Hyperthèse

« On fait dire ce qu’on veut aux mots »

~ Sacha Guitry à propos à propos d’un con, vieux et homo

Figure 0 : Cette échelle est beaucoup trop petite pour être une échelle universelle. Mon papa en a une beaucoup plus grande !

L’hyperthèse est un terme précisément vague désignant la généralisation individuelle d’un concept singulier à l’échelle universelle. En d’autre termes, l’hyperthèse est à l’hypothèse ce que l’info est au faux, c’est-à-dire l’inverse sémantique, encore appelée la particule oxymorale antilogique ou, en un mot comme encens !), l'antinomie. Notons d’emblée une constatation des plus amusantes !) : hyperthèse et hypothèse sont dans antithèses, l’ensemble de cette affirmation constituant elle-même une thèse.

Une hyperthèse est donc une affirmation avérée et éprouvée, étendue à l’infini. Elle dépasse et englobe les connaissances sensibles et logiques du monde. En ce sens, l’hyperthèse est métagnosique. L’hyperthèse, c’est le stade ultime de la connaissance, c’est le Vrai. Le genre de truc tellement évident que vous le savez sans le savoir. Vous allez me dire «Quoi ? genre que Risoli n’est pas une recette de risotto luxembourgeois ?» A quoi je vous répondrai «Non, là je dis non.» Donc ne le dites pas. C’est plutôt du genre des quelques exemples qui vont suivre. En quelque sorte, on peut dire que je vous ai mis l’o à la bouche (sans quoi elle serait une buche). Nonobstant, il va falloir attendre encore un peu que je vous déblatère un tas d’affirmations pédantes et détraquées pour que vous compreniez bien.

Démonstration hypothético-hyperdéductive

Voici la démonstration de la supériorité de l’hyperthèse par Edouardo Schwächlich, acteur principal du film Der Golem : Wenn ist das Nunstück git und Slotermeyer? Ja! Beiherhund das Oder die Flipperwaldt gersput.

Définitions

• Définition I

Une action A peut toujours être opposée à une action inverse ~A, non-A ou dÉA.

• Définition II

Le maximum ou les maxima d’un ensemble sont le ou les objets de cet ensemble qui ont la valeur la plus grande.

• Définition III

Est lumineux ce qui n’a pas besoin de lumière pour être mis en évidence.

• Définition IV

Une thèse est la connaissance qui suit une démonstration.

Axiomes

• Axiome I

La raison ou l’intellect sont la faculté de traiter des données brutes x en une données conscientes y.

• Axiome II

La réalité est.

• Axiome III

Le savoir reflète.

• Axiome IV

La vérité est évidente, claire, limpide, lumineuse.

Propositions

• Proposition I

Le savoir est le reflet dans l’homme de la réalité.

Démonstration

    Par l’absurde : un homme qui ne connaitrait rien et qui aurait en lui une idée de la réalité devrait formuler des idées sur le monde sans pouvoir ne rien savoir, ce qui est absurde.

CQFD

• Proposition II

La réalité n’a d’autre maximum qu’elle-même. Elle est son maximum.

Démonstration

    Puisque la réalité est (Axiome II) et que le savoir reflète (Axiome III), il va de soi que l’on ne peut connaître toute la réalité qu’en la connaissant au maximum. Ce maximum n’existe donc pas en dehors de la réalité.

CQFD

Scolie

    On voit distinctement que la connaissance parfaite et maximum est la connaissance de la réalité. De ce fait, plus la connaissance se rapproche de la réalité, plus elle se rapproche de son maximum. Réalité et maximum ne sont donc qu’une seule et même chose.

• Proposition III

La raison (ideo) a pour rôle de traiter les données de la réalité afin qu’elles alimentent le savoir.

Démonstration

    La raison a besoin de matériel pour formuler la pensée (Axiome I). Ce matériel ne peut venir d’autre part que de la réalité, car même si les données du savoir traitée par la raison avaient leur racines dans le savoir seul, le savoir faisant partie de la réalité, elles auraient leur origine dans la réalité elle-même. CQFD

• Corollaire

L’expérience sensible (Universalus Soldierus) précède la raison (ideo) dans l’acquisition du savoir. Ensembles, son nécessaires et suffisantes au savoir.

