Poney-club de Melun

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Un cadre agréable.

Dans la belle commune de Melun, au milieu de la verdure, des paysans, et pas très loin de Paris, se situe le fantastique Poney-club de Melun, lieu de joies et de rires pour petits et grands.

Le centre vous propose une formation équestre sur plusieurs niveaux, pour enfants âgés de six à quatorze ans, ainsi que de nombreuses activités, le tout encadré par plus de vingt professionnels diplômés et qualifiés. Nous prenons également en charge les plus âgés, grâce au centre jeunes jouxtant le club.

Les animateurs

Jean-Daniel Escalette.

Jean-Daniel : Employé cinq ans au centre hippique de Grenoble, il a rejoint Melun en 1987 et a depuis pris la responsabilité de la totalité des activités, ainsi que de l'organisation des rencontres compétitives entre poney-clubs.

Jean-Daniel est dynamique, motivé, et extrêmement pédagogue : aucun doute que vos bouts d'choux l'apprécieront à sa juste valeur ! Il est celui qui fait les discours de début d'année, et c'est à lui que vous parlerez au téléphone entre 16h et 19h. C'est aussi lui que vous rencontrerez pour les inscriptions, et qui vous proposera les formules disponibles.

Nathalie : Nathalie est animatrice chez nous depuis maintenant dix ans, et ne perd rien de sa fougue qui distrait petits et grands ! Elle s'occupe principalement des débutants en poney, mais gère aussi les repas et buffets lors des rencontres avec les parents et les remises de diplômes de poney.

Barthélémy : Arrivé en 2005 au Poney-club, Barthélémy est un pur produit du centre de formation : il a grandi à Melun et a obtenu toutes les certifications offertes par le club, et faisait partie de la quatorzième division, récompensée en mai 1996. Il s'occupe essentiellement des douze-quatorze ans, avec acrobaties, course d'obstacles, entretien des écuries et maniement de la hallebarde.

Maurice : Nouveau venu au Poney-club, Maurice a fait ses armes dans le sud de la France avant de déménager dans notre région et de rejoindre l'équipe en 2008. Maurice est en charge du matériel, et des consignes de sécurité, qu'il inculquera à vos enfants durant des journées dédiées.

Activités

Formules et tarifs

Formule "Petiot" : Pour les enfants de six à huit ans, 39,99 € par mois. Votre enfant est pris en charge les mardis et jeudis, de 16h à 18h. Au programme : circuits dans le manège, pratique du trot et du galop, apprentissage de la formation en quinconce.

Formule "Petit éperon" : De huit à dix ans, 45,49 € par mois. Les lundis et vendredis, de 16h à 18h. Au programme : ballades en nature, montée à cru, initiation aux acrobaties, initiation à la charge en formation serrée.

Formule "Apprenti cavalier" : De dix à douze ans, 50 € par mois, les mercredis et samedis, de 17h à 19h. Au programme : initiation à la course d'obstacle, ballades en nature avancées, duel à la lance.

Formule "Grand éperon" : De douze à quatorze ans, 65 € par mois, les mardis, mercredis et jeudis, de 18h à 20h. Au programme : acrobaties avancées, possibilité de concourir en course d'obstacle, début de formation sur l'entretien des chevaux et du matériel, prise de commandement d'escouades, manœuvres sur le champ de bataille, entretien des cuirasses, galops en nature.

Suppléments

En plus des formules (dont vous pouvez choisir les options), nous vous proposons un choix d'activités pour petits comme grands. Des demies-journées de jeux en plein air, pique-niques, ainsi que de simulation d'affrontement à armes réelles.

Les parents et les plus âgés peuvent aussi venir concourir aux divers jeux, et un buffet est mis à leur disposition dans le cadre de certaines soirées. Nous organisons aussi les enterrements.

Histoire du club

Création du Poney-club de Melun

Caramel, première acquisition du club.

