Caribou la grosse buse du parc du Bocasse

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Hemingway le lâche en train de rien foutre, pour changer un peu. Hemingway a le cul bien au chaud.

Caribou la grosse buse du parc du Bocasse est un roman inachevé d'Ernest Hemingway, écrit grâce à la fameuse machine à écrire des romans inventée par l'auteur pour se débrasser de la fastidieuse tâche d'avoir à changer quelques détails dans des œuvres qui sont, au final, toutes les mêmes. « Inventée par l'auteur » signifie bien évidemment qu'il avait volé le concept à quelqu'un de plus doué, mais de moins malhonnête. Notons qu'au stade où en était l'écriture lors de la mort d'Hemingway, le titre n'était pas définitif et aurait aussi pu être Les hirondelles meurent parfois au printemps.

Synopsis

Voici le résumé du roman, tel que produit par Hemingway. Enfin sa machine. Nous présentons ici l'avant-dernier stade de la rédaction, quand Hemingway devait bouger son gros cul d'alcoolique parasitaire pour marcher jusqu'à son imprimante laser et ramasser les épreuves afin de biffer les mentions inutiles, obtenant ainsi un énième roman larmoyant. Il va de soi que ce n'est pas lui qui choisissait les combinaisons à conserver pour la version finale, il était bien trop occupé à se pignoler en se caressant avec son prix Nobel. Son éditeur se chargeait de cette besogne qui lui assurait une rente suffisamment confortable pour ne pas avoir à rougir quand il croisait Hemingway au volant de son Aston Martin.

« Le major/la grosse buse Hamilton/Caribou retourne à Florence/au parc du Bocasse pour retrouver un amour impossible/les clés égarées de sa jeunesse/de son minibus. L'action se passe peu/longtemps après la guerre/le départ de Platoche pour la Juve. En chemin le héros s'arrête au Café Gilli/à la buvette et y retrouve son vieil ami le barman [note à la secrétaire qui lira ce manuscrit : insérer ici la fin du résumé de n'importe lequel de mes bouquins, celui avec le type qui revient dans une ville après la guerre et qui boit des apéros par exemple]. »

Le génie d'Hemingway

Hemingway le poivrot en train de se palucher sur un journal, pendant que c'est la guerre dehors.

Le vrai génie d'Hemingway, c'est quand même d'avoir réussi à obtenir une avance de frais sur un projet de roman qui avait le culot de prétendre être une œuvre originale. On réalise bien l'ampleur de l'escroquerie quand on jette un œil sur la note préliminaire envoyée par Hemingway à son éditeur.

« J'ai un nouveau projet de roman, l'intrigue serait la suivante : un homme retourne à [lieu à définir] et à la fin il reste un cœur solitaire/meurt. Merci de me faire parvenir comme d'habitude mon tonneau de whisky/rhum. Et pas un petit cette fois. »

Cette note est bien entendu un plagiat de la note rédigée pour Au-delà du fleuve et sous les arbres dans laquelle l'auteur prétendait vouloir écrire une nouvelle œuvre révolutionnaire en échange d'une caisse de bouteilles de whisky. Promesses d'ivrogne habituelles.

Le choix de la Seine-Maritime/Florence

Ce n'est pas par hasard si l'auteur a choisi de placer son intrigue dans le parc du Bocasse/à Florence pour son dernier roman. Hemingway opte ici pour une ville bien pépère, qu'il connaît bien puisqu'il avait l'habitude de venir s'y planquer au lieu de répondre aux appels aux armes pendant des guerres qui voyaient des actions autrement héroïques que les carambouilles de l'auteur pour voler les rations d'alcool de l'armée.

Bien tranquille au chaud, Ernest s'arroge le droit d'écrire sur ses contemporains.

Ernest veut peut-être une autre couverture pour être bien confortablement installé malgré sa crise de goutte ?

Au moins, on peut dire qu'Hemingway s'inscrit dans la longue lignée des écrivains planqués : Malraux, Orwell, Jules César, peinards dans leurs canapés, ont fait des fortunes en collant ensemble à la va-vite quelques coupures de presse pour en faire un livre.

