Film d'horreur
Le Héros
Le héros incarne la pureté et l'innocence. Donc, il est encore vierge (sauf si c'est Paris Hilton)
Le héros est sexy, ou au moins attendrissant. Ce qui fait que le tueur fou/monstre affreux/serial-killer (rayez la mention inutile) hésitera jusqu'à la fin du film avant de se décider à vraiment essayer de le tuer.
Le héros a une déficience mentale qui l'empêche de se méfier quand il apprend qu'il va passer le weekend dans une baraque abandonnée, ancien site de rites vaudous et sataniques, où a eu lieu le mois dernier un effroyable massacre; et quand les cadavres de ses amis commencent à faire une jolie pile au milieu du salon, son premier réflexe sera de proposer de se séparer en petits groupes pour mieux jouer à cache-cache avec le tueur.
Twilight, la véritable histoire vraie. chapitre 1 : Fascination
Le lendemain matin, Georgette se leva, s'habilla et parti en classe (non, sans se laver ni déjeuner). Pour son premier cours, le professeur la plaça à côté d'un jeune homme brun au teint pâle. Curieusement, ce dernier se sentit soudain mal à l'aise. Une sorte de sentiment d'angoisse l'envahit, et il finit par s'enfuir en courant de la salle après quelques minutes.
La première victime
La première victime est généralement sauvagement massacrée dès le début du film, histoire que le spectateur reste là à se demander quand arrivera la deuxième.
Il est donc logique que personne ne connaisse vraiment la première victime, puisqu'on a jamais le temps de développer sa personnalité, ou alors dans des flash-back (nous étudierons ce concept plus loin. ou pas).
Ce pauvre type n'était pas bien malin : quand quelqu'un entre chez vous en bavant, les yeux injectés de sang, et en hurlant tu vas mourir, sale trainée infidèle !, la première chose à faire n'est certainement pas de vous cacher derrière un paravent en papier rétro-éclairé.
Même si la première victime est retrouvée démembrée, les yeux arrachés montés en collier autour de son cou, avec en inscription géante sur le mur à côté Il le méritait bien, d'autres suivront, ils vont tous mourir !, l'enquête conclura invariablement à un suicide.
Faites attention !
Cet article fait mention de Paris Hilton !! merde, trop tard
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Twilight, la véritable histoire vraie. Chapitre 2 : champignon
La révélation terrifiante
À ce stade de la narration, le scénariste aime ajouter un rebondissement ébouriffant auquel personne ne s'attendait, sous la forme d'un obscur flash-back qui fera lumière sur un évènement passé apparemment sans rapport direct avec la trame actuelle, mais qui permettra au spectateur de deviner le pourquoi du comment de l'abominable massacre à venir, ou pas.
- Le héros faisait pipi au lit quand il avait 3 ans, et sa nounou ne lui a jamais pardonné.
- Le héros a bêtement écrasé le frère de son meilleur ami actuel, alors qu'il rentrait beurré de boîte de nuit.
- Un vieux sorcier indien apprend au héros que sa maison est construite sur
un ancien cimetière/un ancien asyle psychiatrique/la dernière demeure de Thaumasnot.
Twilight, la véritable histoire vraie. chapitre 3 : tentation
Le lendemain midi, Georgette croisa un vieux sorcier indien qui lui dit :
Mais Georgette, elle s'en foutait, elle ne pensait qu'à rejoindre celui pour qui son petit cœur battait si fort, celui qui saurait enfin combler ce manque d'affection (et peut-être le reste aussi, on sait jamais).
Elle courut le rejoindre dans la clairière, et ils parlèrent longuement. Et ensuite elle rentra chez elle, le sourire au lèvres, heureuse et confiante en l'avenir.
Le suspect numéro 1
Avec tous les indices que vous avez, vous êtes maintenant persuadés que c'est le type au fond à droite qui a fait le coup. Mais vous n'avez pas honte ? Accuser ce pauvre gars, tout ça parce qu'il a passé huit ans de sa vie en quartier haute sécurité, qu'il a une tronche à faire dérailler les trains, qu'il vient d'une minorité ethnique et que sa seule passion dans la vie est de se promener avec une tronçonneuse dans son jardin en criant "Boucherie !" pendant qu'il tond la pelouse. C'est vraiment pas sympa de pointer du doigt les gens comme ça . Mémé n'aurait jamais permis ça. Il n'a rien fait de mal, laissez le vivre sa vie de débile mental marginal tranquille ! Et lave-toi les mains avant de passer à table !
L'inévitable scène de sexe
À des fins purement commerciales, le scénariste aime placer une scène de sexe avant la fin du film, symbole du héros qui perd son innocence et sa naïveté, le mettant ainsi en danger face au tueur.
Accessoirement, cette morale permet de rappeler aux jeunes filles que Le sexe avant le mariage, c'est mal, très mal. Tu es une vilaine fille, une affreuse trainée, une salope, et maintenant que tu t'es fait péter la rondelle par un sale péquenaud, tu mérites de crever, poufiasse !!
Twilight, la véritable histoire vraie. chapitre 4 : pénétration
Une fin heureuse
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