Utilisateur:WTHellias/Système de notation scolaire

« Mé kes ke cé ke cé coneri ? L a craké son slipe la prof 2 frencé ou koa ? »

~ Kevin à propos du 03/20 de son devoir de français

« 03/20 »

~ La prof de français de Kevin à propos de la citation de Kevin

On a tous été à l'école un jour et on a tous été noté. Mais comment est-ce que ce système de notation fonctionne-t-il vraiment ? Pourquoi est-il si important ? D’où vient-il ? Que mange-t-il ?

Autant de questions auxquelles nous allons tenter de répondre avec panache et panachité ! Et on va commencer cet incroyable voyage avec le sommaire :

Mais c'est quoi donc qu'un système de notation scolaire ?

Le Système de Notation Scolaire n'a absolument rien a voir avec une quelconque agence de notation

Pendant le déroulement du sommaire, on m'a informé que le mot "Panachité" n'existait pas. Du coup, mon intro est ratée... Bon, c'est pas grave, vous n'avez qu'à faire comme si vous n'aviez rien vu, d'accord ?

Bien ! Commençons donc par le commencement et tenter de comprendre ce qu'est le système de notation scolaire, pour cela, il suffit de décomposer le terme. Après deux secondes d'intense réflexion, on se rend compte qu'il y a trois parties dans le terme que nous étudions ici : "Système", "Notation" et "Scolaire".

Le "de" ne compte évidemment pas puisqu'il est juste là pour faire la liaison entre le concept de "Système" et celui de "Notation". On peut l'enlever du terme étudié que ça ne poserais pas plus de problèmes que ça, la preuve : Système notation scolaire. Bon, ça fait un peu négligé dit comme ça mais on comprend sans soucis que le terme est composé des trois parties que nous avons listées plus haut.

Maintenant, intéressons-nous aux trois parties en elles-mêmes :

1. Système : Ce terme désigne un ensemble d'élément fonctionnant selon certains principes propres aux systèmes dont ils sont issus, par exemple les éléments d, d, d, d, D, D, D, D et dÉ font tous partie du système D qui a pour principe d'être constitué uniquement de D comme les plus attentifs d'entre vous l'auront sans aucun remarqué. La liste présentée n'est bien sûr pas exhaustive ; il manque tous les D écrits avec une police d'écriture différente et une taille différente, mais cela ne nous intéresse aucunement.
2. Notation : Ici, le terme notation se réfère bien entendu aux notes dans le sens "Donner un jugement chiffré de la valeur d'un objet, d'un concept voire même d'une chose". Mais attention, ici on ne parle pas de la Chose des quatres fantastiques, non non, on parle des choses comme des... bah des choses, des bidules, des machins, des trucs, etc.
3. Scolaire : Scolaire désigne bien sûr ce qui a trait à l'école et à l'éducation. Cela peut aussi qualifier une certaine maladie "en plaque" particulièrement mal orthographiée, mais par ceci de simplification nous mettrons cette définition de côté.

Équipé de toutes ces définitions, nous pouvons conclure que le terme complet "Système de notation scolaire" (Ou "Système notation scolaire" pour ceux qui ont décidé de bannir le "de" qui ne sert à rien) désigne tous les mécanismes régissant l'attribution et la signification des notes permettant une évaluation objective des différents élèves, par niveau, présent dans le circuit éducatif.

	La nana aux cheveux bleus dit :
	En gros, c'est les notes qu'on a sur les copies à l'école.

Euh... En gros, c'est ça.

	La nana aux cheveux bleus dit :
	Ca valait pas le coup de sortir toutes ces explications à la con

Probablement, je me suis un peu laissé emporter dans mon élan explicatif, mais cela ne peut pas faire de mal de trop expliquer un concept, non ?

Petite expérience triviale

Pour continuer notre étude du Système de Notation Scolaire, que l'on abrégera désormais par SNS pour une plus grande facilité de lecture (Et en plus, c'est aussi l'abréviation de Système Notation Scolaire ce qui ravira les partisans du non-de), nous allons effectuer une petite expérimentation triviale sur laquelle nous baserons nos recherches futures.

Pour cette expérience, j'aurais besoin de trois volontaires qui serviront de cobayes. Je vous rassure tout de suite, les cobayes ne seront pas exposés à un quelconque danger, n'oublions pas que nous effectuons une expérience triviale et la trivialité n'a jamais tué personne ! Ou alors, on ne m'en a pas prévenu, mais l'idée reste la même ; cette expérience se veut inoffensive.