Démonstration

    Le savoir reflète la réalité (Proposition I). Or, la réalité se manifeste à l’homme par le biais de l’expérience sensible (comme il est connu par soi). L’expérience est donc nécessaire au savoir, mais pas suffisante, car le savoir a aussi besoin de la raison pour conscientiser des données brutes (Axiome I). Donc l’expérience sensible précède la raison etc.

CQFD

• Proposition IV

Il existe un savoir maximum.

Démonstration

    Puisque le savoir reflète la réalité (Proposition I) et la réalité est son propre maximum (Proposition II), on peut atteindre un savoir maximum en connaissant le maximum de la réalité.

CQFD

• Corollaire

Le savoir maximum reflète parfaitement la réalité.

Démonstration

    Puisqu’il existe un savoir maximum (Proposition IV) et que le savoir reflète la réalité (Proposition I), il va de soit que le savoir maximum reflète parfaitement la réalité.

CQFD

Scoliose

    Le savoir maximum est aussi appelé vérité. Ce savoir est aussi parfait, car entre les deux termes (maximum et parfait) il n’existe qu’une différence d’approche (quantitative et qualitative respectivement) mais pas une différence de nature, de même que zéro et absence et ne dénotent qu’un seul et même concept par deux approches différentes mais somme toute équivalentes. C’est pourquoi un savoir parfait reflète aussi la réalité.

• Proposition V

Le savoir maximum n’a pas besoin d’hypothèse (et donc de démonstration) quand il est apparent.

Démonstration

    Puisque l’expérience sensible permet au savoir de refléter la réalité et nourrit le savoir (Proposition III et corollaire), un savoir acquis par l’expérience sans supposition reflète la réalité. S’il englobe la réalité dans son maximum (ce qui n’est pas impossible a priori), alors il engendre un savoir maximum.

CQFD

• Proposition VI

Un savoir n’est évident que s’il est directement évident.

Démonstration

    Par l’absurde : un savoir évident qui serait médié par une autre connaissance devrait être lumineux. Pour que ce savoir soit lumineux, il devrait s’éclairer de lui-même (Axiome IV) indépendamment de toute connaissance ou présupposition, ce qui est absurde. Donc un savoir n’est évident etc.

CQFD

• Corollaire

Un savoir ne peut devenir évident par la démonstration.

Démonstration

    Les deux seuls intermédiaires entre une présupposition (hypothèse) et une connaissance (thèse) est la démonstration (définition IV). Or un savoir médié ne peut être évident. Donc il ne peut suivre une démonstration.

CQFD

• Proposition VIII

Un savoir évident est au moins aussi vrai qu’un savoir démontré ou montré.

Démonstration

    Une connaissance vraie (qui est dans le savoir) reflète la vérité (qui est dans la réalité) (Proposition I). Or la vérité est évidente (Axiome IV). Un savoir évident est donc vrai et indépendant de toute hypothèse (Proposition VII''), ce qui est absurde pour un savoir montré ou démontré. Donc un savoir évident est au moins aussi vrai qu’un savoir démontré ou montré.

CQFD

• Proposition IX

Arrivé à son maximum, le savoir se doit d’être évident.

Démonstration

    Le maximum du savoir se doit d’être vrai (comme il est connu de soi). Or la vérité est évidente (Axiome IV). Donc le savoir maximum est évident.

CQFD

	La nana aux cheveux bleus dit :
	J'arrive !

Figure X :

« Je vous proposerais bien une hyper-pipe »

~ Spinoza à propos de l'hyperpipe

• Proposition X

Une petite pipe ?

Démonstration

    Une démonstration est l’inverse d’une monstration (définition I). Il en va de même pour les dés-pipés, qui sont l’inverse des pipes. Or, des dés-pipés sont mauvais, et l’inverse du mauvais est le bon (comme il est connu par soi). Donc, l’inverse des dés-pipés est préférable aux dés-pipés eux-mêmes. C’est pourquoi une petite etc.

CQFPD !)

Scolie

    Aucun doute ne persiste donc sur le fait qu’une démonstration est merdique, car elle est équivalente aux dés pipés.

• Proposition XI

Un savoir évident est un savoir maximum.

