Désinformation:Invisible dog : le tamagotchi né de la crise

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Invisible dog : le tamagotchi né de la crise

De notre envoyé spécial  Haïdi Lomkipenzeu - ‎le 3 février 2010

New York City, New York, États-Unis — French touch et rêve américain


C'est en octobre 2009 que Lucien Zayan, 43 ans, un Marseillais producteur de théâtre et de danse, fit le pari un peu fou d'ouvrir au cœur de Brooklyn The Invisible Dog, le premier centre de location de chiens invisibles. Après un départ difficile, The Invisible Dog a, en l'espace de quelques mois, fait la fortune de l'heureux français qui a accepté de revenir avec nous sur son incroyable succès story.


Une idée de génie

Pirouli, jeune cocker de 2 ans.
La  : Monsieur Zayan, expliquez-nous le principe de The Invisible Dog et l'origine de cette fabuleuse idée.
LZ : Le principe est simple. Nous proposons à nos clients de partager un moment merveilleux avec le toutou de leur rêve pour la modique somme de 1$ l'heure. Concrètement, nous fournissons une laisse équipée d'un harnais et le client y attache l’invisible dog qui lui plaît. L'idée est née d'une réflexion que je me suis faite un soir d'intense introspection. En substance, je me suis fait la remarque que l'on louait des appartements, que l'on louait des voitures, que l'on louait des vélos mais que personne ne louait des chiens. Et là je me suis dit « bingo »... et j'ai breveté le concept.
La  : Effectivement, c'était bien vu… et comment expliquez-vous l'engouement populaire et si soudain pour l'Invisible Dog
LZ : Je suppose que c'est l'effet « Crise ». Entre les croquettes, les soins vétérinaires, le toilettage, avoir un animal de compagnie est devenu un luxe de nos jours. Grâce au concept de l'Invisible Dog, vous n'avez plus à vous soucier des détails logistiques. Nous prenons totalement en charge le coût des croquettes invisibles, nous toilettons nous même les chiens et j'ai toute une équipe présente pour ramasser les petits besoins de nos amis à quatre pattes...
La  : Pourquoi vos clients viennent-ils à The Invisible Dog ? Quelle genre de prestations prisent-ils le plus ?
LZ : Ho pour toutes sortes de raisons. Certains viennent pour passer un moment de détente à jouer à la baballe, d'autres aiment louer nos chiens pour aller faire un footing, pour beaucoup c’est simplement l’opportunité de s’aérer un peu en promenant les chiens en ville…

Un concept hors concurrence

Les combats de chiens invisibles : une barbarie légalisée aux USA.
La  : Permettez-moi de jouer l'avocate du diable mais quelle différence avec les nintendogs qui ont l'avantage d'être une propriété à vie ?
LZ : Vraiment has been les nintendogs. Premièrement un coût d'achat important pour un choix d'animaux très limité alors qu'avec l'invisible dog s'offre à vous une infinité de races de chiens à très bas prix. Deuxièmement, ces petites saloperies de nintendogs sont vraiment dégueulasses. Ils pissent partout, vident les poubelles, salopent les chaussons … vraiment, vous ne rencontrez pas ce genre de problèmes avec nos invisible dogs, ils sont parfaitement bien dressés … pour finir, notre concept plaît vraiment car il permet d'avoir un animal de compagnie sans en avoir les contreparties, alors qu'un nintendog est tout de même une grande responsabilité … et puis on ne peut pas tout se permettre avec un nintendog.
la  : Comment ça ?

Des perspectives d'avenir

LZ : Un de mes clients est un aficionado des romances entre bipède et quadrupède.
La  : … arrêtez-moi si je me trompe ... vous parlez de Zoophile ?!!?
Jenny, invisible sex slave.
LZ : Oui. La législation américaine n'est pas encore très claire concernant les invisible dogs, mon client peut donc assouvir ses penchants en toute quiétude, ce qui, je le rappelle, est strictement interdit avec un nintendog. D'ailleurs c'est grâce à ce flou juridique que j’ai pu créer la branche d'activité le plus fructueuse de ma société : les combats de chiens. Je suis le seul organisateur de combat de chien des États-Unis avec un statut légal.
La  : Et bien, il semblerait que vous ayez exploité le concept à fond.
LZ : Détrompez-vous, j'ai une foultitude d'idées de développement pour mon entreprise. Par exemple, je suis en train de travailler à un projet de location d'invisible sex slaves
La  : Rassurez-moi, nous ne parlons plus de chien là…

(Sourire)

LZ : Non, nous parlons bien d'êtres humains. Je me suis dit, qu'après tout, point de vue investissement, c'était exactement le même matériel qu'avec l'invisible dog. Une laisse, un collier et vous obtenez l'invisible sex slave que vous désirez ...

... et bien, il ne nous reste plus qu'à souhaiter à Lucien Zayan que ce nouveau projet rencontre le même succès que l'Invisible dog.

Lucien Zayan, un entrepreneur de talent qui a su exporter le savoir-faire à la française, dont la brillante réussite outre-atlantique nous fait pousser des « Cocorico ». La semaine prochaine, dans notre série « Ces français qui font un pied de nez à la Crise » nous retournerons en France pour rencontrer Martin Messière, ancien faux-monnayeur au chômage reconvertit artiste-peintre, qui s’est fait un nom en nous faisant rêver, avec ses célèbres tableaux représentant des billets de 500€.


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