Donc qui veut être volontaire ? Allez, j'ai besoin de volontaires pour une expérience scientifique !

	Jean le Rond d'Alembert dit :
	« Si c'est une expérience scientifique, je ne dis pas non ! »

	Le conseil de Carl Friedrich Gauss :
	« Je viens aussi, une bonne petite expérience scientifique triviale et inoffensive, c'est toujours marrant ! »

C'est bien, déjà deux volontaires ! Allez, j'en ai besoin d'un troisième ! Qui se dévoue ? Personne ? Vous êtes tous en train de bouder parce que j'ai utilisé le mot "Panachité", alors qu'il n'existe pas, c'est ça ? Oh, allez, c'était une petite erreur de ma part, vous pouvez bien me le pardonnez, non ? Non ? Je promets de ne plus utiliser de néologisme pendant toute la durée de l'expérience ! Allez, encore un seul volontaire ! Venez, je ne vais pas vous manger. De toute façon, je suis végétarien, enfin ma femme veut que je sois végétarien mais bon, la verdure, c'est pas trop mon truc. En même temps, vous verriez ma femme, quel bonasse, nom de dieu ! C'est sûr que pour une femme comme elle, tu veux bien devenir végétarien, voire même végétalien, euh... Je m'égare un peu avec tout ça, alors, toujours pas de volontaire ? Bon puisque c'est comme ça, je vais désigner quelqu'un dans le public ! Si si, je vais le faire, je suis un fou, moi. Des fois, je mange de la viande en cachette ! Toujours personne ? Dans ce cas-là, je prends quelqu'un complètement au hasard parmi les personnes présentes et ce sera TOI !

	La nana aux cheveux bleus dit :
	Qui ? Moi ?

Oui ! TOI !

	La nana aux cheveux bleus dit :
	Mais je veux pas participer à cette expérience !

Tu n'as qu'à le dire aux membres du public qui n'ont pas voulu être volontaires.

Voilà, nous avons maintenant trois volontaires, dont une désignée de force, pour notre petite expérience triviale sur le SNS. Cette expérience a été conçu par mes soins pour observer et analyser les différents comportements que peuvent adopter les notes sur les copies et pour ce faire, nous allons organiser un petit contrôle surprise de français que nous allons soumettre à nos trois volontaires.

	Le conseil de Carl Friedrich Gauss :
	« Oh non ! Pas un contrôle de français ! Hier, je n'ai pu réviser que le théorème de Gauss ! Je vais me prendre une sale note ! »

	Jean le Rond d'Alembert dit :
	« C'est la galère ! Je suis une quiche en français, ça aurait été un contrôle de math, j'étaie bon, mais là...  »

	La nana aux cheveux bleus dit :
	Moi, je le ferais pas ! De toute façon, je voulais pas être volontaire à la base, alors...

Hé ho ! On se calme dans les rangs pendant que je prépare le sujet de la dissertation, car oui c'est une dissertation. Une fois que j'aurai écrit le sujet sur le tableau, vous aurez dix minutes, pas une de plus, pas une de moins, pour disserter sur le sujet que j'aurai imposé pendant une demi-douzaine de ligne. Veillez à ne pas faire trop de hors-sujet et n'oubliez pas de réserver du temps en vue d'une relecture pour corriger les éventuelles fautes d'orthographe. Si je surprends l'un de vous en train de tricher ou de discuter pendant le contrôle, c'est zéro, direct et non négociable. C'est compris ? Bien, je vais maintenant noter le sujet sur le tableau :

Expliquez ce que vous avez fait durant vos vacances.

Et c'est parti pour nos trois volontaires. Bon pendant qu'il travaille, nous allons nous occupez d'autre chose et nous reviendrons dans dix minutes pour récupérer leurs copies et conclure la petite expérience triviale, que je pense d’ailleurs abréger car le terme "Petite expérience triviale" est quelque peu fastidieux à la lecture et à l'écriture, mais si je mets "PET" à la place, je pense que certains ne vont pas pouvoir s’empêcher de glousser comme des jeunes filles en fleur. Enfin, trêve de ces considérations abréviatives et passons plutôt à une comparaisons des différents SNS à travers le monde.