Le club est crée en 1965 par Eugène Piroulet, ancien jockey et directeur équestre au centre hippique de Marseille. Intéressé par l'apprentissage des jeunes aux joies du contact avec les chevaux, il fera évoluer son centre de club hippique au Poney-club tel que nous le connaissons en 1981, juste avant d'en léguer les rênes à son fils, Eustache. Ce qu'Eugène et Eustache ignoraient, c'est qu'un Poney-club existait déjà à Melun... Le Poney-club d'Almont.

Une rivalité éternelle

Lorsque les deux clubs apprirent l'existence l'un de l'autre, une rivalité apparut : l'un allait empiéter sur les affaires de l'autre. Conscient de cela, Eustache mit en pratique de meilleurs tarifs et des activités diverses. Le directeur du club adverse, lui, investit dans des cimeterres et commença ses formations au combat à l'épée.

La première guerre Melune eut lieu de janvier 1981 à la fin de l'été 1983. Durant ces deux années, plus de dix mille soldats furent déployés, tous camps confondus, et de nombreuses escarmouches sanglantes prirent place. Les deux dates-clé à retenir sont celles des deux batailles décisives.

La bataille aux vingt morts fut enclenchée le 26 janvier 1981, pendant que le Poney-club d'Almont lançait une attaque nocturne surprise sur le Poney-club de Melun. Les enfants rentraient chez eux alors que débarquèrent une quarantaine de cavaliers armés de lances. Surpris, la plupart de nos soldats s'enfuirent, non préparés à un tel affrontement, alors que les moniteurs enfourchaient leurs destriers, équipés de mangeoires qu'ils faisaient tournoyer en guise de masse d'armes. La bataille fut âpre, les ennemis poursuivant nos hommes pour les embrocher jusque dans les écuries, et piétinant les pieds des parents avec les sabots de leurs poneys. Mais Almont avait fait une erreur : livrer bataille à l'endroit précis de notre QG : Eustache, connaissant les moindres recoins, envoya Matthieu et Jérémy courir sur leurs petits pieds jusque dans le manège afin d'y attirer les assaillants. Ces derniers coincés, Eustache ferma alors la porte, tandis que les braves Melunais sortaient en rampant sous les barrières. Les vingt-cinq ennemis restants ainsi piégés, le général mit le feu au manège, les forçant à descendre de leur monture, et à se faire cueillir à la sortie par les parents, armés de fourches. Le Poney-club de Melun décida alors de commencer les formations guerrières.

Eustache et son détachement chargeant (représentation).

Le massacre de la rive Sud fut la dernière bataille de la première guerre. Après deux ans de campagne, les deux camps faiblissent tragiquement. Tous deux savent que la prochaine escarmouche sera la dernière. Le général Eustache, ayant toujours à sa disposition le sixième régiment de cavalerie blindée qui fit tant de merveilles lors des derniers mois, décide de ne s'accompagner que d'eux pour lancer l'assaut sur les adversaires. Il choisit la date et l'heure : lors d'une journée portes ouvertes du Poney-club d'Almont spéciale où tous les petits cavaliers en herbe chevauchaient à cru, accompagnés de leurs petits frères et soeurs. Les coinçant sur le bord de la Seine, le sixième régiment lança la charge avec violence, poussant la plupart des poneys surpris par-dessus bord, noyant la plupart des enfants, trop jeunes pour savoir nager. Ainsi amputés de 50% de leurs forces, l'ennemi n'eut d'autre choix que de se replier. Poursuivis, ils arrivèrent au croisement de la rue Victor Hugo et de la rue Charles Baudelaire, seulement pour rencontrer le reste de l'armée de Melun, armés de piques. Ceux qui ne pouvaient freiner la course s'embrochèrent, tandis que certains se retournaient pour livrer bataille contre les blindés, en pure perte. Finalement, les défenseurs choisirent la reddition, et acceptèrent de réduire leur budget poney de 25%.

Situation actuelle

Après trois guerres (1981-1983, 1990-1997, et 2000-2002), la situation est stable, mais reste tendue. Le Poney-club d'Almont a ouvert une filière secondaire à Rantigny, et gagne en puissance. Nous devons nous préparer à chaque assaut. C'est pourquoi nous avons besoin de tous les chérubins que vous pourrez nous apporter.

