Le dernier Schtroumpf
Ha ha ha, nous y voici enfin, Azraël ! Je l'ai trouvé ! Après tant d'années de recherches, de pertes dans les bois, de poursuites avec des loups, d'ampoules aux pieds, de pneumonie, et de schizophrénie paranoïaque, m'y voici !
Oui, Azraël ! C'est bien ça ! Le village des schtroumpfs !
Oui, Azraël, tu pourras manger autant de schtroumpfs que tu veux ! Quand je pense au temps passé, ha, quelle joie ! J'en devenais tellement dingue que je m'étais mis à croire que tu étais doué de la parole, toi mon seul compagnon ! Tu le crois, ça ?
Mais tu racontes n'importe quoi, la théologie appliquée a de bonnes chances de supplanter la philosophie existentialiste de Sartre un jour ou l'autre ! J'en ai marre des tes opinions intolérantes sur les nouveaux courants philosophiques !
Bon ta gueule maintenant, on arrive. Mais ? D'où sort cette fumée ? On dirait que ça vient du village... Sapristi ! Tout est détruit ! Tous les schtroumpfs sont mort, et les maisons champignons sont en feu et en ruine ! Mais que s'est-il passé ?
CRACHE ÇA ! On sait pas depuis combien de temps il est mort, si ça se trouve il est périmé, tu vas avoir la colique, et ce sera à moi de tout nettoyer encore une fois après ! Tiens ? J'ai entendu une voix... Là ! Un schtroumpf encore vivant qui appelle à l'aide ! Il... Il est gravement blessé, vite, ramenons-le à la maison !
On parlera philosophie grecque post-aristotélicienne une fois là-bas ! Vite !
Hiérarchie Schtroumpfe
Non pas que nous n'ayons pas fait en sorte qu'elle le soit. Tout le monde avait autant de nourriture, de tout ce dont chacun avait besoin, et le Grand Schtroumpf était respecté par tout le village. Mais, vous le savez, certains schtroumpfs sont plus... schtroumpfs que d'autres. Plus charismatiques, plus de facilité à faire certaines choses... Ainsi, le schtroumpf à lunettes était au bas de l'échelle. Le loser. Celui que personne n'aimait, et surtout pas la schtroumpfette. Et tout en haut, nous avions le schtroumpf costaud. Souvent, nous nous retrouvions en petits comités au pied d'un arbre, et fumions un peu de salsepareille. Et à chaque fois, il était évident de deviner qui était le leader.
C'était généralement dans ce genre de moments que le schtroumpf à lunettes se la ramenait.
Et le Schtroumpf coquet ne disait rien.
La Schtroumpfette
En créant la Schtroumpfette, votre plan veillant à semer la discorde dans le village a réussi. Mais cela a pris du temps. Beaucoup de temps. En fait, juste assez de temps pour que nous nous rendions tous compte que nous n'étions pas en mesure de nous schtroumpfer une femme pareille. Aucun d'entre nous n'avait assez de schtroumpfs. À part le schtroumpf costaud.
Avant, nous ne pouvions avoir d'érections. Nous bandions mou. Puis, une tension sexuelle est apparue, et avec elle son lot de conséquences. La première partie de schtroumpfs en l'air eut lieu au bout d'un mois, entre la Schtroumpfette et le Schtroumpf Poète. Le Schtroumpf Costaud lui en a toujours voulu après. Après, parce que très vite, la Schtroumpfette a préféré le plus drôle, le plus respecté, le plus fort, le plus viril. Et elle n'a plus voulu d'aucun autre. La journée, elle était sympa avec nous, à nous dire des mots gentils, à nous aider. Mais nous savions que le soir, c'était chez le schtroumpf costaud que tout se passait.