Les différents SNS de par le monde

SNS "traditionnel" français

En France, on utilise habituellement un SNS fonctionnant en base 10. Les notes sont souvent échelonnées sur 10, ou sur 20 si l'on a besoin de plus de précision. Par exemple, un élève quelconque dans une matière quelconque pourra recevoir un 7/10, ou un 14/20 si l'on souhaite plus de précision, dans le circuit éducatif français. Il est à noter que malgré l'utilisation d'une base 10 tout ce qu'il y a de plus décimal, certains professeurs osent user du demi-point, voire pire, du nombre à virgule ! Cela est tout simplement révoltant, pourquoi mettre un 7.5/10 si on peut le remplacer par un 15/20 qui représente la même valeur et qui en plus reste parfaitement dans notre paradigme d'entier naturel en base 10 ?

Mais cela peut même aller plus loin avec des tiers de points arrondis à 0.3 ! On peut voir que l’élève perd sur sa note 0.0333333333... point ce qui peut grandement l'handicaper pour le reste de sa scolarité : si sa moyenne se retrouve à 9,9666666666.../20 et que la note de passage est de 10/20, l’élève devra redoubler tous ça parce qu'un hurluberlu a décidé de mettre des fractions en plein milieu d'une note qui aurait du rester un entier naturel ! C'est à vomir, je vous le dis ! C'est pourquoi je tiens à le dire en lettres de feu de dix mètres de haut :

	Faites attention !
	PAS DE NOMBRE A VIRGULE DANS LE SNS

Bon, je sais que j'ai dit que je tenais à le dire en lettres de feu de dix mètres de haut, mais les lettres de feu de dix mètres sont actuellement indisponible alors il faudra vous contenter d'un petit "faites attention" qui clignote. J'ai bien conscience que c'est un peu cheap mais on fait avec ce qu'on a.

Cependant cette norme bien carrée et décimale n'est pas partagée par tous les pays du monde et on va pas les en blâmer, ils font ce qu'ils veulent avec leur SNS et je n'ai rien à redire à propos de ça, sauf si ils utilisent des nombres à virgule, mais je pense que le message est bien passé avec le "faites attention" clignotant, en tout cas je l'espère. Voilà donc quelques uns des SNS utilisés de par le monde :

SNS Suisse

Les institutions scolaires suisses utilisent une notation allant de 1 à 6. Au premier regard, l'utilisation du 6 comme note maximal peut sembler quelque peu fantaisiste, c'est aussi le cas au second regard d'ailleurs. Et au troisième, ainsi qu'au quatrième puis au cinquième et ainsi de suite.

Après quelque 700 regards, il est toujours très dur de comprendre pourquoi le système suisse emploie ce fameux 6 et c'est lorsque qu'on se rend compte que la note minimal est 1 et non pas zéro que ce système parait vraiment absurde et abscons. Plus que ça ne l'était avant, j'entends.

Je pense que nous pouvons réduire le nombres d'explication probable à deux :

Explication 1 : Les notes sont déterminées grâce à un simple lancer de dé. En effet, les valeurs que peut prendre un dé basique après un lancer basique pour une correction de copie basique varient entre 1 et 6. Cette explication si elle se révélait être vérifiée, prouverait que le système éducatif suisse est complétement aléatoire. Cela aurait pour conséquence directe une forte progression des ventes de dé truqués. Au vu de cet hypothétique futur, je ne peux que vous conseiller d'investir dans l'industrie du dé pipé suisse et d'attendre cette explosion des ventes qui vous rendra à coup sûr riche.

Explication 2 : L'autre explication envisageable est que l'inventeur du SNS suisse (Que l'on va abréger SNSS pour plus de simplicité) se soit dit « Tiens, et si j'inventais le SNSS ? Mais sur quelle échelle vais-je pouvoir le mettre ? Il faudrait que le SNSS soit simple comme de compter sur les doigts de sa main... Eurêka ! Je vais compter les notes sur les doigts de ma main et ce sera plus simple pour tout le monde ! » Bien sûr cette hypothèse sous-entend que l'inventeur du SNSS était atteint de Polydactylie Post Axiale, c'est-à-dire qu'il possédait six doigts à chaque main au lieu des cinq réglementaires. Compter les notes sur six doigts donne bel et bien une notation sur 6, de plus l’absence de doigt "zéro" explique aussi la non-utilisation du 0 dans le SNSS (Voir le schéma ci-dessous pour une représentation visuelle de ce phénomène). Le seul véritable problème de cette théorie, c'est que si vous investissez dans l'industrie du dé pipé comme je vous l'ai conseillé dans l'explication 1, vous ne gagnerez probablement pas un rond. C'est pour cela que cette théorie est grandement rejetée par la majorité de la communauté scientifique qui, rappelons-le, est constituée à 90% de pauvres.

