Spyro the Dragon
Spyro the Dragon est un jeu vidéo créé en 1998 pour le support playstation uniquement, histoire de bien faire râler les concepteurs des autres plate-formes de jeu en cas de succès commercial. Elle devait être l'adaptation de l'histoire de Spirou, jeune personnage charismatique et détective au grand cœur créé par Rob-Vel en 1938. Au lieu de ça, le petit personnage rouge emblématique de la BD belge est soudainement devenu violet avec des ailes et des écailles. Bref, c'est devenu un dragon. Rob-Vel a succombé un peu trop facilement aux propositions de modification de script proposées par les agents marketing du concepteur du jeu. Il aurait selon quelques rumeurs quand même refusé que le héros puisse aller aux toilettes. C'est bien Rob, mais fallait-il accepter de transformer un humain en reptile pour rendre le jeu intéressant ? Si ce n'était que ça ! Zantafio (cousin maléfique de Fantasio) serait le méchant principal du jeu sous de le nom de Gnasty Gnorc, et sa nouvelle couleur de peau serait provoqué par une infiltration de celui-ci dans le laboratoire du professeur Champignac 3 semaines avant le début de l'histoire du jeu. Aujourd'hui, il ne reste que le nom "Spyro" (avec deux fautes d'orthographe) qui prouve de manière irréfutable la vente des droits de licence de Rob-Vel. Franchement, si c'était pour faire au final un jeu totalement différent du détective ressemblant au portier d'un célèbre Palace parisien, pourquoi se faire chier à acheter des droits d'auteurs aussi chers ?
Le personnage principal (De Spirou à Spyro)
Résumé sur Spirou
Comment est-on arrivé à un tel résultat ? Bha ouai, c'est la question du moment. C'est un peu comme si on transformait un abricot en camion benne. Comment est-ce possible ?
Si vous êtes chanceux pour n'avoir pas connu Spirou, sachez que c'est ça :
Grand modèle de tous les Ron Weasley, Spirou est rapidement devenu un personnage emblématique par la vente de ses albums à la minorité rouquine (1.3% de la population belge, ce qui représente quand même 150'000 de lecteurs potentiels sans compter les ventes à l'étranger). Bref, il y a une notoriété derrière cette BD suffisamment importante pour le faire entrer dans wikipédia.
Mais en 1998, tout changea, Insomniac Games décida de l'adapter pour la console de Sony. Oui, Insomniac Games comme le mot "insomniaque". Il serait d'ailleurs totalement inapproprié dans ce cas-ci de faire une blague vaseuse aussi facile avec un tel nom, d'autant plus que j'ai vraiment bien aimé ce jeu. En effet, il n'était pas rare que j'en finissais à faire des nuits blanches devant mon poste de télévision pour réussir à finir le monde des tisseurs de rêve. Il ne me restait que 3 dragons à libérer, mais on est pas là pour parler de mes performances geek intellectuelles.
Évolution
N'allez pas croire que Spirou est devenu un dragon du jour en lendemain. Le processus s'est en effet déroulé en plusieurs étapes. On a d'abord commencé à proposer de rajouter des ailes à Spirou afin d'en améliorer le gameplay du jeu. Chouette, un Spirou qui vole, c'est génial. Sauf que Spirou ne vole pas mais plane dans le jeu. Puis ensuite les griffes, pourquoi pas ? Etc, etc... Bref, après quelques heures de négociation avec le dessinateur du héros et les concepteurs du jeu, l'humanoïde s'est fait dragon. Putain, c'est fou ce qu'on arrive à faire en privant un belge de frites et de bière.
Heureusement, on retrouve encore des éléments similaires entre le belge et le dragon. C'est bon, rien n'est tout à fait perdu...
Histoire
C'est donc l'histoire de Spirou, jeune détective dragon à la recherche de Zantafio (cousin maléfique de Fantasio). Zantafio, devenu vert pour l'occasion à cause de la consommation des champignons du comte Champignac, veut conquérir le monde en transformant tout le monde en statue de cristal grâce à un laser. Spyro échappera à la malédiction du terrifiant Zantafio grâce à son habilité à se cacher sous la jupe d'une femelle dragon qui lui a alors servi de bouclier vivant. C'est alors que l'histoire commence.
Dans ce premier opus, Spirou est un sale gosse prétentieux. Il aura pour mission de libérer les autres dragons, qui malgré le fait qu'ils soient plus âgés et forts que lui, le laisseront faire tout le taff tout seul. Mais il existe d'autres objectifs comme renflouer l'économie des dragons en prenant émeraudes, rubis et pierres hors de prix sinon le mec qui vous fait changer de niveau n'est pas content. Encore, si ce mec demandait à ce qu'on le paye pour changer de niveau, je veux dire, profiter de la misère des dragons pour se faire du blé j'aurais pu comprendre. Mais non. Il ne veut juste que vous vous enrichissez sans raison. J'aurais aussi pu parler du fait qu'il aurait pu directement vous mener au dernier niveau avec sa montgolfière, mais on leur demande pas d'être intelligent.
Critiques
Contrairement à la croyance populaire, Spyro ne crache pas du feu mais de l'huile de friture surchauffée. En effet, dans le jeu vidéo, le petit dragon encore enfant se voit l’interdiction de jouer avec du feu systématiquement. Il faut tenir, en effet, tout objet inflammable hors de portée des plus jeunes. En plus, cela fait plaisir aux différents belges, donc un bon point pour le jeu.
Mais là où le jeu a été critiqué c'est pas son irrespect total des droits humanitaires ainsi que par la violation de divers points de la convention de Genève. On peut citer à titre d'exemple que pendant le jeu, beaucoup d'ennemis se rendent à Spyro en baissant les armes. Il n'est en effet, normalement, point tolérable de tuer un ennemi qui s'avoue vaincu. La convention de Genève allait jusqu'à interdire de tuer les pilotes de chasse expulsés de leur appareil pour autant que celui-ci accepte sa défaite. Dans le jeu, c'est la même chose. Mais n'a-t-on vraiment pas le choix de les tuer ? C'est là que les concepteurs sont sadiques, la mort d'ennemi donne un gemme nécessaire à l'avancement du jeu, donc on se retrouve obligé de faire un massacre. Pas de système de pitié, c'est vraiment dégueulasse. En plus, c'est un jeu pour des enfants.
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