Vol 001 Qatar Airlines

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Le vol 001 QA était un vol régulier reliant l'aéroport international de Dubaï à la cache de Ben Laden dont l'appareil, suite à une cocasse série de défaillances, s'est abîmé dans le massif central le 9 septembre 2003. Le vol était assuré par la compagnie aérienne Al-Qaïda.

Plan théorique de parcours du Vol QA001, qui fut modifié 32 secondes après le décollage pour des raisons pratiques, détournant l'appareil sur Tchernobyl pour faire une esclale ravitaillement (en kérosène, bien entendu).

Une entrée en matière sans sauce piquante

Les festivités consécutives à ce premier décollage réussi ont duré toute la nuit, comme en témoigne cette photo du directeur prise le lendemain matin

L'avion, un Boeing 737-700 DM, décolla de l'aéroport de Dubaï à 15h32 de l'après-midi UTC avec à son bord 118 passagers dont trois chiens, un canard, une vache morte et 6 membres d'équipage, pour un atterrissage prévu à 23h52 sur la piste n°2 du Ben Laden International Airport. Le décollage se passa parfaitement bien si l'on exclut la perte quasi-immédiate du sens de la vision des deux pilotes due au reflet du soleil sur la piste constituée à 98% d'or massif. L'appareil, commandé à partir de cet instant seulement à l'alarme de décrochage automatique, suivit la trajectoire prévue et prit assez d'altitude pour ne pas percuter la tour de contrôle. À l'intérieur de cette dernière, ce fut l'euphorie générale, depuis la création de l'aéroport en 1989 aucun avion n'avait réussi à passer le cap du décollage. Une certaine appréhension s'immisça alors parmi le personnel dans la mesure où les opérateurs au sol ayant plus été formés à l'évacuation d'urgence qu'à un réel suivi d'un avion en vol, leurs connaissances en matière aérienne se limitaient à se demander comment les oiseaux font pour tenir en l'air.

Un vol apparemment sans histoire

L'altitude de croisière atteinte, les boîtes noires révèlent que le pilote a fait une annonce sonore pour souhaiter la bienvenue aux voyageurs. Le BEA a rendu cette dernière publique, ainsi que toutes les conversations ayant eu lieu dans la cabine de pilotage et des photos montrant l'équipage dans des positions indécentes ou posant avec des dictateurs sud-américains :

« Messieurs et les autres, nous vous souhaitons la bienvenue sur le vol 001 QA à destination de la cache de Ben Laden. L'équipage, la vache morte et moi-même vous souhaitons un agréable voyage. Nous vous rappelons que cet appareil n'est pas destiné à la destruction, vous pouvez donc remettre vos ceintures d'explosif aux hôtesses qui passeront prochainement parmi vous pour les récupérer. Si par hasard il y avait un médecin dans l'avion, voire quelqu'un qui aurait des notions de pilotage, nous l'invitons à nous rejoindre dans la cabine de commande, située à l'avant de l'appareil. Messieurs et les autres, nous arriverons au BLIA à 23h52 si tout ne se passe pas comme prévu, le fait que nous ayons décollé étant en soit un imprévu. »

Immédiatement après cette annonce, le micro enregistra un brouhaha de fond comparable à une "manifestation de joie" d'après les Experts. Les sondes relevèrent une déportation brutale du centre de gravité de l'avion dans la cabine de pilotage suite à un "mouvement de foule qui se déplace en hurlant", toujours d'après les Experts. Les paramètres de vol entrés dans l'ordinateur de bord, l'équipage demeura muet jusqu'à l'apparition des premiers problèmes d'ordre géographique.

Ce laps de temps demeure une énigme pour le BEA, certains enquêteurs supposant "que les pilotes se seraient fait égorger", hypothèse difficilement vérifiable suite à la désintégration de l'appareil en survitesse quelques heures plus tard. L'idée la plus retenue au sein de l'organisme chargé de l'enquête concernant cette période du vol est "qu'on sait pas mais qu'on suppose qu'il s'est passé un truc, de là à dire quoi, demandez à un Nostradamus inversé, nous on débauche il est 17h".

