Joual (langue)
S'il l'on se fie à Wikipédia, c'est que l'on est un peu niais, voire totalement naïf, ou même complétement inconscient, tout dépend à quel point on s'y fie. En revanche, la rumeur populaire veut que le Joual représenterait la version réussie de l'Espéranto. En effet, langue réunissant toutes les cultures, toutes les couleurs, tous les goûts, tout tout pour mon chéri mon chéri, le Joual c'est bien, mais là nous nous écartons de la définition, alors revenons à nos caribous. Habile mélange de français, d'anglais traduit littéralement, de hiéroglyphes et de langage des signes, le Joual est la langue imaginaire de cette contrée qui ne l'est pas moins : le Québec !
Bien entendu, à chaque région son Joual, celui de Laval, celui des Hautes-Laurentides, celui de la ville de Québec, celui de Montréal... Voilà, c'est à peu près tout ce que je connais du Québec, mais comme tout le monde s'en fout de la géographie, restons sur cette ville diffusant son savoir à travers les contrées froides du Grand Nord : Montréal (n'en déplaise aux habitants de la ville de Québec, pour qui cette dernière c'est moi qu'est mieux et puis d'toute façon mon père il nage plus loin que le tien en apnée dans l'espace na na na na nère).
Ça l'a pas d'bon sen c't'artic' là
Tout d'abord, sachez qu'aucun mot ne finit en " cle ", " cre ", " ble ", " bre ", etc... dans le Joual, mais bien par " c' " ou " b' ".
Exemple : "Brian est un homme, Mary est une femme. Où est Brian ? Brian est dans la cuisine. Où est Mary ? Mary est sur le toit de l'auto, alors roule un peu moins vite dans les virages."
Mais alors comment définissons-nous le Joual me demandent déjà certains lecteurs ? Ben commencez par la partie Définition bande de glands, leur réponds-je (et non pas "leurs éponges", aucun rapport). À noter, bande de glands est typiquement français de France, ici nous dirions plutôt gang de pissous. En revanche, étant donné que nous avons perdu 99% de nos lecteurs, nous allons tenter de structurer un peu plus la suite de cet article histoire de garder la dernière personne toujours présente, d'ailleurs je te remercie de ton soutien mémé !
Déclinaison de la Rock Star
Une Rock Star ?!? Waouw, c'est trop l'fun à môdzit, qui c'est, qui c'est ? C'est-tu Bon Jovi, le roi du Banjo, ou Justin Bieber, le roi du "Just-in bi", l'art subtil de ne pénétrer que des bisexuels ? Eh bien non, il s'agissait d'une Rock Star du Joual, un mot quoi, mais un mot spécial, privilégié quoi, bordel c'est pas compliqué, comment tu veux décliner Bon Jovi toé mon moron ? Je bonjove, tu bonjove, il bonjove ? Ouais ça pourrait, mais non c'est pas ça pantoute (si vous avez du mal avec le fait que j'utilise plein d'expressions jouales sans les expliquer alors qu'on est dans l'article lui étant consacré, je pense que vous vous êtes trompés de site).
La Rock Star du Joual s'appelle... " Calice ". À nouveau, pourquoi tant de mots religieux sont devenus des jurons ? Pourquoi tous ne s'écrivent-ils pas comme dans le dictionnaire ? Ahhhhhhhhhhhh !!! Va donc chier ! De quoi on parlait déjà ? Ah oui " Calice ", bon de toute façon maintenant même mémé est partie alors...
La nana aux cheveux bleus dit : | |
Caline, ç'aurait été parfait de mettre une photo là, genre d'une Rock Star ou autre, ça ferait revenir les gens... Oups, j'ai spoilé la déclinaison de calice... |
AHHHHHHHHHHHHHH CALIRNAK D'ASTÔDZIT DE PLOTT A MARD' !!!!!!!!!!! Ma déclinaison... c'était mon moment fort de l'article et t'as tout cassé... Ah, on m'informe qu'en disant ça mon nombre de lecteur est passé en négatif, ce qui est une première pour la Désencyclopédie, hey hey ! Dans ce cas, nous allons accéder à la requête de cette péta... pétard, ce pétard.
