Le paradoxe du bar

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Coucou c'est moi !


Le paradoxe du bar a vu le jour en 2008 à Paris en France lorsque que les membres d'un groupe de brillants logiciens, tentaient de découvrir les axiomes fondamentaux de l'humour.
Sa forme originelle s'exprime de la façon suivante :

C'est un type qui rentre dans un bar, et qui dit «Coucou c'est moi !»
Tout le monde se retourne, c'était pas lui.


Il faut bien comprendre le problème que soulève ce paradoxe : En effet comment un type qui rentre dans un bar pourrait ne pas être lui ? Si ce n'est pas lui, mais alors qui est-ce ? Ce paradoxe est loin d'être anodin et il est l'objet de nombreuses recherches. On commence tout juste à comprendre le rôle qu'il joue dans les fondements de l'humour. Les logiciens les plus engagés pensent même qu'il est la manifestation d'une contradiction entre les axiomes de l'humour.

Le baron Von Täten, président de l'académie du rire Pussendorf, a créé un prix d'un million d'euros pour récompenser la résolution de ce dilemme.


La Piste Logicienne

Coucou c'est moi !


Les auteurs du problème ont été les premiers à tenter une résolution. Rappelons les faits : un type rentre dans un bar, il dit «Coucou c'est moi !». Tout le monde se retourne, c'était pas lui. Avec une analyse assez fine de la phrase on remarquera plusieurs problèmes. Tout le monde se retourne : l'énoncé ne laisse aucun doute, la personne qui vient de rentrer doit se retourner aussi. Ainsi Aymeric le barbu pensait avoir résolu le paradoxe. Car en effet le type sort aussitôt du bar puisqu'il se retourne en entrant dans le bar. Si cette solution semble élégante, elle est en réalité bien naïve, et la phrase c'était pas lui de l'énoncé implique la présence de quelqu'un à l'entrée du bar. Cette solution a donc rapidement été éliminée.

Les logiciens se sont dès lors montrés plus prudents et le paradoxe a gagné en célébrité. Mais là où Aymeric le Barbu avait échoué, d'autres allaient faire preuve de plus de rigueur. Noan Méhelpès et Tanguy Bachard, deux jeunes génies qui avaient déjà fait leurs preuves en proposant une solution à l'histoire du con qui dit non, ont réussi à simplifier le problème. Pour résoudre le paradoxe il suffit, selon eux, de répondre à cette question : Le type qui rentre dans le bar en disant «Coucou c'est moi !» est-il un menteur ?.


La Piste Physicienne

Coucou c'est moi !
Là c'est lui.


Le problème devenant de plus en plus connu, il se répandit aussi en dehors de la communauté compacte des logiciens. On raconte que Medelin Mollevît donna une solution dans les 5 minutes qui suivirent les précédentes : si tout le monde se retourne quand le type rentre dans le bar, c'est que personne ne regardait. Il n'y a donc aucun observateur, le type rentre dans le bar sous la forme d'une fonction d'onde partagée entre deux états quantiques, l'état c'est lui et l'état c'est pas lui[1]. Lorsque tout le monde se retourne, les gens participent à la réduction du paquet d'onde et le type se retrouve projeté dans l'un des deux états. «Mais alors...» me direz-vous, «Parfois ça peut être lui !». Et bien oui ça arrive. Tenez l'autre jour j'étais dans un bar il y a un type qui est rentré, il a dit «Coucou c'est moi !», on s'est tous retourné et je vous garantie que cette fois là c'était bien lui !

Cette solution est séduisante mais il manque un dernier élément. En effet, si le bar se révèle être en fait le H-Bar alors cette résolution est toujours la bonne.



Note


  1. Par contre avec Louis XIV, ça ne fonctionne pas.


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