Comme si tout cela ne suffisait pas, le Schtroumpf Coquet était le plus amoureux de la Schtroumpfette. Et comme si tout cela ne suffisait pas, sa maison et celle du Schtroumpf Costaud étaient voisines. Tous les soirs, alors que Schtroumpf et la Schtroumpfette nous refaisaient DeepSchtroumpf, le Schtroumpf Coquet regardait par la fenêtre, l'oeil torve et la main dans le slip. Le Schtroumpf Costaud était de plus très fier de son corps et narcissique : tandis qu'il entretenait fougueusement la Schtroumpfette, il se devait de se regarder dans le miroir en action. Pour cela, il lui fallait laisser la lumière allumée. Et du coup, le Schtroupf Coquet voyait tout, non content de tout entendre. Et la Schtroumpfette, laissez-moi vous dire qu'elle sait donner de la voix quand il le faut. On croirait Grossbouf avec un voix un peu plus aiguë hurlant dans la forêt. Une vraie Diva.
Le Schtroumpf coquet cultivait ainsi sa rancœur, soir après soir, rencontres après rencontres, à la fois avec le Schtroumpf Costaud et la Schtroumpfette. Tout le monde se doutait qu'un drame n'allait pas tarder. Moi le premier, étant voisin des deux autres.
Le Schtroumpf Démocrate
Dans le village, beaucoup de schtroumpfs n'ont jamais causé de problèmes. L'un deux était schtroumpf. Schtroumpf, amusant et populaire, était un orateur de talent. Il n'aimait rien tant que de raconter des histoires, raconter des blagues ou donner ses opinions à haute voix devant tout le monde. Un jour, il est allé chez les humains. Il y est resté une année entière, et est revenu avec des idées... spéciales.
Il a commencé à parler à tout le monde, seul à seul, discrètement. Moi aussi j'y ai eu droit. Il disait nous "ouvrir les yeux sur notre mode de fonctionnement dictatorial". Il qualifiait notre société de "communiste", et avait dit que le communisme, selon les humains intelligents, c'était mal. Que cela favorisait une élite, sans que les schtroumpfs aient vraiment de choix ou d'appui sur leur vie. Il a alors attendu. Attendu que le Grand Schtroumpf prenne une de ses journées à aller cueillir des herbes dans la forêt. Il s'est alors juché sur un tonneau, et a parlé à la populaschtroumpf.
J'étais étonné que le Schtroumpf Costaud, cette tête brûlée, soit aussi réticent à des propositions de bouleversement et de renversement d'autorité. J'ai commencé à comprendre quand j'ai vu qu'il était supporté dans ce qu'il disait par un groupe de schtroumpfs... tous du Nord. Sans que personne du Sud, cela incluant moi-même, ne s'en doute, les schtroumpfs du Nord avaient organisé une véritable mafia, contrôlant tout trafic de salsepareille ou de mousse d'arbre autre qu'autorisé par le Grand Schtroumpf. Avec le Grand Schtroumpf en place, il n'y avait pas de suspicion, nulle part, tout le monde faisant une confiance aveugle en le Grand Schtroumpf, et lui-même ignorant l'existence d'un tel trafic. Quelqu'un d'autre au pouvoir, les choses auraient été dites, sues, des enquêtes auraient été menées, et les opérations alors interdites. Sans compter que le Grand Schtroumpf était un Schtroumpf du Nord, et donc, involontairement, plus proche des autres du Nord que de ceux du Sud. Le Schtroumpf Costaud tirait avidement parti de ce fait.
Les schtroumpfs du Sud, de leur côté, avaient été marqués par les paroles du Schtroumpf Démocrate, que l'on nommait désormais Schtroumpf. Au Sud, nous étions numériquement supérieurs, mais moins organisés, et devions respect à ceux du Nord, sous peine de se voir réduire les bonus. La monnaie n'ayant pas cours, c'est ainsi que les Mafioso se faisaient payer. Par du respect et de la soumission à leur autorité.
