Hamlet
Hamlet est une pièce humoristique écrite par William Shakespeare aux environs de 1600. Elle est considérée comme fondatrice de l'humour anglais.
Résumé des épisodes précédents
Hamlet commence par l'apparition du fantôme du roi récemment décédé à son fils, Hamlet. Cette situation pour le moins cocasse n'en reste pas moins importante pour l'histoire, puisque le spectre apprend à Hamlet qu'il n'est pas mort naturellement mais assassiné par son propre frère Claudius. Ce dernier s'est en plus remarié avec la veuve du roi, pour dire l'embrouillamini de base. Hamlet n'aura donc de cesse jusqu'à la fin du film de la pièce de prouver la trahison de l'oncle régicide voleur de veuve et de le faire destituer. S'ensuit une succession de gags plus drôles les uns que les autres.
Comment Polonius inventa Jackass
Alors qu'il s'entretient avec sa belle, dénommée Ophélie, Hamlet entend du bruit derrière un rideau. Hamlet prend donc une épée en main et transperce le rideau en pensant qu'un rat se dissimule derrière. Manque de bol pour Hamlet, derrière le rideau se cachait Polonius, le père d'Ophélie, qui s'apprêtait à leur faire une blague ! Tous rient de bon cœur jusqu'à ce que Polonius succombe. Ophélie finira noyée dans le ruisseau suite à un défi lancé par son frère Laërte. Dans la famille, on aimait clairement le rire douloureux.
Comment Yorik inventa le comique de situation à titre posthume
Hamlet aime se promener seul la nuit, en fol'dingo qu'il est, et s'aventure parfois dans les cimetières, allant même jusqu'à parler aux morts. Cependant, contrairement au vulgum pecus qui se serait contenté de parler à la pierre tombale, Hamlet n'hésite pas à déterrer un crâne pour pouvoir lui parler dans les orbites. Hamlet s'entretient donc avec le crâne de son vieux bouffon Yorik, se remémorant quand Yorik, à quatre pattes, laissait Hamlet, enfant, lui monter dessus pour faire le petit cheval. Cette scène, premier flashback de l'histoire, aurait pu remporter un Oscar s'ils avaient été inventés à l'époque, selon Paul Binocle.
Comment Hamlet inventa le comique de répétition
La façon dont Hamlet se comporte comme un débile mental commence à géner Claudius qui l'envoit en stage linguistique en Angleterre. Hamlet y apprend les auxiliaires et revient au Danemark en répétant sans cesse « To be or not to be, that is the question » dès qu'on lui pose une question sur le sujet. Ceci a pour effet d'irriter encore plus Claudius qui se mord les doigts d'avoir eu une idée aussi stupide, d'autant qu'on vivait très bien en ne parlant que le Danois à l'époque.
Comment Marcellus inventa l'humour gras
Autant dire qu'à l'époque, une telle liberté avec le langage n'était pas monnaie courante. Si aujourd'hui le mot le plus prononcé dans le cinéma Hollywoodien est Fuck, qu'un personnage s'accorde un tel excès de langage familier comme « pourri » a choqué jusqu'aux péripatéticiennes des faubourgs de Londres. Marcellus est cependant un personnage secondaire et si cette réplique est aujourd'hui culte, qui se souvient de Marcellus ?
Comment les envahisseurs norvégiens inventèrent la poursuite de fin de Benny Hill
Chef d'œuvre de l'humour anglais, véritable marque de fabrique de Benny Hill, la poursuite de fin d'épisode n'est qu'une repompée de la fin d'Hamlet. En effet, les Norvégiens, qui a l'époque ne peuvent encore s'enorgueillir du plus grand IDH du monde, sont un peuple belliqueux débarquant parfois sur les côtes anglaises et dans ce cas précis, danoises. Les Norvégiens ne rencontrent que peu de résistance et poursuivent les Danois en accéléré sur fond musical jusqu'à la salle du trône ou absolument tout le monde est mort. En effet, un duel qui a un peu dérapé entre Hamlet et Laërte s'est terminé en bain de sang et de Carlsberg empoisonnée, provoquant la fin du Danemark et de l'histoire.
La Création du Mythe
William Shakespeare compte surtout des tragédies à sa bibliographie lorsqu'il conçoit son chef d'œuvre humoristique. Las d'écrire des histoires tristes devant lesquelles le public s'endort, il cherche comment rendre le sourire à ses spectateurs. C'est en lisant un recueil pour enfants d'histoires germaniques qu'il entreprend d'adapter au grand écran théâtre l'histoire de ce prince un peu foufou qui parlait aux morts. Le succès suit sans attendre et William Shakespeare devient ainsi le plus grand auteur de théâtre anglais.
Adaptations jusqu'à aujourd'hui
Si l'humour révélé par la pièce a été maintes fois repris et a inspiré tous les comiques anglais jusqu'à nos jours, comme les Monty Pythons, Ricky Gervais ou Benny Hill précédemment cité, l'œuvre en elle même a été adaptée sous différents points de vue. Citons Pulp Fiction, Sixième sens, Wayne's World ou Astérix aux Jeux Olympiques.
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