Démonstration

    Il suffit de prendre la proposition IX et d’en inverser les termes pour obtenir la proposition XI :

Le savoir évident se doit d’être arrivé à son maximum.

CQFD

	La nana aux cheveux bleus dit :
	Je suis là… Quoi, vous m’attendiez à la Proposition X ? Macho…

• Proposition XII

Une connaissance générale est plus vraie qu’une connaissance singulière.

Démonstration

    Par l’absurde : Si une connaissance singulière est plus vraie qu’une générale, elle dit plus de vérité sur une chose (Chosus'') que la connaissance générale sur beaucoup, ce qui est absurde. Donc une connaissance générale se doit d’être plus vraie qu’une connaissance singulière.

CQFD

• Proposition XIII

La connaissance qui suit une démonstration (thèse'') peut servir d’hypothèse pour une démonstration subséquente.

Démonstration

    Une hypothèse est basée sur un présupposé (Définition IV). Ce présupposé ne peut être une connaissance parfaite ou maximum, sinon il n’y aurait rien à démontrer. Donc une hypothèse est basée soit sur une connaissance purement fausse, soit sur une connaissance démontrée, c’est-à-dire sur une thèse.

CQFD

• Corollaire

Une hypothèse est toujours fondée sur une thèse qui la précède, à moins qu’elle ne soit fondée sur une supposition floue et à la limite dénuée de bon sens.

Démonstration

    S’il existait un autre type de connaissance sur lequel pourrait se fonder une hypothèse, ce ne serait ni une thèse ni une connaissance supposée, floue et dénuée de bon sens. Or le seul autre type de connaissance est la connaissance maximum (Proposition V), qui ne peut servir de fondement à une hypothèse (comme indiqué dans la démonstration précédente). Donc l’hypothèse ne peut être fondée que sur les deux types de connaissance imparfaites.

CQFD

Scolie

    On peut voir qu’il existe donc trois types de connaissances : la connaissance floue et dénuée de bon sens (encore appelée l’opinion publique), la connaissance démontrée (les thèses) et la connaissance maximum (‘’l’hyperthèse).

• Proposition XIV

Une démonstration est toujours diminuée par l’hypothèse qui la précède.

Démonstration

    Une hypothèse est basée sur une thèse précédente ou sur une supposition floue (Proposition XIII). On voit directement que, dans le premier cas, en rétrocédant une thèse à une thèse subséquente, on en diminue l’exactitude et la véridicité d’autant. Quant au second cas, il est absolument inutile de préciser qu’une thèse basée sur des croyances de maritorne arrosée au thalidomide ne peut donner une vérité plus grande, car du faux nait le faux (comme il est connu par tous’’).

CQFD

• Corollaire

Une thèse ne peut être parfaite.

Démonstration

    La connaissance parfaite est vraie, et complètement vraie (Scoliose du corollaire de la proposition IV). Or comme une thèse ne détient qu’une partie de la vérité (Proposition XIII et corollaire), elle ne peut être complètement vraie mais qu’uniquement partiellement vraie.

CQFD

Scolie

    On voit distinctement ici que la connaissance parfaite est directe et non fondée sur la démonstration ou sur quelque savoir pseudo-raisonnable. Elle est parfaite d’emblée et isolément, sinon elle n’est pas parfaite.

• Corollaire

Le savoir maximum, qui est général, ne peut découler d’une thèse, qui s’occupe du singulier

Démonstration

    Une thèse s’occupe singulièrement d’un objet singulier en se basant sur une connaissance singulière précédente (Proposition XIV). Or le savoir général est plus grand (et donc plus proche de la vérité) qu’un savoir singulier (Proposition XII). Donc le savoir maximum ne peut découler d’une thèse.

• Proposition XV

Le savoir par le système hypothético-déductif (hypothèse-thèse) est circulaire.

Démonstration

    A force de se servir de thèses pour formuler des hypothèses (Proposition XIII et corollaire), dans un monde dont la réalité est limitée (et donc aussi la connaissance, Proposition I), on ne peut qu’aboutir en fin de compte à une hypothèse déjà formulée dans la chaîne du savoir.

CQFD

Scolie

    Il va de soi que le système hypothético-déductif s’occupe principalement de démontrer ce qui est soit évident, soit parfaitement faux. Sa méthodologie étant erronée, il n’arrive jamais au maximum de connaissance et n’a de cesse de sortir de la prison qu’il se construit continuellement.