Activités optionnelles

Escapades

Une fois tous les deux mois, le Poney-club organise des virées à cheval hors de la commune, afin de faire profiter aux élèves de l'expérience hippique en randonnée. Tous les membres sont invités, et peuvent participer pour 20 € par session. Elles durent une journée complète, et sont l'occasion de prendre un bon bol d'air frais tout en s'amusant avec les animaux.

Ces journées sont également l'occasion de parfaire les tactiques d'assaut sur terrain accidenté. Ceux l'ayant à leur programme pourront ainsi pratiquer la charge en descente en formation dite du "sabot". Pour les plus âgés, les moniteurs emmènent les armes respectives des conscrits inscrits afin que ces derniers pratiquent les duels. Les douze-quatorze ans sont eux séparés en plusieurs groupes, qui s'affrontent avec des armes en bois, sous forme de tournoi, avec à la clé pour les gagnants, une hospitalisation tous frais payés par le club.

Échanges inter-clubs

Le Palace Dadiani, à Zugdidi.

Tous les ans a lieu un échange avec le club de pugilat de Zugdidi (Géorgie). Un an sur deux, c'est Melun qui va là-bas afin de pratiquer l'art de la défense à mains nues, et à l'inverse, ce sont les petits géorgiens qui viennent pratiquer le maniement de l'arme blanche chez nous. L'inscription au programme est de 100 € pour deux ans, et tous les âges peuvent participer.

L'année dernière, le club est allé à Zugdidi, et les enfants ont vécu une expérience fantastique, apprenant diverses techniques de protection du visage en cas de passage à tabac, et sont même revenus avec quelques notions de la belle langue du pays de nos correspondants.

Témoignages d'anciens membres

Christophe

J'ai rejoint le club en 2000, à l'age de onze ans. Je me souviens de mon premier jour (rires), tout avait l'air si grand ! J'ai écarquillé les yeux en voyant mon premier poney, puis j'ai été charmé par les écuries, bien entretenues par M. José, qui travaillait là-bas à l'époque. Les moniteurs étaient très très sympas, je me suis tout de suite senti à l'aise, et me suis fait plein de petits camarades. Mais ce qui m'a le plus marqué, je pense que c'est d'avoir pu rentrer dans l'armurerie. Toutes ces belles armes scintillantes (rires), je ne pensais qu'au jour où j'aurais l'occasion de les manier, de les faire tournoyer, et de les enfoncer dans du cartilage sanglant.

En 2000, le club était en pleine guerre ouverte avec Almont. J'ai donc eu l'occasion au bout de seulement deux mois d'aller au combat. Je faisais partie du deuxième régiment de cavalerie épéiste, et Jean-Daniel nous plaçait sur les flancs lors des assauts. Je me souviens de l'attente qu'on nous imposait... Nous devions les laisser approcher suffisamment, et attendre que toutes les flèches aient été tirées pour charger. Ce jour-là, l'ennemi avait amené des arbalètes, et du coup, nous sommes restés sous le feu ennemi pendant plus d'une demi-heure avant que le commandant ne donne l'ordre ! Notre mission était de nous écarter alors que les premières lignes chargeaient, avant de prendre l'assaillant à revers. Cela a fonctionné, et nous avons gagné cette bataille, mais la mort de Jeannot m'a décidé à changer de division. Que de bons souvenirs.

Je parlais de l'attente... Oui, l'attente, où votre coeur bat la chamade en attendant d'être lancé à la boucherie... Chaque nuit je rêve que j'attends, et que tout à coup fondent sur moi des milliers de flèches. Ça fait trois ans que je suis alcoolique.

