'a appris que swag dériverait de l'anglais to swagger (fanfaronner) et aurait été employé dès le XVIe siècle par Shakespeare lui-même !!! Même lui quoi.
Quant à seum, une fouille langagière tout aussi sérieuse a scientifiquement et brillamment démontré que ce terme vient de l'arabe classique et classieux, et signifie "venin", mais ça on s'en branle.
Du coup, je me suis dit que cette évolution linguistique n'était pas si dégénérée que ça, qu'elle empruntait au beau et à l'idéal, à la culture et à l'érudition. J'aime me beurrer la biscotte, j'aime cette évolution. Mais tout de même, comment se fesse ?
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Pruster
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