Bon, maintenant que ça c'est fait, on peut revenir vite-fait à la déclinaison, parce que bon, j'ai aussi plein d'autres trucs très intéressants (non non partez pas, ça va crescendo c'est pour ça !). Bien entendu, cette partie est destinée uniquement aux personnes qui n'ont pas vu la fameuse scène de Bon Cop, Bad Cop, dans laquelle Patrick Huard explique tout ça. Pour les autres, non ce n'est pas du plagiat, c'est un hommage... Et non, cette dernière phrase n'est pas un plagiat de ce que l'animateur Arthur a répondu à Craig Ferguson lorsque celui-ci l'a accusé d'avoir plagié son Late Late Show, en fait c'est un... Enfin, vous avez compris quoi.
Anecdotes drôlatiques à caractère humorististe
Dès le tout début de la colonisation imaginaire du Canada, en l'an 2, les tout premiers hommes préhistoriques qui avaient survécus parlaient déjà leur Joual.
Exemple : " Hu ? Hu ! "
Puis, vers un peu plus tard, quand le président Chirac était au pouvoir en France (avant Hollande, Obama, Sarkozy, Chirac et Merkel), ce dernier popularisa le Joual sur le territoire européen à force d'aller à Montréal pour assouvir sa passion : regarder des combats de Sumos, tradition née au Québec puis copiée vilement par les japonais.
Entre temps, de nombreuses anecdotes furent notées, concernant l'incompréhension malheureuse des cousins français vis-à-vis des québécois, comme pour l'expression " Mets-en ", qui signifie " C'est clair, c'est certain ".
- Prenons l'exemple de ces deux soldats qui luttèrent (assez peu longtemps il est vrai) contre les anglais pour libérer le Canada de son joug y'a un bout'; le premier, français un peu dépressif, voire complétement suicidaire, remplissait un baril de poudre noire et expliquait à son collègue québécois que s'il n'en rajoutait ne serait-ce qu'un peu, ils partiraient en fumée, ce à quoi le québécois répondit : « Mets-en ! ».
- Mais il y a également celles que personne n'a encore rapporté, peur de la honte publique, des villageois et de leur fourche, etc... Parlons de ces faux-amis qui vous placent dans des situations plus qu'inconfortables : Saviez-vous qu'un cutter en Joual se dit couteau. On imagine tout de suite la scène où le français dit à son cousin au sirop d'érable, lors de l'apéritif : « Tu me prêtes ton couteau pour te couper le saucisson ? », terrifiant n'est-il pas ?
- Et pourtant il n'en est rien comparé à cette ignorance du mot stylo. En effet, pour désigner cet objet, le Joual n'utilise que le mot crayon. Que penser alors de la phrase suivante, fréquemment prononcée lors d'une journée typique montréalaise, mais qui pourrait déstabiliser nombre de français : « L'inconvénient du crayon dans le cul, c'est l'encre qui coule ! ».
- En revanche, il est des situations dans lesquelles cette incompréhension peut s'avérer utile, voire salvatrice, ou encore pétillante, quoique, non on va en rester à utile. « C'est écœurant ! » est une expression dont le sens est proche de « C'est super ! » (respectons la différence mes amis). Ainsi, un québécois nécrophile parmi des français à la sexualité classique pourra en tout sécurité, s'ils sont confrontés aux images d'un homme pratiquant la sodomie sur un grand-père décédé, avouer qu'il trouve ça écœurant. À l'inverse, un français à la sexualité (tristement) banale, pourra se fondre dans une communauté de montréalais scatophiles, s'il leur dit que pour lui, manger du caca c'est écœurant ! Cela étant dit, il risque de se retrouver dans une situation délicate, mais ceci est une autre histoire.
Conclusion
Une débarbouillette ? Vraiment ? Une débarbouillette ?
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