Clémentin

J'ai commencé les cours d'équitation au club alors que j'avais huit ans, en 1994. On m'a tout de suite dit que j'étais très doué : je savais tenir debout sur le cheval au trot, je pouvais galoper dans le manège sans quitter le tracé, et je savais esquiver les jets de pilum comme personne. J'ai donc été affecté à la célèbre quatorzième division, où se trouvait Barthélémy, qui travaille au club maintenant. Nous remportions toutes les batailles, et nos hallebardes avaient chacune un petit nom, gravé sur une plaque en acier, qui doit se trouver dans le bureau d'Eustache actuellement. La mienne, c'était Gwendoline. À nous deux, nous valions au moins un régiment d'infanterie légère.

Après que la division a été récompensée en mai 1996 pour une victoire décisive (lors de la Bataille sur l'île de Saint-Étienne), j'ai été affecté au commandement d'une escouade. Un honneur pour moi qui n'avait que dix ans. Les commandements sont habituellement donnés au-delà de douze ans, voire onze, mais j'étais le premier à dix ans. Je dirigeais le premier régiment de lanciers, et savait me faire respecter de mes soldats. Durant l'année qui suivit, et ce jusqu'à la fin de la guerre, nous n'avons subi aucune perte, et mes hommes avaient cette tradition de ramener des mains coupées en guise de trophées. Lors de l'armistice, nous les avons toutes récupérées et mises dans un un grand coffre, qui doit se trouver dans le bureau d'Eustache à l'heure actuelle.

J'ai quitté le club en 1999, et ai appris que l'année suivante, le conflit s'était rouvert. J'ai beaucoup regretté mon départ, car j'aurais adoré trancher un peu plus de mains avec ma Gwendoline !

Interview d'Eustache Piroulet, directeur du club

Eustache Piroulet.

Monsieur Piroulet, qu'est-ce qui vous a décidé à reprendre la direction du club après le départ de votre père ?

J'y allais souvent étant jeune, et j'adorais les poneys. Le contact avec les animaux et les enfants a toujours été une grande passion, sans parler de mon intérêt pour la stratégie militaire médiévale.


Comment s'est passée votre intronisation ?

J'étais très nerveux. Les premiers mois furent plutôt paisibles, puis nous avons découvert l'existence du Poney-club d'Almont.


Quel a été votre réaction face à cette découverte ?

J'étais choqué ! Mon père avait omis ce détail, ce qui a mené à la première guerre ouverte entre les deux clubs. Le premier assaut de la part d'Almont a inquiété beaucoup de monde dans le staff. Tous se sont dit que l'on n'avait pas été préparés, et ont remis en question ma direction du club. C'est pour ça que dès le lendemain, j'ai mis en place le plan de formation militaire.


Comment a-t-il fonctionné ?

Très bien. Les moniteurs étaient particulièrement motivés, et les enfants passionnés par le maniement des armes, et par la possibilité de vivre un peu d'action.


Quelle bataille vous a le plus marqué ?

Probablement celle du "soleil couchant sur la Seine", en 2000. Nous avions toutes nos forces en jeu, et l'avons perdue. J'ai eu beaucoup de mal à expliquer la défaite aux parents. Je crois qu'ils ont eu très honte de leurs enfants. Mais je pense que la faute nous revient : nous n'avons pas pensé à protéger le côté droit des troupes, ce qui a laissé une ouverture grande comme la gueule d'une baleine.


Quel est votre meilleur souvenir ?

Nous avions un élève, Toby, qui était très légèrement handicapé moteur. Nous l'avons tous aidé à monter, et au bout de trois mois, il était devenu un cavalier tout à fait correct. Parents et équipe étaient extrêmement heureux d'avoir accompli cet exploit, et le lendemain, Toby a pu partir sur le champ de bataille. Quel dommage qu'il y soit mort. Enfin, les parents étaient quand même contents.


Quels sont vos ouvrages préférés ?

La course d'obstacles, niveau trois d'Alexandra Ledermann et L'art de la guerre de Sun Tzu.


Auriez-vous un dernier mot à déclarer à vos futurs élèves ?

Que par la malepeste, vous brandissiez haut et fort glaives et lances, que soit occis l'Almont de mortecouille, et que la tripasse s'empile sous nos fers !

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