• Proposition XVI

La connaissance évidente et vraie se prive de démonstration. Elle est directe, générale et maximum. Cette connaissance est l’hyperthèse.

Démonstration

    Faut pas croire qu’en lisant seulement la dernière proposition tu vas pouvoir tout comprendre comme ça. Commence par le début, tu comprendras presque immédiatement.

CQFDans ta gueule ! !)

Kant on parle du gnou, il démontre sa queue

Manuel Kant, phobosophe et peintre en bâtiment d'origine espagnole, est le premier après un paquet de grecs et de philosophes arabes à avoir formalisé la pensée de l’hyperthèse. Dans un ouvrage intitulé «Comment je me suis méchamment gouré dans le premier livre de l’Analytique des concepts de la Critique», il introduit ce concept essentiel à la pensée moderne. Ce petit ouvrage (12.033 pages manuscrites) développe un tableau corrigé des Jugements, que nous vous présentons ici :

Table des jugements

Quantité	Qualité	Relation	Modalité
Hypermondain	Tautologisants	Hyperthétiques	Résolutifs
Universels	Affirmatifs	Catégoriques	Problématiques
Particuliers	Négatifs	Hypothétiques	Assertoriques
Singuliers	Indéfinis	Disjonctifs	Apodictiques

Pour Kant, l’Hyperthèse est une catégorie a priori, comme l’aversion pour les roux ou le plaisir à péter le papier à bulles. Ceci ne nous dit pas ce qu’est l’hyperthèse. Eh bien, l’hyperthèse, pour Kant, sont les résultats des supralogismes, c’est-à-dire des raisonnements si simples et si vrais qu’ils n’ont besoin d’aucune expérience sensible pour être démontrés.

Figure 1 : Je vous ennuie ? C’est normal, Kant est difficile à suivre. A vrai dire on ne sait jamais où se trouve Kant, c’est le dénommé Principe d’incertitude de Iceberg (cf : Physique quantiques des Kantiques, de Edmon Cututsouci, édition «Afond, Michèle !»)

Tas d’affirmations pédantes et détraquées pour que vous compreniez bien

Thèse, antithèse, synthé

Peu de gens le savent, mais dans son jeune âge, Hegel ne faisait pas que jaboter d’oiseuses âneries du genres : «Après moi, le déluge !» ou «Tu connais l’Histoire de toto qui se révolte contre le pouvoir ? Eh ben l’Histoire, elle finit avec moi.» Non, dans son jeune âge, Hegel était musicien. Il jouais du synthé et il chantait à voix basse (car c’était un Barry Thon, à l'effigie de Barry White, qui était pourtant noir).

Figure 2 : Barry White aurait été en taule si on s'était rendu compte de ça avant

Il se rendit alors compte que la vie était pleine de paradoxes, et il décida que ça ferait un super sujet de bouquin. Il se lança donc dans la rédaction de «Martine et la fin de l’Histoire». En gros, l’idée centrale de ce bouquin, c’est que quand vous avez un concept du genre «les aborigènes d’Australie ont des racines ancestrales dans le sol australien», on peut lui rattacher un concept qui s’y oppose du style : «en Australie, les racines poussent vers notre ciel» ; la synthèse sera donc : «Les aborigènes volent.». Syllogisme de base qui n’a rien à envier aux plus pointus des théorèmes mathématiques.

Figure 3 : Hegel a arrêté la musique quand, ayant trouvé la migraine, il se mit à chercher la graine entière (Granus Integralus’')

Hypothèse, thèse, hyperthèse

Puis Hegel comprit ce que tout le monde avait déjà compris : la vérité peut être dépassée. Ainsi, il est une catégorie d’évidence qui dépasse en tout point la vérité car elle l’englobe.

• Exemple : Hypothèse : Paris Hilton fait la proposition X.

Thèse : Paris Hilton est la fille de Georges Washington.