Les choses commençaient à changer dans nos esprits. Le Grand Schtroumpf retrouva le village tel qu'il l'avait laissé. Et pourtant, une prise de conscience avait eu lieu.
Le premier schtroumpf de l'histoire des Schtroumpfs
Remonté par le discours de début de matinée, le Schtroumpf Coquet, lui aussi du Sud, avait passé la journée enfermé chez lui. Personne ne l'avait vu. J'ai appris plus tard qu'il n'avait fait que réfléchir, se parler à lui-même. Il s'était dit qu'il devait se débarrasser du Schtroumpf costaud pour que notre "Grande Schtroumpfe" puisse avoir lieu. Mais très vite s'était rendu à l'évidence : le Schtroumpf Costaud était bien trop costaud pour lui, et aucun autre Schtroumpf n'aurait osé l'aider dans une telle entreprise, de peur de représailles. Il s'est donc attaqué à l'autre moitié de son obsession.
Nous avons mis deux jours à retrouver la Schtroumpfette après sa disparition. Et les retrouvailles ne furent pas chaleureuses, mais vraiment pas. Un matin, j'ai vu deux Schtroumpfs la ramener à la bordure du village. Ils étaient allés travailler au Pont sur la rivière Schtroumpf à ma demande, et étaient revenus avec son cadavre.
Il n'y avait alors que moi, qui attendait le retour des Schtroumpfs pour savoir ce qui n'allait pas alors avec le pont, et le Grand Schtroumpf. Et bien sûr, Schtroumpf et Schtroumpf, qui transportaient le corps.
Cette conclusion nous a tous profondément choqués. Il y avait un meurtrier, et chacun d'entre nous était en danger.
Le Schtroumpf Costaud
Le Grand Schtroumpf finit par faire l'annonce publique du décès de la Schtroumpfette, indiquant juste qu'elle s'était noyée. Le Schtroumpf Costaud avait hurlé, protesté, insulté, et avait fini par se faire punir par le Grand Schtroumpf. Enfermé chez lui, il ne faisait plus que s'entraîner. Haltères, saut à la corde, sac de sable, tout ce qui lui passait sous la main devenait un outil de préparation physique. On aurait dit qu'il se préparait à faire la schtroumpf.
Lorsqu'il finit par sortir de chez lui, il avait un air malade, mais malade... dans la tête. Et le Schtroumpf Coquet n'arrangeait rien. Son rival étant devenu solitaire et taciturne, plus personne ne se souciait de ce dernier, et il restait à l'écart de tout le monde. Il m'est arrivé de surprendre une de leurs "échanges".
Tout en disant cela, le Schtroumpf Coquet s'était rapporché du Schtroumpf Costaud, lui chuchotant presque à l'oreille ce qu'il avait à dire, tout en gardant ce ton cynique et agressif dans la voix.
Le Schtroumpf Costaud commença à se lever.
Le Schtroumpf Costaud se tenait maintenant sur ses deux jambes. Il attendit. Puis, il demanda.
...dit le Schtroumpf Coquet avant de s'en aller. À en croire ses paroles, il n'avait vraiment pas de schtroumpf. Le Schtroumpf Costaud non plus d'ailleurs. Le lendemain, le Schtroumpf Coquet était retrouvé chez lui, le crâne ouvert par un énorme haltère. Le Grand Schtroumpf, qui me savait un des seuls à connaître la véritable cause de la mort de la Schtroumpfette, me demanda d'aller me renseigner auprès du Schtroumpf Costaud, que tout semblait désigner. Il faut avouer que Schtroumpf, tout en étant costaud, était particulièrement con. Personne dans le village n'ignorait l'ambiance de Schtroumpf régnant entre les deux personnages avant l'accident.
J'arrivai chez le Schtroumpf Costaud alors qu'il était défoncé à la mousse d'arbre. Sur son bureau, plusieurs lignes de mousse, prêtes à être aspirées par le nez. J'engageai la conversation.
Il était clairement dans un état second.