Eh ben non en fait

A 17h04, la NASA, conjointement avec l'aéroport de Marseille (qui était étonnamment en activité à une heure pourtant très tardive) intercepta le signal d'un avion fantôme entrant dans l'espace aérien français sans autorisation. Le directeur de la CIA, en accord avec la NASA, le FBI, le président des Etats-Unis et le Dalaï-Lama, prit la décision de contacter personnellement et en catastrophe les autorités militaires françaises compétentes.

Un F-15 américain en pleine préparation au décollage.

Les rapports d'enquêtes démontrent que c'est le général Robert Gerbier qui répondit, malheureusement son piètre niveau en anglais ne lui permit pas de comprendre que "Terrorists will destroy the Eiffel tower ! Send an interceptor aircraft, general mobilization ! General mobilization !", ce pourquoi il raccrocha presque instantanément et débrancha le téléphone pour ne pas être dérangé par ces "putains de sonneries qui ont tout à envier au chant mélodieux des belettes" dans son sommeil.

Devant ce refus, et "histoire de dire que cette fois ils ont pas regardé les avions s'écraser sur un symbole de l'Occident sans réagir" (J.M Bigard), le directeur de la CIA pris à parti par l'Empereur Vénusien et le président des Etats-Unis décida alors de faire décoller deux F-15 de la base d'Elmendorf AFB en Alaska ainsi que la navette Columbia, pour n'avoir rien à se reprocher. Ce qui eut assez peu d'influence sur le déroulement des évènements, le choix d'un paysan chinois de planter des bananes dans sa rizière au lieu de pissenlits ayant à peu près autant d'importance sur le cours de l'accident que la réaction américaine.

Et la météo ? On en a parlé de la Météo ?

Ce qui restait de l'équipage du vol QA001 a été confronté dès les premières minutes de vol à une violente absence de vent et de nuage, conditions météorologiques assez courantes au Qatar. Le survol de la Méditerranée fut ponctué de légers giboulées, d'affectueux cumulonimbus et d'un peu de pluie d'après les sondes PIGEON fabriquée par un sous-traitant chinois. La température extérieure avoisinait celle de la planète Mars en période estivale au niveau de l'équateur, pour rendre les conditions extérieures compréhensibles par un large public.

Bienvenue en France !

Dès l'entrée dans l'espace aérien français, délimité par une large bande de nuages retenu par une zone de chaud-froid et agrémenté de quelques raccompagnements collectifs à la frontière de cumulus sans-papiers, le temps repartit au beau fixe. Le survol à basse altitude de Toulouse se passa très bien, le soleil étant très présent à cette période de l'année sur cette partie de l'hexagone.

Déroulement de l'accident

A 13h54 heure locale (ce qui fait 18h13 si on se base sur le fuseau UTC, faut suivre), l'alarme d'altitude se déclenche, informant l'équipage d'une trop grande promiscuité avec le sol. En parallèle, un voyant de surchauffe au niveau du réacteur n°2 situé à la droite de l'avion (c'est logique) s'allume tandis que l'alarme de décrochage indique un crash imminent.

Un passager s'interrogeant sans doutes sur l'absence de pilote dans l'avion.

Un mec qui apparemment remplaçait les pilotes au vu des enregistrements de la boîte noire, prit la décision de reprendre de l'altitude, décision qui s'imposait un peu au vu de la situation. Constatant la surchauffe du réacteur n°2, il décida de le ménager et concentra toute l'énergie de la remontée sur le réacteur n°1 qu'il poussa à 178% de ses capacités réelles, ce qui entraîna une légère modification de cap.

A 14h01, l'appareil est à nouveau à un niveau de vol acceptable mais se retrouve dévié sur le Massif Central, ce qui est à l'opposé de son objectif. Le mec qui a pris la place des pilotes et que nous appellerons "Gérard" pour plus de commodités, constatant cette déviance, se résolut à modifier manuellement le cap de l'avion. Les évènements suivant chronologiquement cet instant devaient confirmer ce que les spécialistes du BEA supposaient déjà, c'est à dire que Gérard n'avait jamais piloté un avion auparavant et que ses notions de repérage dans l'espace, notamment au niveau des axes X et Y, étaient assez limitées.