Hyperthèse : Kamoulox. CQFHD

Platon et l’hyperblague

Nul n’est besoin de vous réexpliquer le monde des idées de Platon. Il est une appendice peu connue du Phédon où l’auteur s’explique en détail sur le rapport du rire au monde des idées. Une bonne vanne ne serait, à le lire, qu’une réminiscence de l’hyperblague, trait d’humour ayant toutes les caractéristiques du comique. Selon de récentes recherches, l’hyperblague est probablement une blague antisémite sur les blondes lesbiennes grecques qui se tapent des belges roux et noirs, avec tout le respect.

Syllogisme hyperthétique

Les hommes sont mortels ; Socrate est un homme ; Socrate est mortel est l’exemple type du syllogisme parfait… sauf qu’il y a un type de syllogisme qui marche encore mieux : le syllogisme hyperthétique. Se clôturant sur une affirmation indéniable, on ne peut rien lui opposer. Regardez plutôt : Les hommes sont mortels ; Socrate est un homme ; Socrate est mortel ; Socrate craint

Mieux : le traditionnel Ce qui est rare est cher ; Un cheval à 1€ est rare ; Un cheval à 1€ est cher est l’archétype du syllogisme faux. On peut s’en sortir par un subtil pas de côté avec le syllogisme hyperthétique : Ce qui est rare est cher ; Un cheval à 1€ est rare ; Un cheval à 1€ est cher ; Alors cheval pas le dépenser à n’importe quoi ce p*** d’euro !

Applications

Théorème d’hyperformalisation de Cuberdovski - Chokotrov - Kindërr

C’est en 1945 et demi que, les alliés ayant fait bouffer leur chaussettes tyroliennes aux allemands, l’Europe put se tourner vers les choses sérieuses. Au congrès international de décoration d’œuf de Pâques, Friedchieter déclare : « recommandable par l'objet, elle vit tout en sûreté. Vente d'un de nos amis lorsqu'elles servent à signaler notre tendresse pour eux. Pour voir si vous suivez, point absolument obscur, qu'on peut faire et des questions du flic et elle avait fait quelques pas vers l’est. »

Hier, j’ai été sur wikipedia et j’y ai découvert un truc dingue. En 1988, année de la re-re-re-re-découverte de l’Amérique, trois scientifiques dont deux lémuriens du même laboratoire de Utrecht découvrent simultanément une loi qui s’énonce ainsi : Tout ensemble complexe d’éléments hétérogènes (dont le sens reste à préciser) peut être regroupé sous un hyperconcept unificateur simple et clairement défini. Pendant ce temps, la nana aux cheveux bleus buvait un thé.

	La nana aux cheveux bleus dit :
	Vous ne devinerez jamais avec quoi j'ai pris mon thé !

Cette loi a de nombreuses applications pratiques, détaillées dans les paragraphes suivants.

Tout détail est superflu

• Situation pratique n°1 : Jean-Louis vient vous annoncer qu’il est finalement parvenu à faire ce que vous cherchiez à faire depuis des années : pougner de rage la nana aux cheveux bleus.

Non-content de vous avoir fait part de sa réussite, il entreprend une description détaillée des allées et venues de son cher Théodore dans la jungle humide de sa demoiselle. Vous êtes rongés par la colère et c’est bien normal : les détails sont inutiles, cette histoire pouvait se résumer à «la nana aux cheveux bleus est une salope, elle boit du thé avec du fromage», narration amplement suffisante.

• Situation pratique n°2 : Jean-Jacques sait regarder son anus, et ce faisan observe qu'il a été de nombreuses fois sodomisationné par Dieudonné (le trou est en forme d'étoile). Vous n'en avez typiquement rien à foutre, car de façon hyper générale, vous n'en avez rien à foutre de Jean-Jacques…

	La nana aux cheveux bleus dit :
	Désolée… c'était une histoire d'une fois !

Application médicale : La Maladie

S’ensuivent dans les 90’ une série de publications d’un intérêt capital, traitant d’un nouveau concept : la Maladie. Jusqu’à présent, les sciences médicales furent fragmentées en un certain nombre de maladies différentes, dont l’énumération orale dépasse les 194 minutes, soit la durée de Titanic.

Certains médecins de renommée, se basant sur le Théorème d’hyperformalisation de Cuberdovski - Chokotrov - Kindërr décidèrent de simplifier les choses de la façon suivante : il n’existe en fait qu’un seule maladie, que nous nommerons La Maladie. Le but de la médecine n’est dès lors pas de découvrir quelle maladie ont les gens, mais s’ils sont Malades.