Un petite illustration pour mieux comprendre le SNSS, on n'y voit les six doigts/notes numérotés de 1 à 6, ainsi que la non-existence du doigt "zéro".

Pour convertir une note du SNSS vers le SNSF (Le SNS français, mais en abrégé), il suffit simplement de lui retrancher 1 puis de la diviser par 5 et finalement, de multiplier le tout par 20. Pour la conversion inverse, il suffit de faire l'inverse. Simple, non ?

	La nana aux cheveux bleus dit :
	Pas simple du tout ! J'ai rien compris !

Ah mais si, c'est très simple, regarde, je vais te faire la démonstratio... Hé, mais t'ai censée faire ton contrôle de français ! Retourne immédiatement au travail, espèce de tir-au-flanc ! Tu mets en péril l'intégralité de la PET !

	La nana aux cheveux bleus dit :
	"Pet" ! HaHaHaHaHaHa !

Je le savais que je devais trouver une autre abréviation... Enfin, tu retournes tout de suite au travail ou je t'envoie dans le bureau du directeur.

	La nana aux cheveux bleus dit :
	Du moment que c'est pas sous le bureau du directeur, ça va !

Bon, tu l'auras voulu ! Tu es privée de dessert pour les trois prochains jours !

	La nana aux cheveux bleus dit :
	NOOOOooOOOooOOOoo00ooOO00O0ooooo ! C'est bon, je retourne faire le contrôle mais pas on touche pas au dessert, d'accord ?

D'accord. N'empêche, c'est beau l'autorité à base de dessert... Mais je m'égare encore, retournons plutôt à notre étude.

SNS Allemand

En Allemagne, le SNSA (Système de Notation Scolaire Allemand) est réparti entre 1 et 6, tout comme le SNSS, mais à la différence de ce dernier la meilleure note n'est pas 6 mais 1 ! C'est sûr qu'il est un peu dur de comprendre cette notation décroissante, puisqu'instinctivement on pense que plus la note est basse, moins le travail noté est bon. Mais dans ce cas, pourquoi le SNSA est composé ainsi ?

Après de nouvelles recherches, je pense que nous pouvons réduire le nombres d'explication à deux :

Explication 1 : Durant la première guerre mondiale, les professeurs allemands, qui, comme tout le monde le sait, étaient un peu paranoïaques, imaginèrent que des espions Français ou Anglais pourraient se mettre à attaquer les bons élèves allemands pour ne laisser que les idiots en vie et ainsi créer une nation allemande dirigée par des idiots. Une théorie quelque peu fumeuse, vous en conviendrez, mais allez dire ça à un professeur allemand durant la première guerre mondiale, vous verrez que ce n'est pas si simple que ça de lui faire entendre raison, principalement parce que la première guerre mondiale est terminée depuis presque 100 ans. Néanmoins pour piéger les possibles espions français et anglais, ils créèrent le SNSA que l'on connait où les mauvais élèves ont des bonnes notes. Ainsi si les espions attaquent les possesseurs des meilleurs notes, ce sont les idiots qui mourront. Cependant, cette théorie est souvent contestée et le seul moyen véritable pour la prouver une fois pour toute serait de demander à un professeur allemand durant la première guerre mondiale si elle est vrai, ce qui n'est pas vraiment possible, principalement parce que la première guerre mondiale est toujours terminée depuis presque 100 ans.

Explication 2 : Une autre explication stipule que les professeurs allemands, qui, comme tout le monde le sait, sont fainéants en plus d'être paranoïaques, auraient simplement décidés de copier le SNSS. La tâche fut laissée à un stagiaire qui passait par là, mais ce que ne savait pas les professeurs, c'est que ce stagiaire était nul en géographie. En conséquence, il confondu la Suisse avec l'Australie durant son copier/coller or, et c'est bien connu, en Australie tout est à l'envers, à cause du positionnement géographique assez particulier de ce pays. Le stagiaire mis donc le SNSS à l'envers ce qui donna naissance au SNSA avec son ordre décroissant peu commun.

Le SNSS inversé. Avec en rouge, la numérotation originale du SNSS et en bleu, celle du SNSA.

Il est très facile de convertir une note du SNSA en une note du SNSF. Comme le SNSA, n'est qu'une inversion du SNSS, il faut effectuer la négation de la conversion SNSS -> SNSA, c'est-à-dire :

$b=\left({\frac {(a-1)}{5}}*20\right)$
Avec $a$, la note en SNSA et $b$, la note en SNSF.