A 14h06, les enregistrements démontrent qu'un des deux pilotes aveugle, après avoir entendu l'alarme de survitesse résonner dans l'appareil, a repris place aux commandes et vole à vue, guidé par les indications confuses de Gérard. L'avion se stabilise et reprend sa direction initiale, le BLIA.

Photo prise par un portable, montrant des voyageurs légèrement angoissés à l'idée que l'appareil s'écrase.

A 14h07, l'ordinateur de bord tombe en panne après qu'une "connasse d'hôtesse de chienne d'infidèle" ait renversé un liquide d'origine inconnue dessus, ce qui a provoqué un court-circuit. Le pilote a viré Gérard et appelé son collègue à la rescousse, la situation étant critique. Un blizzard est annoncé en altitude, suivi d'un orage et d'une éruption solaire, il faut anticiper et gérer le carburant restant. C'est cet instant que choisit le contrôle aérien français pour intervenir.

— Bonjour, vous venez d'entrer dans notre espace et pourtant vous ne vous êtes pas manifesté depuis. Marseille et Toulouse viennent de nous faire part de votre passage, on voudrait juste savoir ce que vous faites, c'est tout. Vous savez, y a le plan vigipirate, ce serait bête que vous soyez considéré comme un avion suspect et abattu par un de nos Mirage. Très bon avion d'ailleurs, si vous connaissez des acheteurs potentiels, n'hésitez pas à vanter ses mérites, ici c'est un peu la crise vous savez, les gens ont pas le moral et ça se répercute sur les transports en commun si vous voyez ce que je veux dire. Bah, moi je suis pas trop mal mais y'en a certains, c'est dur à vivre. On comprendrais presque le terrorisme parfois, mais je m'épanche, je m'épanche, annoncez-vous je vous prie
— Oui, pardon, on avait la tête en l'air
— La tête en l'air ! Ah Ah, elle est très bonne celle-là ! C'est rare que les pilotes aient de l'humour, et c'est rare qu'ils parlent français, même quand ils sont français d'ailleurs. Vous avez un petit accent, vous venez d'où ?
— Qatar, en fait. Vol QA001. Pitié, fermez-là.
— Dites-moi, vous avez pas mal dévié, vous devriez survoler Bucarest à cette heure là. Vous avez des soucis ? Vous avez besoin d'aide ? Vous avez été détournés ? Si vous avez été détournés dites le que j'envoie un Mirage vous abattre, faut bien qu'ils servent vous savez. Et puis ce serait bête que vous vous crashiez sur Paris, pas que j'aime la ville mais c'est là que je m'y trouve actuellement, vous comprenez...Donc n'hésitez pas, même si vous ne faites que supposer qu'il est possible qu'on vous détourne, faites m'en part, ici on applique la politique du risque zéro
— Non Non, tout va bien, un petit problème d'ordinateur de bord. Désolé mais j'ai pas mal de paramètres à régler, je vous rappelle dès que...

Ce sont les derniers mots que les pilotes du Vol QA001 ont émis en direction du sol. La suite des évènements est hypothétique car dictée par les témoignages visuels de promeneurs innocents et des boîtes noires, ces dernières ayant pu livrer leurs secrets après un passage en cellule psychologique pour se remettre du choc.

Terminus, tout le monde descend

Voilà ce qui arrive quand on va trop vite.

A 14h25, l'appareil disparut des écrans radars de l'aéroport de Clermont-Ferrant, ce dernier ne s'étant rendu compte de rien car c'était animation pique-nique dans la tour de contrôle et de grandes nappes avaient été dépliées sur les instruments pour ne pas mettre des miettes partout. Le récit des évènements diffère à partir de cet instant, se scindant en deux, comme le train au départ de Saint-Aubain qui se sépare en deux à Penoussac, une moitié s'en allant vers Gaelec et l'autre vers Fendry-sur-Uvois pour vous aider à comprendre. 14h25, c'est l'heure du crime, c'est ce qu'on ne vous demande pas au Cluedo mais qui est quasiment indispensable pour savoir qui c'est l'assassin.