Figure 4 : La médecine, c'était vachement compliqué !

Epidémiologie

La maladie touche tout le monde, mais pas en même temps, ou alors on parle d’épidémie.

Etiologie

La maladie est causée par l’Agent Pathogène.

Diagnostic

Le diagnostic est essentiellement clinique (fig.), les examens complémentaires (toucher vaginal, etc.) ne servant qu’à faire rentrer… de l’argent dans les institutions médicales.

Traitement

Réciproquement, s’il existe une seule et unique maladie, il n’existe en pratique qu’un médicament pour la soigner. On le nomme Le Médicament. Sa composition est simple : il s’agit du Principe actif, enrobé de ce qu’on appelle l’Excipient. Le principe actif se lie à la Cible, et potentialise ou diminue son action, suivant les moments. En général, le Médicament apporte la Guérison (la disparition de la Douleur, çàd la résolution de la Maladie).

Parfois cependant, le Médicament n’est pas efficace, ou il cause l’Effet secondaire. L’effet secondaire se manifeste généralement par le Symptôme, qu’on peut distinguer du symptôme de la Maladie car celui-ci n’était pas là avant l’introduction du médicament (il est, dit-on, ‘’nouveau’’).

Dans ce cas, les médecins s’accordent pour dire : «Pas de panique, coco, il reste la chirurgie», sauf si vous vous appelez Bob.

La chirurgie est un traitement simple et le plus souvent efficace : il s’agit avant tout d’effectuer l’Anesthésie pour provoquer le sommeil, ensuite d’ouvrir le Corps du patient avec le Scalpel, de retirer la masse Malade (i.e. la Maladie), d’effectuer la Fermeture avec le Fil et le Tour est joué.

On constate souvent un Contentement inégalé de la part des ex-malades, qui se disent ravi de se payer des vacances à l’Hôpital et de regarder des Chiffres et des Lettres Aufrey de la Princesse.

Figure 5 : Tous les malades finissent guéris !

Complications

La complication majeure de la Maladie est la Mort. Un premier épisode est heureusement en général signe de protection contre la réapparition de ce phénomène chez un même patient.

Loi de Friedmann — Ijsmans — Schrödinger — Terranova (dite loi de FIST)

La loi de FIST s’énonce ainsi : ‘’Tout élément isolé d’une proposition possède un exact hyperopposé d’un genre commun mais de fonction inverse ou contraire.’’ Elle est particulièrement utile en anatomie comparée.

Atlas d’anatomie comparée

Figure 6 :

« J'ai passé un moment à moitié inoubliable ! »

~ Demi Moore à propos du demi-orgasme

Figure 7 :

« Quand l'hypercampe arrive, l'hypocampe décampe »

~ Darwin à propos de l'hypercampe

Figure 8 : Un paquet de vos potes doivent être des hypercrites. Apprenez à les reconnaître !

Figure 9 :

« Je vous présente : l'High Pod ! »

~ Steve Jobs à propos de l'hyper produit

Figure 10 : Balesius Gratus pendant la période de grattation

Figure 11 : Avec la permission du Centre pour l'Egalite Des Chances

Figure 12 : Avec la permission de pas grand monde en fait

Figure 13 : Certains écrivent de la main gauche, on les appelle go-chier

Figure 14 : Pour les hypernormaux

Figure 15 :

«  J'ai tué Porter Ricks après qu'il a essayé de me faire bouffer ses pogs ! »

~ Flipper le Dauphin à propos du meurtre de Porter Ricks durant son procès en cours d'assise

Comme quoi, l'hyperthèse ça aide à hyper bien comprendre hyper tout ! C'est super super !

↑ Ceci n’a en fait rien à voir avec encens, myrrhe, or ou cadeau de fête des mères.

↑ Tant et si bien que en l’an 1344, Thomas Charlton, évêque de Hereford, serait mort de rire à la suite de cette constatation. Je sais pas ce que vous en pensez, mais on peut dire que c’est tordant !

↑ Spinoza, in Dieu n’avait pas oublié d’être drôle.

↑ Dieu, in Toi-même, petit enfoiré, j'emmerde les petits rigolos.

↑ Par nécessité d’hyperdémontrations.

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