Attendez deux seconde... Si je prends 1 moins 1, divisé par 5 multiplié par 20... Arg, ça fait - 0, c'est pas du tout ça ! Je m'excuse mais je me suis trompé, on ne doit pas prendre la négation du SNSS -> SNSA, mais son inverse :

$b={\frac {1}{{\frac {(a-1)}{5}}*20}}$
Toujours avec $a$, la note en SNSA et $b$, la note en SNSF.

Dans ce cas-là, pour 1, ça donne ${\frac {1}{0}}$... Merde, c'est pas ça non plus, alors je prends la racine de trois que je divise par l'age du capitaine et on inclut tout ça dans le calcul, ça donne :

$b=\int \left({\frac {(a-c^{2})}{sqrt3}}*(20-13i^{5})\right)-7{,}26$
Avec $a$, la note en SNSA, $b$, la note en SNSF, $c$, l'âge du capitaine et $i$, le... Merde, mais c'est quoi $i$ ? Qu'est ce qu'il fout dans mon calcul ?.

C'est horrible, j'y arrive pas ! Je suis trop nul en math !

Ah si, j'ai trouvé, c'était simple en fait : on n'a qu'à utiliser l'abréviation PTE pour Petite et Triviale Expérience au lieu du disgracieux PET, c'est bien mieux comme ça ! Sinon pour la conversion, j'ai toujours aucune idée...

	Le conseil de Carl Friedrich Gauss :
	« Psst, le vrai calcul, c'est : $b=20-\left({\frac {(a-1)}{5}}*20\right)$ »

Ah, merci mon petit Gauss ! Mais maintenant, tu retournes faire le contrôle de français !

	Le conseil de Carl Friedrich Gauss :
	« Pas la peine de gueuler, je voulais juste aider... »

Tu voulais surtout gagner des points faciles en m'aidant... Enfin, bref, on continue avec notre étude.

SNS Anglais/Américain

Le SNSA, abréviation de SNS Américai... Ah non, on peut confondre avec le SNSA Allemand. Comment faire ? Au pire, on n'a qu'à remplacer Américain par Anglais et... Ah non, les deux mots commencent aussi par la même lettre... Zut, je suis coincé apparemment... Ah si, je sais comment faire : on n'a qu'à le prononcer avec l'accent Anglais : SNS-Ailleuh. C'est parfait !

Donc, le SNS-Ailleuh n'est pas constitué, à la différence des autres SNS présentés jusqu'alors, de chiffres. Ils sont remplacés par des lettres allant de A (la meilleure note) jusqu'à F (la moins bonne). Bon, on va directement passer aux possibles explications (qui sont au nombre de deux) plutôt que de se casser la tête à comprendre ce système tout à fait abscons :

Explication 1 : L'inventeur du SNS-Ailleuh ne savait pas compter, il s'est donc rabattu sur les lettres. Comble de l'infortune, il était aussi analphabète et ne connaissait que les 6 premières lettres de l'alphabet. Au lieu de demander de l'aide à un de ses collègue expert-comptable (selon cette théorie, l'inventeur du SNS-Ailleuh était expert-comptable, ce qui est encore aujourd'hui, sujet à débat dans la communauté scientifique. En effet, un expert-comptable analphabète et qui ne sait pas compter, ça parait peu probable), il décida de se venger du monde pour son analphabétisme et sa dyscalculie en créant un SNS complétement pourri. Ainsi est né le SNS-Ailleuh, qui possède un nom pourri, ce qui ferait surement plaisir à son analphabète d'inventeur (s'il savait lire, bien-sûr).

Explication 2 : Les professeurs américains, qui, comme tout le monde le sait, sont des gros fainéants, décidèrent de copier les SNS européens. Durant leurs recherches, ils tombèrent sur leSNSS et le SNSA. Ces deux SNS se ressemblant beaucoup (l'un est l'inverse de l'autre. Et inversement), les professeurs américains les confondirent et tentèrent de retranscrire ces deux SNS, pourtant opposés, comme s'il ne s'agissait que d'un seul SNS ce qui leur causa bien des complications. De plus, l’Amérique et l'Europe sont séparées par une distance approximative de 7 000 Km. Cette distance est bien sûr à prendre en compte, vu que le système est déformé par la courbure de la terre. Mais ici, la déformation n'est pas parfaite comme dans le cas de l’Allemagne par rapport à l'Australie (c'est un rapport strictement inverse comme montré dans l'explication 2 du SNSA). Il faut donc inclure plein de calculs assez complexes pour traduire cet enchevêtrement de SNS selon la courbure terrestre et puis y a aussi les conditions météo à prendre en compte ainsi que tout un tas d'autres paramètres divers et variés. Dans l'espoir d'une inactivité prolongée, les professeurs américains bâclèrent les calculs et trouvèrent "A B C D E F". Puis ils commencèrent à ne sérieusement rien faire après ce non-travail de longue haleine.