Version de Boeing

Selon le constructeur de l'appareil, tout fonctionnait à merveille et le crash serait dû à des erreurs humaines, voire à des neutralisations volontaires d'alarmes automatiques qui délèguent au pilote automatique les commandes de l'appareil dès que les capteurs de pression sous les sièges de la cabine de pilotage affichent une valeur nulle, autrement dit c'est pas de leur faute donc inutile de leur réclamer de l'argent, hein !

Notre reporter a pu avoir accès à toutes les archives du constructeur, ainsi qu'à la piste d'essai, sans aucune difficulté

L'avion, dont la puissance des réacteurs n'avaient pas été modifiée depuis la correction d'assiette se trouvait à une altitude de 3'500 pieds en partant du fond océanique, le repère ayant été manuellement modifié par un gamin ayant échappé à la surveillance de ses parents, ce que ne savait pas le pilote automatique ni les pilotes tout court. L'alarme de survitesse, de concert avec celle d'altitude, d'inclinaison et de pause-pipi résonna brutalement dans l’habitacle, rendant subitement le pilotage à l'alarme très difficile. Confondus par tant d'informations contradictoires, dans l'impossibilité de voir qu'ils se précipitaient dans une montagne, et "malgré les avertissements du pilote automatique et le très bon état de l'appareil", les pilotes ne purent que contempler auditivement l'avion se désintégrer en dépassant la vitesse maximale supportée par le fuselage avant que les restes s'écrasent contre ladite montagne.

Boeing envisage de porter plainte contre la France pour non-respect de la charte sur la hauteur maximale des montagnes, charte signée à ce jour uniquement par la Suisse et l'Andorre.

Version du type qui passait par là

Croquis de l'appareil réalisé par le témoin.

Selon le type qui passait par là, il y a eu "un gros bazar dans le ciel, comme qu'ci qu'y avait du tonnerre mais sans les nuages noirs", suivi "d'une sorte d'éclair mais avec des morceaux".

Ensuite, les restes de l'appareil auraient dévalé les pentes jusqu'à tomber dans un lac, ce qui rendit les recherches concernant les boîtes noires assez difficiles, surtout qu'effectivemment "on s'attend pas à envoyer des navires militaires de détection au sonar sur un crash ayant eu lieu dans une montagne", comme l'a si bien dit le copain du type qui passait par là et qui s'y connait un peu.

Analyse du BEA

Simulation 3d du BEA sur la base du croquis précédent, représentant l'avion après la désintégration

Selon le BEA, les sondes sont en cause, ainsi que la capacité de refroidissement des réacteurs et l'entretien des câbles d'accélérateur car des analyses ultérieures ont démontré que ces mêmes câbles avaient cédé dans le crash, mais cela n'est pas vraiment une preuve en soit car tout a cédé dans le crash. Les sondes, en raison d'un mouvement de grève réprimé dans le sang chez Boeing avaient été mal posées en guise de contestation pacifiste, ce qui faussa les indications données aux pilotes.

L'avion aurait donc atteint une altitude trop basse à cause des sondes, atteint un régime de survitesse à cause des sondes et du câble d'accélérateur trop tendu sans oublier l'absence de pilotes, confirmée par les capteurs de pression sous les sièges. Cette accumulation de petits détails anodins, sans gravité pris un par un, s'est transformée en un cocktail mortel une fois mélangé.

Rapport Judiciare

Suite au crash, les autorités qatariennes ont exigé des excuses de la part du monde entier (sauf du Pérou) pour la perte d'un nombre important de concitoyens, sinon ils se "fâcheraient tout rouge". Le monde s'est donc plié, étouffant dans l’œuf tout procès qui aurait été désavantageux pour toutes les parties, même le mec qui passait par là.

Réaction du directeur du BLIA

M. Ben Laden a déclaré à la presse suite à cet accident vouloir "se venger de tous ces chiens d'impérialistes" en signalant que les américains "avaient fait le choix des armes". Il a aussi incité la France à "se joindre aux combattants du djihad", pour construite un monde "plus juste où l'égalité entre hommes du même sexe serait garantie par la guerre contre les opposants éventuels, politiques ou non".


Voyageons au dessus des nuages jusqu'à ce qu'on n'ait plus de kérosène
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