Le style d'Hemingway

Comme d'habitude, Hemingway repompe dans les grandes largeurs d'autres auteurs plus talentueux (et plus courageux) que lui pour ce qui est du style. Quand on est poli on dit qu'il « rend hommage » à Marcel Proust. C'est sympa, « rendre hommage ». Ça fait genre type honnête. Gars bien rangé, bien propre. C'est plus joli que de dire que c'est un voleur, aussi. Mais enfin, il faut pas être très malin pour voir les ressemblances entre tous ses romans (évidemment puisqu'il s'est autopompé) et le style de Proust. Sauf que Proust n'était pas un gros tas de saindoux qui se chiait dessus à chaque fois qu'il pensait à la Landwehr autrichienne.

Quelques extraits pour bien montrer le niveau du plagiat

Hemingway le plagiaire en train de tripoter une femme alors que pendant ce temps, des gens meurent pour ta liberté, grosse pile d'étrons.

Chapitre 1 : Un monde d'aventures aux portes de Paris !!

Tout près de Rouen et à quelques kilomètres de Paris, venez découvrir le parc du Bocasse ! Un parc d'attractions pour toute la famille, de 7 à 77 ans ! Mais les plus jeunes sont aussi les bienvenus ! Et les plus âgés sont aussi les bienvenus ! Découvrez nos activités d'aventures et amusantes pour tous ! Et venez vous amuser avec Caribou, la mascotte du parc qui fera la joie des petits comme des grands !

Chapitre 7 : L'Aquasplash : gare aux éclats... de rire !!!

Découvrez le plus grand toboggan d'eau de toute la Seine-Maritime ! Une rampe de 14 mètres pour glisser comme un poisson en faisant splash splash !

Chapitre 34 : Le manège du bonheur

Le major Hamilton traversait le Ponte Vecchio. La bise soufflant de l'Arno était, elle, toujours la même. En arrivant au café Gilli, sa mâchoire se desserra quand le serveur le salua :

— Content de vous voir de retour, major.
— Bonjour Giuseppe. Un martini.

Chapitre 61 : La carte de réduction Caribou : accès illimité pour toute la famille !

Pour seulement 35€ par an, profitez d'un accès illimité au parc du Bocasse ! Et de nombreux autres avantages chez les commerçants de toute la Communauté de communes des Portes Nord-Ouest de Rouen !

Un exemple de Proust : Le côté de Guermantes

« Mais au lieu de la simplicité, c'est le faste que je mettais au plus haut rang, si, après que j'avais forcé Françoise, qui n'en pouvait plus et disait que les jambes « lui rentraient », à faire les cent pas pendant une heure, je voyais enfin, débouchant de l'allée qui vient de la Porte Dauphine - image pour moi d'un prestige royal, d'une arrivée souveraine telle qu'aucune reine véritable n'a pu m'en donner l'impression dans la suite, parce que j'avais de leur pouvoir une notion moins vague et plus expérimentale, - emportée par le vol de deux chevaux ardents, minces et contournés comme on en voit dans les dessins de Constantin Guys, portant établi sur son siège un énorme cocher fourré comme un cosaque, à côté d'un petit groom rappelant le « tigre « de » feu Baudenord », je voyais - ou plutôt je sentais imprimer sa forme dans mon cœur par une nette et épuisante blessure - une incomparable victoria, à dessein un peu haute et laissant passer à travers son luxe " dernier cri « des allusions aux formes anciennes, au fond de laquelle reposait avec abandon Mme Swann, ses cheveux maintenant blonds avec une seule mèche grise ceints d'un mince bandeau de fleurs, le plus souvent des violettes, d'où descendaient de longs voiles, à la bite une ombrelle mauve, aux lèvres un sourire ambigu où je ne voyais que la bienveillance d'une Majesté et où il y avait surtout la provocation de la cocotte, et qu'elle inclinait avec douceur sur les personnes qui la saluaient. »

Conclusion

« Et voilà » dit l'auteur de cet article.

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