Le SNSA et le SNSS enchevêtrés puis déformés par la courbure de la terre sur une distance de 7 000 Km. En rouge, on peut voi... Oh, et puis merde, on s'en sort pas avec ces schémas à la con !

Pour convertir le SNS-Ailleuh en SNSF, c'est très simple. Le SNS-Ailleuh est composé de 6 membres, A B C D E et F, que l'on peut remplacer par des notes de 1 à 6, puis on utilise la conversion
SNSA -> SNSF, et voilà, problème résolu !

	Jean le Rond d'Alembert dit :
	« Mais dans le SNS-Ailleuh, il y'a pas des + et des - aussi ? »

Euh... Si... Arg ! La conversion ne marche plus dans ce cas-là ! Et puis la première explication, non plus ! Bon, la seconde est toujours valable, on peut envisager qu'une erreur de calcul de la migration des truites d'eau douce a pu créer ces + et ces -, mais ça ne résout pas notre problème de conversion... Peut-être qu'en rajoutant la masse de la copie comme variable dans le calcul, on peut créer une déviation sinusoïdale proportionnelle au nombre de mots du règlement de l'université du capitaine dont on ne connait toujours pas l'âge, ET PAF ! C'est donne le résultat en SNSF !

	Jean le Rond d'Alembert dit :
	« Tu réalises que ce que tu racontes n'a absolument aucun sens ? »

Ouais, mais là je tente de terminer cette partie qui commence sérieusement à trainer... Et retourne bosser sur le contrôle, espèce de feignasse !

Résultat de la PTE

Posez vos stylos, et rendez-moi vos copies ! Je ramasse. Bon, ça a pris un peu plus de temps que les dix minutes annoncées mais j'étais coincé avec des histoires de conversion et de migration, je vous prie de m'excuser.

Bon, maintenant, je vais corriger et noter rapidement vos contrôles en commençant par la nana aux cheveux bleus. Alors... Mais tu n'as rien marqué sur ta feuille ! Tu n'as pas fait ce que je demandé ? C'est parce que tu es trop nulle ?

	La nana aux cheveux bleus dit :
	Pas du tout, c'est que je voulais pas le faire ton PET, alors je l'ai pas fait et puis c'est tout.

C'est PTE, tu suis ou quoi ? Et puis en l’absence de véritable travail rendu, tu auras 0/20 ! Et c'est ni échangeable, ni remboursable.

Bon, passons à la copie de Carl Friedrich Gauss :

Oh, c'est bien ! Un bien beau théorème que tu nous sors, mon petit Gauss. Mais tu devais raconter ce que tu avais fait pendant tes vacances !

	Le conseil de Carl Friedrich Gauss :
	« Oui, mais hier, je n'ai révisé que le théorème de Gauss, alors... »

Bon, pour l'effort je te mets 10/20, mais vraiment parce que c'est un beau théorème ! Et un peu aussi pour emmerder la nana aux cheveux bleus.

	La nana aux cheveux bleus dit :
	Hé ! Mais c'est méchant !

T'avais qu'à bosser, espèce de bonne à rien ! Passons à la copie de Jean le Rond D’Alembert... Euh, y'a une enveloppe à la place de la copie :

De l'argent ? Tu tentes de me soudoyer ? Tu crois que je suis corruptible, que je n'ai aucune conscience professionnelle ? Bon, pour le coup tu as raison, mais si l'expérience n'avait pas été triviale, je n'aurais pas accepté. Alors, concernant ton paiement, on va dire un point pour chaque euros et ça fait pile-poil 20/20. A croire que c'était prévu par la commission européenne !

