Désinformation:Des enseignements à tirer du sexe chez le vélociraptor

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Des enseignements à tirer du sexe chez le vélociraptor

De notre envoyé spécial  χλςmith ΤrismégistΞ Pendu or.png - ‎le 21 décembre 2011

GrenobleFrance — Des paléontologues ont réussi à justifier il y a peu la persistance de leur métier en mettant en évidence tout ce que les rapports hommes/femmes pouvaient tirer comme enseignements du sexe chez le vélociraptor. Une façon d'entériner enfin l'existence à propos d'un domaine jusqu'ici peu connu du grand public, qui l'en remerciait.


...et c'est comme ça qu'ils prennent du plaisir sans se faire mal réciproquement...

Les recherches de professeurs aux noms immémorables, que nous appellerons le groupe de travail de l'Université de Privas (Ardêche), ont produit en début de semaine 12 (de 1987) une étude sur l'évolution de la reproduction du vélociraptor à la fin du Crétacé. Cette dernière a attiré en désespoir de cause l'attention de la presse scientifique, dépourvue ce 21 décembre 2011 de toute avancée notable à révéler au monde. « Un pas dans une direction », a déclaré prudemment Alan Grant, le directeur du groupe.

une sexualité sous le signe de la communication

En ces temps de troubles dans les relations entre homme et femme, où le premier semble capituler devant la seconde avec la diffusion d'idées révolutionnaires comme le string ou la parité, revisiter la sexualité de ce carnivore préhistorique permet de comprendre combien la communication est importante dans un couple. Le premier volet de l'étude, destiné à faire du vélociraptor une légende en en faisant la vedette d'un film grand public, avait mené en 1993 au tournage de Jurassic Park, superproduction américaine dans laquelle un premier contact s'établissait enfin entre l'homme et ses cousins disparus. Hormis quelques désaccords légitimes sur leur régime alimentaire, force était de constater le retard de l'être humain par rapport au saurien. Ce second volet nous en apprend un peu plus, maintenant que tout le monde voit bien de quoi il s'agit.

être attentif
Le vélociraptor fut bien meilleur prédateur sexuel que ne le seront jamais les plus grands que la société moderne ait formés, à force de saines inhibitions et de morales évoluées. Contrairement aux femelles des autres espèces, celle du vélociraptor pouvait faire la morte en restant immobile tant qu'elle le voulait : en étant attentif aux petits signes il savait déjouer les vaines tentatives de migraine ou d'inaptitude et prouvait par la même combien il la comprenait et était fait pour être le dinosaure de sa vie. Le professeur Grant l'explique très bien dans son essai sur de ce que croire que l'on peut esquiver un velociraptor de la même manière qu'un débile T-rex en cessant tout mouvement est une erreur que l'on ne commet qu'une fois.

Une erreur courante chez les prédateurs d'aujourd'hui : celui-ci ne sait pas que là, la victime est déjà morte (attention, copyright éventuel).

une sexualité sous le signe de l'égalité

Devant l'apparente transparence de ses intentions anti-coïtales, la femelle vélociraptore avait dû elle aussi évoluer. Les chercheurs estiment avoir arrêté une date concluante en déclarant le 12 juillet -66000002 comme un tournant dans la relation vélociraptor-vélociraptore.
Ce jour-ci, les fouilles entreprises sur le site de jardin de Dédé IV au Honduras ont démontré précisément les circonstances de l'apparition de l'égalité des sexes. En témoigne cette illustration tirée du livre de référence d'Alan Grant J'élève Laurence Pernoud (un glissement de souris devrait permettre au lecteur de faire le parallèle) :

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L'enseignement à tirer de cette scène est qu'en s'apercevant qu'elle aussi avait des crocs acérés et des criffes curves de 25cm, et bien qu'il lui faille déplorer ses 250 kilos de moins en moyenne (excepté quand elle désirait enfiler son bikini), la femelle du vélociraptor s'était, selon les termes de l'étude, affranchie du joug phallique.

La communauté scientifique souhaite cependant ajouter une nuance à cette révélation : il semblerait que, sur ce point, il faille appréhender la castration comme un affranchissement symbolique et non une mesure à exercer systématiquement. Ou comme une menace bien réelle, dont l'exécution serait irréversible et qui suffit donc en elle-même à persuader l'homme de participer à la vaisselle.

une sexualité sous le signe de la tolérance

Car il est nécessaire de le préciser et car cela constituait un élément déterminant dans une relation amoureuse inter-vélociraptors : les petites différences comptaient peu et, comme les Chinois sans l'admettre, rien ne différenciait à l'époque un partenaire de l'autre. Pas de laissé pour compte donc, mais aussi peu de considération pour les herpès et autres boutons du gland. Comme le soulignent les auteurs du présent rapport, le mot gland a par ailleurs été choisi avec une extrême minutie, histoire d'élargir le champs d'application pratique de leurs recherches aux ébats ayant lieu lors des universités d'été du Mouvement des Jeunes UMP. Ainsi même les glands boutonneux trouvent chaussure à leur pied dans le modèle vélociraptorien.

Il n'existe presqu'aucun indice permettant de différencier le vélociraptor beau gosse (à gauche) du vélociraptor roux sidaïque (à droite).

Il est cependant nécessaire de coupler cette considération avec la suivante, sans laquelle il n'est pas de rapports sans risque possibles.

une sexualité sous le signe de la prudence

Comme chez le hérisson de nos jours, les particularités anatomiques du vélociraptor l'incitaient à toujours agir avec une extrême prudence lors des coïtes extra-buccaux (ou sait depuis 1950 que le coït buccal existait, et qu'il faisait même parfois vachement du bien), ces derniers s'étant raréfiés avec la prise de conscience dentaire citée ci-dessus. Ainsi, les préliminaires étaient indispensables pour faire consentir la femelle ou échauder le mâle : un bout de viande par-ci, un coup de griffe dans l'oeil complice par-là, à tâtons les deux moitiés de ce qui donnera plus tard un couple s'amadouaient pour pénétrer leur espace vital respectif et leur arrière-train. Lesdites précautions prises, les chercheurs estiment que l'usage de plus en plus systématique du préservatif depuis cette époque nous permettra, à la fin du quaternaire, de recouvrer une sexualité définitivement saine.

une sexualité sous le signe de ce qu'il faut aller voir le film Intouchables

Eh oui, car c'est trop émoustillant et original comme cliché. Sinon tu vas en enfer. Connard. Sans-coeur.


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