Ma schtroumpf tremblait alors que je m'apprêtais à mentionner le sujet fatidique. Il était dos à moi : je pourrais le voir venir s'il tentait de me tuer. J'attendis qu'il finisse sa ligne de mousse avant de lancer le sujet.
Je croyais que je pourrais le voir venir : je m'étais totalement planté. En moins de temps qu'il n'en faut pour dire "Schtroumpf", j'étais plaqué contre le mur, un bras dans le dos, le Schtroumpf Costaud susurrant au creux de mon oreille :
Je hochai la tête, tentant de dissimuler la douleur. Il desserra alors son étreinte, et je rentrai chez moi. Dans ma tête, tout se bousculait. Je commençais à comprendre la cause de la mort du Schtroumpf Coquet. C'était donc lui, le premier meurtrier. J'avais l'impression de garder un terrible secret, un secret qui pourrait provoquer une énorme, gigantesque, fantastique schtroumpf.
Le Nord et le Sud
Entretemps, dans le camp démocrate, les choses s'accéléraient. Notre guide utilisa la mort du Schtroumpf Coquet, la qualifiant de provocation de la part du Nord. Qu'un de nos frères du Sud fut tué ainsi, cela ne pouvait être qu'une déclaration de guerre ouverte ! Un soir, il nous convoqua, tous ceux qui étaient intéressés par du changement.
Nous étions vêtus de capes et de masques, comme à l'époque du Schtroumpfissime, afin de faciliter la motivation et l'assimilation avec le Grand Schtroumpf. Le Schtroumpf Démocrate avait tout prévu. Et ce fameux soir, il nous parla en ces mots.
Nous savions que cela faisait partie du plan, mais nous étions tout de même profondément perturbés. Tuer le Grand Schtroumpf. Quelle schtroumpf.
Du gâteau. Rien ne pouvait mal se passer. Et rien ne se passa mal lorsque nous entrâmes chez le Grand Schtroumpf en pleine nuit, le bloquâmes à six, et lui fracassâmes le crâne avec de la fonte de deux kilos.
Mais il y avait quelque chose que nous avions omis. La grande, la fantastique, la prodigieuse schtroumpf. Elle n'allait pas tarder à arriver. Pendant plusieurs mois, nous avions entretenu la peur, à coups de missions de sabotage et de cadeaux piégés "spéciaux", le Nord se faisant de plus en plus petit. Les schtroumpfs se sentaient menacés, et le Schtroumpf Costaud, ha ! Le Schtroumpf Costaud ! Les sudistes auparavant indécis étaient désormais totalement contre lui, suite à notre assassinat monté, et il paraissait de plus plus détaché de la réalité, de moins en moins apte à diriger ses troupes, en partie grâce à la mousse qu'il s'enfilait constamment. C'était si simple, de déserrer des boulons, de placer de la nitroglycérine près d'une maison, de mettre des pièges à loups dissimulés sous les feuilles de la forêt. Le point d'orgue vint le premier jour d'hiver.
Le Schtroumpf Moralisateur s'estimait seul à pouvoir prendre la succession du Grand Schtroumpf. Il ne cessait de critiquer tout ce que nous faisions, notre manière de réparer le pont, notre manière de faire des réserves, etc. Les petits coups de maillet traditionnels sur sa tête n'arrangeaient rien. Il fallut l'aide du Schtroumpf Costaud. Il était en pleine désintox, et chacune des rides de son visage disait "laissez-moi tranquille ou mourez". Un message que notre bigleux préféré n'avait pas reçu totalement. Pour preuve : il fit la remarque que le Schtroumpf Costaud n'était pas très dynamique lors de la collecte de fruits. D'un coup de maillet suffisant pour tuer une cigogne, ce dernier décolla la tête du Schtroumpf à Lunettes, avec les lunettes, l'envoyant valser contre un arbre. Pour ceux qui doutaient encore, la vérité leur éclata en plein visage : le Schtroumpf Costaud avait commis trois meurtres.
