République Paysanne de Sibérie Lointaine

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République Paysanne de Sibérie Lointaine
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La République Paysanne de Sibérie Lointaine, de son nom officiel la République Paysanne Libre Socialisto-Marxiste de Sibérie Lointaine et Moins Lointaine, parfois abrégée en R.P.S.L. (ou en R.P.L.S.M.S.L.M.L.), est un État éphémère d'Asie du Nord-Est, ayant existé du 25 décembre 2017 au 21 janvier 2018, date à laquelle sont réunies en un seul et même gouvernement provisoire la République Paysanne de Sibérie Lointaine et la Commune de Moscou, sous l'autorité de Joseph II Staline. Malgré sa très courte existence, la République s'est illustrée dans de nombreux domaines, tels que la guerre, l'agriculture, les sports paysanolympiques ou encore la guerre.

Contexte de formation

La République Paysanne de Sibérie Lointaine s'est formée dans un contexte géopolitique très instable, en pleine Troisième Guerre Mondiale. La Russie, jusque-là dirigée d'une main de fer par un homme non moins métallique, Vladimir Poutine, n'a désormais plus personne à sa tête, depuis les massacres de la Nuit de Noël. Ainsi, voyant le pays partir en couille, les habitants de Sibérie, souvent appelés Sibériens, parfois Sibériotes, plus rarement Sibérois, décident de prendre leur destin en main et proclament dès le lendemain, le 25 décembre 2017 à 11h34 (ils devaient le faire avant, mais Alexeï dormait encore...), la glorieuse et éternelle (...) République Paysanne Libre Socialisto-Marxiste de Sibérie Lointaine et Moins Lointaine (avouez, vous n'avez pas lu jusqu'à la fin). Ils seront très vite rejoints dans leur élan indépendantiste par les marins de Vladivostok, qui proclament la Cité Libre et Heureuse de Vladivostok le même jour, vers 12h (de toute évidence, les nouvelles circulaient vite à l'époque).

Premiers jours

Très vite après la proclamation d'indépendance, des élections libres - puisqu'ils avaient toujours fait comme cela, c'est bien connu - sont organisées. Trois candidats se présentent, mais rapidement l'on découvre que deux d'entre eux sont en fait empêtrés dans des affaires de corruption et de trafic de défenses de mammouth, ce qui est intolérable pour l'ancien Gouverneur de Sibérie, autre candidat en lice, qui les fait tout de suite arrêter. À la grande surprise générale, c'est Pyotr Vladimirovitch Oulianov, dit le "Petit Lénine", le fameux ancien Gouverneur, qui remporte les élections, avec plus de 114% des voix (bien qu'on ait jamais vu auparavant un tel taux d'abstention, du certainement au contexte traumatisant de la guerre...).

Le lendemain de son élection, le Petit Lénine décide de construire un immense palais au centre de la Sibérie afin d'y installer la capitale du tout nouvel État dont il vient d'être élu Premier Dissident de Gauche (PDG). Pour ce faire, il choisit la charmante ville de Tsaratcheliablinskotovaritcholiakoutsk, métropole centenaire de 12 habitants. Le début des travaux se passe à merveille, dans l'"enthousiasme général" écrit Pyotr Lénine dans son journal intime, mais très vite après le discours du dirigeant annonçant que le salaire des ouvriers consistera en fait en un droit pour eux de continuer à travailler, la main d'œuvre se fait plus rare.

Jeux paysanolympiques du 1er janvier

Malgré le contexte de guerre mondiale, le Petit Lénine veut dès le début de son existence inscrire la nouvelle République de Sibérie dans l'air du temps et l'imposer sur la scène internationale, encore trop dominée par d'horribles nations capitalistes, tels que la France, l'Allemagne ou encore Cuba. C'est ainsi qu'il a l'idée d'organiser, à l'occasion du Nouvel An (puisque TF1 avait annulé son traditionnel bêtisier), les tous premiers "Jeux paysanolympiques", qui récompenseraient les meilleurs paysans du monde entier dans différentes disciplines : lancer de ballot de paille, saut à la fourche, patatanque, 200 mètres tracteur (ici, sans tracteur, vu que ça coûtait trop cher, les machines étant remplacées par des prisonniers de guerre portant les paysans sur leurs épaules), et bien plus encore ! L'enthousiasme vis-à-vis du projet est tout de suite au rendez-vous dans la population, comme en atteste une interview d'un habitant :

"-Que pensez-vous de l'organisation de jeux paysanolympiques dans le contexte actuel, où le monde entier se fait la guerre et où les réserves de nourriture de votre jeune République sont à peine suffisantes pour passer l'hiver ?

(avec un fort accent russe)

-Je pense que [...] c'est [...] une [bonne] chose." (certains passages ont été éludés par le Service de Presse pour leur longueur inutile ou l'écartement du propos par rapport à la question initiale).

Le premier janvier, à 10h01, le coup d'envoi est lancé ! Les paysathlèthes, venus des quatre coins du globe (surtout de Sibérie en fait, parce que tout le monde avait autre chose à foutre à ce moment-là), dont le Petit Lénine, qui gratifie ses concitoyens de sa participation aux jeux qu'il a lui-même inventés, commencent à s'affronter lors d'épreuves où chacun retient son souffle tellement le suspense est présent. Contre toute attente, c'est Pyotr Vladimirovitch Oulianov qui arrive en première position dans presque l'ensemble des disciplines proposées, remportant donc douze médailles d'or, la treizième ayant été attribuée, après moult quiproquos (dus à une histoire de trafic de défenses de mammouth de la part de l'adversaire du Petit Lénine), à un paysathlèthe breton, du nom de Gwendolivald Le Kernnec, éleveur de cidre à Nantes. Ainsi s'achève la glorieuse première édition des Jeux paysanolympiques du 1er janvier 2018 (elle sera la seule).

Campagne de l'Ouest

Siège de Moscou

À peine trois jours après les réjouissances des Jeux paysanolympiques, Pyotr Oulianov apprend que Saint-Pétersbourg est tombée aux mains des Européens, après seulement quarante-huit minutes de siège (on raconte que les occidentaux ont eu recours à un stratagème diabolique pour rentrer dans la ville, appelé "Cheval de Trois", consistant à offrir trois bouteilles de vodka à chaque soldat ennemi ; ces derniers étant russes, cela aurait facilité le travail). Pire encore, les Européens seraient désormais devant Moscou ! Ni une, ni deux, le Petit Lénine décide de former un corps expéditionnaire de cosaques pour aller défendre la Terre Sainte. L'arrière-petit-fils de Lénine en tête, les glorieux Sibériens (ou Sibériotes, à vous de voir) quittent leur pays, partant de Tsaratcheliablinskotovaritcholiakoutsk, le 6 janvier, sans même déguster une galette des rois (trop tsariste).

Après plus d'un mois de chevauchée à travers les immensités blanches de la Russie, les fiers cosaques Sibérois arrivent à Moscou, le 10 février.


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