	Jean le Rond d'Alembert dit :
	« Ahah ! La corruption, y a que ça de vrai ! »

Ouais, mais ne le crie pas sur les toits, je vais avoir des problèmes avec le ministère de l’Éducation Nationale sinon... Enfin bon, dressons un petit tableau pour résumer nos résultats résultant de la PTE et quelques conclusions qui me semblaient suffisamment importantes pour que je les tire :

Résultats résultant de la PTE

Volontaires (Ou pas)	Notes	Notes (sur les notes)
La nana aux cheveux bleus		Un exemple d'un cas spécial du SNS : Un élève ne rend pas sa copie. Dans ce cas, c'est zéro directement, sauf si l’élève fautif est en mesure de remettre une excuse médicale du type "Gastroentérite explosive spontanée" ou s'il arrive à soudoyer son professeur. Bien évidement le chantage peut aussi être employé, mais cette technique n'est guère vu d'un bonne œil par l’Éducation National, obligeant ceux qui la pratiquent à faire preuve d'un minimum de discrétion pour ne pas se faire prendre.
Carl Friedrich Gauss		Un autre cas spécial : Une note à la tête du client, ou plutôt contre la tête d'un autre. Ici, c'est une note spécialement donnée pour emmerder la nana aux cheveux bleus. Mais, cette note aurait aussi pu être donnée si Carl Friedrich Gauss avait été le chouchou du prof (Dans le cas présent, moi). Ce n'est pas vraiment autorisé par l’Éducation National qui demande à ses enseignants d'être objectifs mais l'autre conne aux cheveux bleus me les a brisées à pas vouloir faire la PTE, alors voilà Gauss, il a 10 et pas elle.
Jean le Rond d’Alembert		Encore un cas non-ordinaire du SNS : La corruption. C'est assez simple, on donne de l'argent au prof (En l'occurrence, moi) pour qu'il transforme cet argent, probablement gagné à la sueur du porte-feuille de papa/maman, en une bonne note. Comme pour les autres cas, l’Éducation Nationale décide de pointer son nez en déclarant que c'est pas très professionnels tout ça, mais je m'en moque, je ne perçois pas de paie pour cet article et j'ai besoin d'acheter des pâtes pour me nourrir alors je vais pas me gêner pour aller vendre mon jugement à l’élève le plus offrant (en l’occurrence, Jean le Rond d'Alembert).

Nous avons ici vu quelques cas spéciaux du SNS, mais cette petite expérience triviale ne nous permet que de toucher du doigt le monde incroyable des notes, principalement parce qu'elle était petite. Une autre PTE pourrait être organisée avec plus de participants (par exemple, une petite centaine serait bien), mais comme on passe d'une petite expérience à une grande, on se verra dans l'obligation de renommer la PTE en GET pour Grande Experience Triviale. On peut noter qu'il n'y a pas besoin d'inverser le E et le T comme pour la PTE, vu que le terme GET n'a pas de second sens qui pourrait en faire glousser certain (sauf pour les anglophones, mais ce n'est pas vraiment un problème, n'oublions pas que Jeanne D'arc les a boutés hors de France il y a de ça quelques siècles.)

Mais, nous n'avons ni le temps, ni assez de participant pour organiser une GET et de toute façon, un tableau d'une petite centaine de cases, ce serait un peu indigeste à lire.

Les copies

Après avoir étudié les différents SNS que l'on peut trouver de par le monde, ainsi que les différentes manières de noter les travaux des élèves, nous allons maintenant nous intéresser aux copies en elles-même. Car oui, les copies sont une part assez importante de n'importe quel SNS qui se respecte un tant soit peu et cela pour plusieurs raisons mais la plus importante reste que sans copie, on ne pourrait pas évaluer le travail fourni par l'étudiant et ça serait un peu gênant (sauf dans le cas où l'explication 1 du SNSS se trouve être vérifiée. Dans ce cas-là, il n'y de toute façon pas besoin de voir la copie, la note étant de toute façon aléatoire.)

Poterie Grec datant de 493 av. JC montrant : 1 : Un élève grec - 2 : Une tablette en cire - 3 : Un pot de vin d'une valeur de 20 Euros - 4 : Deux dés servant à noter aléatoirement la copie - 5 : Un rond (d'Alembert)

Étudions donc ces copies. Le premier constat que nous pouvons dresser, c'est qu'elles sont généralement en papier, de format A4 en général. Il existe bien sûr quelques exceptions comme par exemple des copies en A5, utilisées par les plus petits ou des tablettes en cire, utilisées par les Grecs et Romains d'il y a 3 000 ans (Voir image ci-contre).

Le fonctionnement de la tablette de cire et de la feuille diffère légèrement, ne serait-ce qu'au niveau des outils utilisés (un stylet ou un stylo, seulement une moitié de syllabe de différence) mais le principe reste toujours le même : on écrit quelque chose dessus. Que ce soit les réponses du contrôle, une lettre d'insulte dirigée contre les adeptes des nombres à virgule dans les notations ou un théorème de Gauss en plein milieu du récit de ces vacances, au final ce n'est que de l'encre apposé sur une feuille (ou une entaille dans de la cire pour les Grecs et les Romains).