L'information fut vite rapportée au Schtroumpf Démocrate, qui sauta sur l'occasion comme Azraël sur un schtroumpf, et fit enfermer le Schtroumpf Costaud. La populaschtroumpf, encouragée par cet acte, l'élut Président des Schtroumpfs. Il était arrivé à ses fins, qu'allait-il se passer maintenant ?
L'horrible schtroumpf
Tout se passait parfaitement bien. Le Schtroumpf Costaud enfermé dans la nouvelle prison, le Schtroumpf Démocrate au pouvoir, nous écrivions une nouvelle constitution, les réserves de nourriture bien remplies pour l'hiver. Les Schtroumpfs du Nord, eux, s'étaient divisés en deux camps : ceux qui étaient restés et approuvaient en apparence le nouveau régime, et ceux qui, fidèles au Schtroumpf Costaud, avaient quitté le village.
Nous avions décidé de mettre des élections en place tous les dix ans. Tout semblait aller à merveille. Il n'y avait plus de trafic de drogue, ceux qui en voulaient assumaient et se servaient. Nous n'avions toujours pas de système monétaire, mais tout le monde avait ce qu'il voulait. Nous nous mîmes d'accord sur le fait que le Grand Schtroumpf avait eu un comportement dictatorial, mais qu'en l'occurrence, ses enseignements sur l'entente et la cordialité étaient justes. Nous avons continué à les suivre et à nous les imposer.
Si dans le village, tout allait bien, dans la forêt, ce n'était pas la même chose. Nous retrouvions des marques étranges sur les arbres, des pièges entre les feuilles, une activité animale étrange. Nous nous alarmâmes quand certaines cigognes furent retrouvées dans la forêt, couvertes de sang, des rondins enfoncés dans leur organe pondeur.
Nous mîmes en place une milice pour patrouiller dans les bois. Un soir, le Schtroumpf Costaud avait disparu de sa cellule, et les gardes de nuit n'étaient pas revenus. C'est là que nous sûmes que l'attaque était imminente. En catastrophe, nous construisîmes des barricades de fortune, et nous nous munîmes de tiges de bois taillées en pointe. Alors, ils lancèrent l'assaut. La bataille fut cauchemardesque. Je tentai de m'enfuir alors que les forces étaient à égalité. Puis, entre les arbres, j'aperçus une sorte de procession : cinq Schtroumpfs du Nord tiraient quelque chose de gros et vert. Une grenade. Je compris alors que leur intention n'était pas de reprendre le pouvoir, mais de se venger.
La grenade arrivée au village, il y eut des négociations entre les camps, des tergiversations, mais tout escalada très vite. Moi, en lâche, m'étais caché derrière un arbre en bordure du village. Ce qui ne m'empêcha pas d'être touché par la déflagration, et d'errer en vain parmi les cadavres bleus de mes frères. Une heure plus tard, vous étiez là.
Épilogue
Alors Azraël, c'était bon ?
Eh bien, ceci est le premier jour du reste de notre vie. J'espère pouvoir m'occuper de toi jusqu'à ma mort. Je suis un peu effrayé à l'idée de te laisser seul pour le restant de tes jours.
Hein ?
Mais.. Calme-toi, que t'arrive-t-il ?
Azraël ! Mon Dieu ! Qu'as-tu ! Par pitié, réponds-moi, qu'as-tu !?
AZRAËL ! Il... Mon chat... Il est mort ! Comment est-ce possible ? Ah ! Ces yeux injectés de sang... La position de ses griffes... Il a été empoisonné ! Le schtroumpf était toxique !
Le petit rat... Il l'a fait exprès... Il avait parfaitement calculé son coup... Sale petite vermine bleue ! Je...
Si vous l'avez adoré, vous pouvez encore relancer le débat.
DES BÉDÉS
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