Ce sont donc ces copies qui forment le lien entre le noté et le notant. Mais il est légitime de se demander ce qu'il advient de ces feuilles (Ou des TC, abréviation de Tablette de Cire) après la notation. Pour répondre a cette question, nous allons observer le sort des copies que j'ai récupérées après la PTE. Nous avons donc trois possibilités de parcours post-notation.

	La nana aux cheveux bleus dit :
	Trois possibilités ? Mais il n'y a qu'une seule copie, vu que je n'en ai pas rendu et que Jean t'a soudoyé avec de l'argent en lieu et place de sa copie !

J'en est bien conscience, mais je suis et je reste un homme de sciences avant tout, par conséquent je trouverai une solution scientifiquement scientifique pour résoudre ce problème de non-pluralité de copie. Laissez moi réfléchir deux secondes... Ah voilà ! J'ai trouvé ! On va enfermer cette copie dans une boite où l'on aura préalablement mis un atome d'uranium radioactif et un dispositif libérant un poison une fois que l'atome se sera désintégré. Ainsi, on obtient une copie de Schrödinger qui peut-être dans trois états différents, ces trois mêmes états que nous voulons étudier. Et voilà, problème résolu !

	La nana aux cheveux bleus dit :
	Mais le poison ne peut pas affecter la copie étant donné qu'elle n'est pas vivante ! Et puis dans l'expérience de Schrödinger, le chat n'a que deux états superposés simultanément, pas trois !

Trop tard, j'ai fermé la boîte et la physique quantique s'est mise en branle. Allons donc imaginer les différentes possibilités imaginable du parcours que suivra cette copie !

Possibilité n°1 : L'élève garde sa copie

L'hypothèse la plus probable. En effet, après que le correcteur ait noté la copie, elle revient généralement à son auteur original ou bien à celui qui a recopié tout ce qu'a fait son voisin qui devient par conséquent l'auteur original, sans toutefois être le détenteur du devoir du tricheur une fois celui-ci rendu. Mais qu'importe à qui revient la copie, elle finira immanquablement sur une pile de devoir sur le bureau du receveur.

C'est dans cette pile que le devoir vivra le restant de sa vie, vie pleine de rencontre avec des relevés bancaires, des quittances de loyer et autres fiches de paie, accumulés petit-à-petit sur le bureau du possesseur de la copie (si tant est que ledit possesseur n'a pas trop copié sur son voisin et par conséquent n'a pas raté sa scolarité). Elle s'amourachera d'un petit PV, résultat d'un stationnement en double-file en face d'une gendarmerie, mais ensemble, ils devront lutter contre ses parents, peu désireux de voir cette union se concrétiser. Ses démêlés amoureux inspireront des scenarii inachevés trainant sur la chaise (le bureau étant trop surchargé pour y mettre n'importe quel autre document). Ceux si donneront naissance à des feuilletons romantico-chiant tels que les feuilles de l'amour ou Amour, Gloire et Encrier.

Au fils des saisons de nouveaux personnages feront leur apparition, que ce soit dans la vie de la copie hypothétique que nous étudions ou dans les séries romantico-chiantes évoquées dans le paragraphe précédent, conséquence direct de l'entassement des paperasses administratives et des additions que l'auteur de la copie balance négligemment dans la pièce qui autrefois abritait son bureau, mais qui désormais abrite une masse de papier exagérément exagérée. Celle ci grandira, absorbant toute forme de papier tel un blob, détruisant un cinéma au passage, jusqu'à atteindre une volume de plusieurs centaines de mètres cubes.

La copie étudiée, mourra dans un incendie en même temps que le blob de papier dont elle fait partie, celui-ci ayant eu la mauvaise idée de se frotter à une fabrique d'allumette. Un film sorti en 1958 s'inspirera de cette histoire. Il sera très judicieusement intitulé The Blob de papier ! :

Une affiche du film où l'on voit le personnage principal interprété par Steve McQueen tentant de repousser les avances de "The blob de papier !"

Je sais ce que vous pensez tous, pourquoi un blob voulant absorber du papier s'intéresserait à un être humain comme Steve McQueen qui, de par la définition même de l'être humain, n'est pas en papier ? Et bien, c'est très simple : en vérité Steve McQueen est bien fait en papier, la preuve il est sur une affiche en papier ! Si il n'est pas en papier comment fait-il pour être sur l'affiche ? C'est tout simplement impossible donc il est en papier, CQFD !